Ils sont de retour et plus "vénères" que jamais. Pressés par une actualité brûlante, frôlant parfois l'implosion, Bernie Bonvoison et Norbert Krief ont rallié les potes pour réaliser dans l'urgence un disque "uppercut". Une redoutable pièce à distribuer des "knock-out" comme un CRS (conditionné) les coups de matraques et de lacrymo ("Un coup d'matraque, un coup d'lacrymo" dixit R. Castel). Le genre de truc qui pourrait être considéré comme une arme, et donc risquer d'être confisqué en cas de fouille en amont de toute manifestation.
En effet, ce "Fils de Lutte" n'est pas loin de retrouver la rage, la soif de justice, la contestation et la revendication des fameuses années 1979 à 1981. Une période torride pour le binôme Bernie-Nono qui semblait mu par un esprit révolutionnaire.
Bernie & Nono avaient annoncé la couleur dès cet hiver, au moment des premières répétitions. Ils allaient revenir aux fondamentaux, à du Hard-rock 100% bio, 100% guitare, massif et droit dans ses bottes (ou ses riffs). En fait, ils ont repris les choses là où "Dans le Même Sang" les avait laissés à la fin de sa première partie, et dans un dernier et fier sursaut en clôture. Ainsi, si le précédent album donnait la sensation de s'essouffler en milieu de parcours, cette nouvelle réalisation déboule comme une impitoyable tornade, emportant tout sur son passage, sans faiblir, du début à la fin. Sinon avec "Miss Univers" - l’œil du cyclone -, acerbe et sarcastique, qui risque de faire grincer les dents de quelques walkin' politicians à l'esprit étriqué.
C'est du direct. Du pur et solide Hard-rock "in your face", parfois limite Heavy, structuré par des riffs concoctés dans les derniers hauts fourneaux, et une section rythmique en béton armé (et vibré).
"Fils de Lutte" est une clameur, un souffle contestataire, le reflet de la blessure d'une population, d'un sentiment d'injustice et d'abandon, d'impuissance s'extériorisant à travers la fureur des instruments et des paroles que Bernie crache à la gueule de tout ce système. Une réponse cinglante, un cri d'alarme face à une société qu'il juge corrompue, en déliquescence.
Certes, sans vraiment approfondir le sujet, il semblerait que les propos soient bien moins acerbes qu'à l'époque héroïque. Même "Miss Univers", qui ose citer deux têtes couronnées, prend des gants. Sans doute la modération propre à l'âge.
Il n'a fallu que vingt jours pour faire surgir du néant seize chansons, les dégrossir et en faire le tri. L'album, lui, comme pour le précédent, n'a nécessité que trois jours d'enregistrement, en condition live ; à l'ancienne.
Alors, serait-ce là un album bâclé ? Que nenni, mon brave, que nenni. C'est juste un parti pris du binôme Bernie-Nono afin que leurs chansons gardent tout leur suc, leur fraîcheur, leur spontanéité et leur humanité. Une façon d'éviter que le matériel ne soit souillé par maintes séances, aveuglé par le désir de toujours faire mieux, jusqu'à en perdre l'essence primaire.
Alors, certes, tout n'est pas du même niveau, et il est possible que dans quelques années - ou seulement quelques mois -, la fine équipe regrette la forme gravée de certains titres ou passages. Tant au niveau des paroles ("Ce n'est pas la Corée du Nord") que de la musique ("J'ai Cessé de Compter", voire "Miss Univers" bien que ça aille bien avec le sujet). Pas impossible aussi que certains morceaux évoluent progressivement au fil du temps, rodés par la scène.
Sinon, au sujet des paroles, cibles de critiques au vitriol, il ne faut pas oublier qu'il y a la difficulté d'adapter un sujet peu ou prou sérieux - sortant des sempiternels et éculés "Je t'aime mon Amour", "Toute la Nuit", "J'ai mal", "J'suis content", "La jolie petite libellule", "J'aime le Rock'n'Roll", "Appelles-moi", "Dans la Simca 1000", etc - au format de chanson. C'est imagé et fleuri, et forcément simpliste, mais surtout il faut aussi que ça sonne. On reste dans le domaine de la chanson, en conséquence il ne s'agit pas d'un débat politique ou d'une information. Pour cela, ce ne sont pas les ouvrages qui manquent.
Et si l'album ne fait pas l'unanimité, loin de là, il convient de rappeler que c'est récurent pour ce groupe qui, depuis sa genèse, récolte autant de réprobations et de sarcasmes que de louanges. Même leurs trois premiers disques avaient en leur temps bien largement divisé. Probablement le groupe français a avoir été l'objet le plus nourrie de quolibets inimaginables (il fut même traité de fasciste et de raciste). Et pourtant, c'est à ce jour le seul groupe de Hard-rock Français des 70's pouvant s'enorgueillir dans sa catégorie de la discographie la plus fournie (onze albums studio) et de pouvoir remplir les salles quarante ans après leur premier disque. Qui dit mieux ?
Pour mémoire, aux débuts des années 80, Trust fut également le seul groupe de l'hexagone (avec Little Bob Story) à pouvoir jouer en Angleterre, pays particulièrement chauvin, sans risquer de se faire lyncher, au mieux de se faire huer et la cible de projectiles en tout genre ; bien au contraire, le public Anglais reconnaissait à sa juste valeur cet étonnant groupe de froggies auquel il pigeait que dalle aux paroles - même celles chantées en anglais - et l'acclamait. En 1981, la formation joue au festival de Reading, après les Rose Tattoo, Billy Squier, Alex Harvey Band, Samson et Chicken Shack, et juste avant Gillan en clôture. Elle est ovationnée, et la foule réclame à corps et à cris son retour sur scène, mais un incident technique l'en empêche. La troupe soupçonne fortement l'équipe de Gillan - piquée au vif - d'être responsable d'un coup tordu (il existe un bootleg de la prestation).
La majorité des reproches se concentre - ou se justifie - sur la durée de conception, comme si la durée devait être impérativement un gage de qualité. Tant d'albums ont nécessité des mois, voire bien plus, pour un résultat exécrable, et inversement. Et puis, pour mémoire, des titres tels que "Paranoid", "Black Night" et "Smoke on the Water" ont été composés et enregistrés dans l'urgence.
Au moins, ils jouent la transparence. Et d'ailleurs, ce sont des musiciens confirmés et expérimentés, et ils le prouvent ici, par force décibels et rythmes combatifs.
On pourrait aussi reprocher qu'il y ait deci delà quelques pains, mais c'est inhérent à une condition "live" et d'urgence. Ainsi qu'à un esprit purement "rock'n'roll", soit organique, humain. Ritchie Blackmore lui-même n'aimait pas garder une prise quasi parfaite, préférant celles entachées d'un petit dérapage, d'un trébuchement, considérant que cela donnait du cachet et de l'âme.
Et puis, on peut dire ce que l'on veut mais lorsque Nono et ses sbires ouvrent les hostilités, avec "Portez Vos Croix" - après 10 secondes d'intro blues -, il n'y a pas à tortiller du fion, ils font parler la poudre. A une époque où on ne jure plus que par l'avantage du numérique, Trust a fait le choix du tout analogique. Le résultant est probant : ça sonne du tonnerre de feu. Le son est excellent : équilibré et puissant. Apte à fendre en deux tout bouclier ou dispositif anti-émeute.
C'est à nouveau Mike Fraser, le sorcier Canadien du gros son déjà présent sur le précédent disque, connu pour son travail pour AC/DC et Satriani (1), qui est derrière les manettes. D'après les deux leaders, avec Fraser, ils ont enfin obtenu en studio le son tant recherché.
Étonnamment, une écoute sérieuse, sur du matos hi-fi ou au casque, dévoile un gros travail entre les guitares. Parfaitement soutenu par le jeu solide d'Izo Ismalia Diop (2), Nono peut s'en donner à cœur joie en toute sérénité, chorusant à l'envie, créant des enluminures d'acier, doublant la rythmique pour la blinder. Ou encore ce duo, tels les deux serpents du caducée, s'entrelacent, ceinturant la rythmique ; bien que distincts, ils semblent fusionner aux points de confluence. On a du mal à croire que la présente symbiose entre Nono et Izo ne soit le résultat que de 24 jours de taf. Mais derrière, il y a du métier.
Forcément, dans un laps de temps aussi court, on a eu recours à quelques vieilles ficelles. Ainsi, "Ce n'est Pas ma Faute" doit beaucoup à Thin Lizzy, avec un soupçon de Shakin' Street (à qui Nono a donné un coup de main pour leur reformation de 2004). Comme "Ce N'est pas la Corée Du Nord" a bien quelque chose du AC/DC de "Powerage". Ce qui était déjà le cas en 2018 avec "Démocrassie" et "Où Sont Passés les Anges".
Un bémol, néanmoins : celui d'avoir parfois mixé les choristes un poil en avant, manquant de faire pencher à deux reprises le morceau dans un ersatz d'Halliday en mode heavy. Ça adoucit le propos, ça fait plus facilement passer l'âpreté et la rugosité de la musique, au détriment du mordant. C'était pourtant mieux équilibré sur le précédent album. "Tendances" en étant un bon exemple, alors qu'il n'en aurait été que meilleur en appuyant plus profondément sur la fibre Hard-blues induite par les guitares, qui agissent comme une raboteuse fracassant et avalant le tarmac. Amusant, parce que ce dernier morceau est suivi du tonitruant "Le Soleil Brille pour Tous" où l'on pourrait croire que Fast Eddie Clarke est revenu d'outre-monde pour faire hurler ses Stratos modifiées du Motörhead de l'an 1979. Comme si le groupe voulait rapidement replonger dans une atmosphère Hard-rock'n'roll trépidant. Enfin, c'est une question de subjectivité.
En tout cas, tous les morceaux présentés sont fait de l'étoffe qui enflamme les concerts. La tournée 2020 s'annonce brûlante. En dépit de quelques menus défauts (imperfections), "Fils de Lutte" est un très bon cru ; bien probablement la meilleure galette de la bande à Bernie & Nono depuis des lustres.
Tru$t est bel et bien vivant ; il pète la forme et il va décrasser les cages à miel.
On aurait dû envoyer ce disque au Japon, sous rude escorte, pour galvaniser l'équipe du XV de France. Sûr qu'avec ce skeud dans les oreilles - une écoute intégrale 4 fois par jour (minimum), et surtout, surtout, une écoute avant match, et passages choisis à la mi-temps -, les scores auraient été forcément bien plus honorables !
"Aujourd'hui, partout où on joue, c'est terre de contestation" dixit Bernie B.
(1) Ainsi que Thunder, Page, Dan Reed Network, Aerosmith, Chickenfoot, The Cult, Bryan Adams, Metallica, Malsmteem. Du lourd.
(2) Il apprend à maîtriser sa guitare à travers les albums d'AC/DC, mais devient assez rapidement un touche à tout ; en matière de guitare et de collaborations diverses. En 1997, il intègre les Rita Mitousko avec qui il tourne jusqu'en 2005. Multi-instrumentiste, il prend la place de bassiste pour le retour de Trust en 2006, et sur l'album qui suit : "13 à Table". Il passe à la guitare lorsque David Jacob (bassiste de 1996 à 2000) fait son retour en 2016,
🎶🌀⚒👊
Autre article / TRUST : "Repression" (1980)
Du TRUST ça ???
RépondreSupprimerLes textes de Bernie sont du niveau des derniers albums de Renaud... C'est dire la platitude du discours (au moins l'autre a -t-il une circonstance atténuante).
Après un titre comme les murs finiront par tomber", je suggère à l'homme coiffé d'un bob de plage (quel respect pour les fans !) d'intituler le prochain album de cet ersatz de TRUST, "Les Portes ouvertes finiront par s'ouvrir". Après tout au vu du niveau ici proposé.
- Une diction épouvantable (même Mylène Farmer a progressé dans ce domaine).
- Des cœurs féminins à toutes les sauces qui tendent carrément vers de la "variété" plutôt qu'a l'idée que je me fais de quelque chose d'authentiquement Rock. Encore heureux que Nono soit là pour le rappeler.
- Une pochette ô combien racoleuse en plus d'être moche (en référence à tous ces abrutis de Gilets jaunes qui à part tout casser et vociférer sur les plateaux tv - Dans 90% des cas ! - iront prochainement voter pour ce que Bernie continue pourtant de dénoncer). Je ris... Jaune.
Quel camouflet ! Quand je repense à tous ce que tous ces soient-disant "Vrais" amateurs et spécialistes en Rock (dont vous faites, cher Bruno, partie) ont pu mettre à un certain Johnny de son vivant, même quand c'était Michel Berger qui lui écrivait certains de ces textes les plus forts et connus, je me dis que tous ces prétendus Rockeurs devraient se rendre compte de leur incohérence et de leur totale mauvaise fois, quand on les vois attribuer un tel crédit à un album comme celui là. Les bras m'en tombent et je suis véritablement colère.
Finalement, depuis 88, ça fait maintenant 30 ans que Bernie et son TRUST de pacotille, à géométrie variable, continu de vous prendre pour des cons. Et si en plus vous aimez ça...
😒
C'est bien, cher "Unknown" ... bien, bien. Vraiment bien. Très constructif.
SupprimerComme je le disais, tous les disques de Trust ont divisé. C'est d'ailleurs assez amusant, mais j'avais eu droit au même genre de discours dans les années 80, et pas qu'une fois. (bis repetita ...). A l'époque, donc, où Trust était déjà un groupe à géométrie variable. Alors, qu'aujourd'hui, c'est la première fois qu'il parvient à réaliser deux disques studio avec la même mouture (et la même équipe, producteur inclus). Étonnant, non ?
Les chœurs ? Effectivement, j'ai mis mon bémol.
En fait, vous attendez quoi de Trust ? Ou plutôt de Bernie ? Qu'il vous donne une voie à suivre ? Qu'il vous montre la lumière ? Qu'il soit un nouveau prophète ou poète ? Qu'il retire son bob ? :-)
Oui, ces textes sont moins construits qu'il y a quarante ans, et alors ? C'est du Rock avant tout. Du Hard-rock de surcroît, genre qui ne s'est que bien trop rarement distingué par la qualité de ses textes. Donc, finalement, jeter l’opprobre sur Trust en focalisant sur ses textes, c'est logiquement rejeter plus de 90% des chansons Rock (des 50's à nos jours).
Effectivement, il doit y avoir beaucoup de cons car depuis que Trust a repris la route, il y a du monde aux concerts, et les gens semblent ravis. Ce que m'ont d'ailleurs conté des amis, heureux de leur soirée (des cons, aussi, probablement. Merci pour eux - mais personnellement, je ne me suis jamais permis de considérer les fans de Venom ou de Mylène Farmer comme des cons, même je n'accroche pas à ce style de musique ... question de RESPECT)
Maintenant, monsieur le "vrai spécialiste de Rock", vous aimez quoi ?? Vous jouez quel(s) genre(s) de musique ?
Je laisse ma place.
Pour information, monsieur "vrai spécialiste du Rock", nos articles n'ont pas la prétention d'être des tables de la Loi gravées dans le marbre, et il y a forcément de la subjectivité. Ensuite, à chacun de se faire sa propre opinion. Et c'est tant mieux si les avis diffèrent.
RépondreSupprimerEn tout cas, ce n'est pas le respect ni la politesse qui risquent de vous étouffer.
N'en jetez plus Bruno, vous vous enlisez encore plus dans votre mauvaise fois !
RépondreSupprimerLes Enfoirés eux aussi rameutent beaucoup de monde, Renaud idem (même depuis qu'il chante faux), Gimms va même remplir le stade de France très prochainement. Si votre seul baromètre quant à la qualité d'un artiste ou d'un groupe est celui de la quantité de tickets vendus, ou la fréquentation à son concert, alors c'est que c'est définitivement à se désespérer de tout. Je suis allez écouter Michel Jonasz (en piano/voix) tout récemment dans une salle des fêtes d'une capacité de 300 personnes. A vous en croire, voilà bien un Auteur Compositeur Musicien et Interprète assurément sans intérêt aux vues d'une aussi faible audience (la salle était néanmoins pleine).
Quant à Bernie ? Ce que je lui suggère me demandez-vous ? Si tant est que j'ai envie de le faire. Spontanément je serai assez vite tenté de vous dire "qu'il ferme ça gueule avant toute chose". Chacun étant libre de s'exprimer comme il l'entend évidemment. Encore que quand je lis votre réponse...
Et puis si il a envie de continuer à porter son futal Adidas et son bob de plage, qu'il continu de le faire. Qu'il rajoute une paire de babouche ou d'espadrille pour compléter sa panoplie du grand "n'importe quoi" la prochaine fois. au point ou il en est.
Je dis que le Rock contestataire fait de ce bois là n'apporte que discrédit au style en question. Et que je respect et aime tant depuis si longtemps. Et si pour ma part, le Rap n'a jamais trouvé grâce à mes oreilles, c'est largement chez certains d'entre-eux qu'il vous faudrait tendre l'oreille pour humer véritablement l'air asphyxiant qui règne aujourd'hui dans cet Hexagone là.
Pour terminer, face à autant de mauvaise fois assumée de votre part (c'est plus de la tolérance à ce niveau là mon cher Bruno !), si pour être crédible à vos yeux il faut être musicien (ce que je suis de surcroît depuis quelques 30 ans maintenant - concerts, enregistrement, cours-), je pense que l'on touche carrément là à de l'intégrisme. Tu m'étonnes que le Rock à prit du plomb dans l'aile auprès des jeunes avec des trucs pareils !
Votre chroniqueur en Classiques, Monsieur Toon, dirige-t-il un orchestre ? Est-il premier prix de conservatoire ? Et pourtant, de toute évidence, il maîtrise parfaitement dans ce qui fait de la grande musique, la grande musique.
"Vrai spécialiste en Rock" dites-vous ? je n'ai pas la prétention de me présenter comme tel. Juste comme quelqu'un de suffisamment éclairé, ouvert et instruit en matière de musique en général. Mais si définitivement vous souhaitez un aperçu du spectre musical qui façonne mon ADN musical, cela s'étend de la Pop atmosphérique d'un London Grammar au Metal (plutôt furieux et foutraque) de Mastodon.
Si j'ai pu éclairer votre lanterne (celle qui vous aveugle visiblement), j'en suis ravi.
Bonne continuation. Et bonne écoute de cet album surtout !
" "Vrai spécialiste en Rock" dites-vous ? je n'ai pas la prétention de me présenter comme tel. Juste comme quelqu'un de suffisamment éclairé, ouvert et instruit en matière de musique en général." ??
Supprimeril faudrait savoir ... d'autant que vous vous considérez apte à juger si quelqu'un est "aveugle" ou pas, en matière de musique.
"Bernie ? ... qu'il ferme ça gueule avant toute chose" - Bien ... Si ça ce n'est pas de l'intégrisme, ou du fascisme ...
Il n'est nullement question de nombre de places vendues, mais, écrire que des gens sont des cons parce qu'ils vont et apprécient un concert, c'est de l'arrogance et de la médisance pure.
Et si je suis aveugle, cela doit être parce que je fais l'erreur d'écouter les disques (et cher musicien de-plus-30-ans-et-donc-qui-a-raison, la réussite n'est pas un gage de qualité de la musique - une lapalissade ? -) :-)
Si les articles vous déplaisent, pourquoi les lisez-vous ? D'autant plus que vous êtes perclus de certitudes. Est-ce un irrépressible besoin de déverser son fiel ? Ou simplement faites l'impasse sur les miens.
Donc, en fait, grâce à votre intervention, il faudrait immédiatement censurer l'article. Et, on parle d'intégrisme (soupirs...)
Vous vous targuez d'avoir effectué des enregistrements ... Félicitations. Pourrait-on savoir de quel disque il s'agit ? Que l'on s'enrichisse.
Vous interprétez tout de travers et tentez de me faire passer ce sur lequel justement je vous montre du doigt. Et comme de toute évidence je vous ai piquer dans votre amour propre (bien malgré moi dès le début), et que Môssieur ne supporte pas qu'on lui oppose quelques avis et/ou observations contraire à ses propres idées, et à la haute estime qu'il se fait de lui même, je vous laisse vous complaire dans votre nauséabonde suffisance et prétention.
RépondreSupprimerInitialement, je vous faisais juste remarquer que je vous trouvais simplement sacrément indulgent avec un disque comme celui ci. Mais confronter un point de vue ici, visiblement c'est pas du tout votre truc. Qui est l'intégriste ? Celui de la pensée unique ? Pu**** on n'est vraiment mal barré avec des individus tels que vous.
Et est-ce que je fais de la musique ? Et qu'est-ce que j'écoute comme musique ? Suis-je en gros légitime, en fonction de vos critères à la con (décidément vous me donnez le bâton), pour écrire ce que j'ai pris le temps de vous écrire ?
Avant de vous laisser (définitivement c'est promis), et avant que vous ne vous tiriez une autre balle dans le pied (puisque vous n'êtes plus à une contradiction près), laissez-moi vous dire que j'étais juste passé sur votre cite pour lire, venir découvrir et éventuellement apporté mon grain de sel (et pourquoi pas mes points de vues) sur vos coms (au moins sont-ils agréables à lire) et quelques autres. Promis je n'y reviendrais plus (faut dire que ça se bouscule tellement dans votre Déblocnot en matière d'échanges visiblement !), puisque vous interprétez et déformez volontairement tout ce que je vous rétorque en me prêtant des intentions et des propos qui n'ont jamais été les miens. Relisez-vous plutôt sur ce que vous m'opposez.
Quant à mon identité (et pourrait-on savoir de quels disques il s'agit ? - C'est fini l'interrogatoire ?), je la garde volontairement et justement secrète à cause de gens comme vous. Si vous la connaissiez, vous vous confondriez sans doute en excuses. Imbécile et prétentieux que vous êtes.
PS: Je n'étais pas tenu de répondre à votre questionnaire d'inquisiteur et pourtant je l'ai fais. Si je vous avais dit que je n'étais pas musicien, vous m'auriez dit, comme tant d'idiots sur la toile, que "on ne peut parler que de ce qu'on maîtrise ou connait". Il se trouve qu'effectivement, la musique est l'univers dans lequel je baigne tous les jours depuis des lustres. En vous le révélant (pris à votre propre piège finalement), vous prenez ce contre-pied qui consiste dès lors à prétendre que je serais dans une fausse apparence de modestie. Si vous saviez à quel point je vous ai vu venir avec ce genre de questionnement digne d'un cours élémentaire ?
Vous êtes décidément quelqu'un de foncièrement stupide Monsieur Bruno.
Comme promis, je vous dis au revoir Monsieur du "Débloque" note. En vous laissant, soyez-en assuré, avec vos certitudes et votre indécrottable bêtise.
Chèr(e) inconnu(e),
SupprimerC'est drôle, j'ai l'impression d'écrire la formule d'accueil dans un site de rencontre pour soirées coquines. D'ailleurs le déblocnot EST un site de rencontre de passionnés comme l'indique le bandeau. Mais sans etc.
Mon dieu, vous avez la plume bien alerte, hélas dans l'excitation et la vocifération.
Je vous cite " Votre chroniqueur en Classiques, Monsieur Toon, dirige-t-il un orchestre ? Est-il premier prix de conservatoire ? Et pourtant, de toute évidence, il maîtrise parfaitement dans ce qui fait de la grande musique, la grande musique." C'est gentil et bien dit. Mais ça fleure bon l'ambiguïté : la sincérité ou l'ironie ? Le procès stalinien envers mon ami Bruno laisse planer un doute…
Non, je ne suis ni maestro ni musicologue professionnel. Un humble ingénieur informaticien retraité qui se shoote à la musique classique depuis 55 ans environ… J'ai essayé d'apprendre le piano vers 45 ans sans grand succès, il faut bien le dire… Certes, je lis les partitions même symphoniques, ça aide.
Soyons positif et partons du principe que vous appréciez mes papiers. Vous écrivez bien et semblez cultivé d'où ma double et forte incompréhension pour cette animosité rageuse (insultante et même carrément suffisante) envers mon ami Bruno qui, fort de 520 articles, majoritairement sur le "Rock", doit posséder à mon sens plus de compétences que des notions contestables… Non ?
Je n'y connais rien dans le domaine, mais je m'interroge sur le mystère occulte caché dans cet album TRUST qui puisse justifier un tel conflit ! Comme le mentionne Luc, prenez-vous en à ce CD que vous détestez (c'est votre droit) plutôt qu'à l'opinion exprimée et au rédacteur du billet… On appelle ça des arguments je crois.
Perso, je n'ai jamais écrit sur Paganini ou Verdi (sauf le requiem). Les sonorités a priori agrestes du premier me heurtent les tympans et les livrets mélodramatiques du second m'ennuient. Dois-je écrire des pamphlets négatifs sur ces deux compositeurs majeurs ? Non, bien entendu, car je passerai à juste titre pour un c**n.
Je n'ai pas la science infuse et ai reçu dernièrement ce commentaire d'un lecteur fidèle la semaine passée ; j'avais écrit une coquille et fais l'impasse sur quelques interprétations historiques :
"Magnifique symphonie, en effet, que cette 5ème, et joli billet exhaustif !
Quelques précisions : etc. (commntaie limité à 4096 caractères...
Ça a de la gueule ces compléments, non ? Une évidente valeur ajoutée.
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Dernier détail, même si je ne mets en aucun doute votre immense culture :
On écrit "mauvaise foi" et non "mauvaise fois"… Tss Tsss, deux fois (tiens, Word fait la correction :o))
En cas de doute, un vieux truc "Il y a dans la ville de Foix une marchande de foie qui vendait du foie ; et bien ma FOI, c'est bien la dernière fois… etc. On rigole un peu. Ah, "je l'ai fait" et non "je l'ai fais" serait un atout.
Sans rancune, un petit mea-culpa à l'attention de Bruno serait chouette en regard de ses dix ans de travail. Il m'est arrivé la même histoire après un billet Mozart, il y a eu réconciliation…
Claude Toon.
Échange pour le moins tendu... et regrettable. Pourquoi s'en prendre quasiment davantage à l'auteur de ces lignes, plutôt qu'au disque chroniqué ?
RépondreSupprimerNous aimons beaucoup avoir des commentaires après nos articles, parfois ça se bagarre un peu, mais toujours dans le respect des opinions de l'autre. Comme le souligne Bruno, nous n'avons pas la prétention de se déclarer spécialistes de quoi que ce soit, mais des amateurs parfois "éclairés" dans certains domaines. Nous aimons simplement écrire sur ce que l'on aime (ou pas, mais généralement c'est le cas, nous ne perdons pas notre temps à dénigrer gratuitement quand on peut valoriser) en donnant un éclairage, un avis, et ce depuis presque 10 ans, quotidiennement, sans rien gagner en échange que de partager et faire connaitre tel ou tel artistes ou œuvres, et surtout, sans rien imposer à qui que ce soit.
Chacun est libre de venir nous lire, apprécier ou pas, et repartir !
En espérant "Unknown" que vous reviendrez, mais s'il vous plait, laisser les flingues au vestiaire !
Mais qui êtes-vous à la fin ? Et pour qui vous prenez-vous messieurs les inquisiteurs pour vous acharnez à ce point, depuis plusieurs jours apparemment, sur ce « unknow » (ce soldat inconnu)?
RépondreSupprimerDe passage (aventureux) sur votre blog ce dimanche, je me suis rendu aussitôt sur l’article relatif au dernier album de Trust, pour savoir ce qui avait bien pu vous mettre dans une rage pareille. Le portrait que vous dressez de celui que vous incriminez étant sans appel et d’une violence peu commune.
Après lecture, et comme le lui aura demandé ce simple contradicteur, votre chroniqueur Bruno aurait été bien avisé de se relire quand je vois à quel point il rut d’entrée dans les brancards dès lors qu’il se croit attaqué (alors qu’il n’en est de tout évidence Rien!).
Pour mémoire il commence a peu près comme ça: « Voilà, voilà, c’est bien, c’est bien ». Mais quel mépris soudain à l’endroit ce cette personne qui ne fait d’évidence que faire part de son étonnement face à ce qu’il nomme de l’indulgence de la part du rédacteur de cette chronique. Votre Bruno n’est jamais pris comme cible et encore moins ses écrits. Si Cible il y avait c’est bien évidemment à l’encontre de son chanteur Bernie, dont les textes comme le look, prêtent selon le Monsieur (ou la Dame) à cautions. Les musiciens, la production, les concerts, jamais il n’en fait état. L’album, rien que l’album. Il ajoute qu’il a le sentiment que ce groupe prend son public pour des cons (et visiblement il semble être loin d’être le seul a ressentir cela). Vous avez le droit de ne pas partager son avis, mais pourquoi n’aurait-il pas le droit de le formuler comme il l’entend ? C’est incroyable ça ! Mais il a 100 fois raison pour le coup ! Vous êtes de vrais intolérants et de surcroît de vrais inquisiteurs aux méthodes plus que douteuses. C’est quoi cet interrogatoire en règle que vous lui faite subir ? « Et t’es musicien ? », « Et qu’est ce que t’y connaît en musique ? », « Et c’est quoi tes références musicales ?, « Et peut-on savoir sur quels disques jouent le Monsieur ? » dixit votre Bruno. Mais nom d’un chien pour qui se prends-il votre ami Bruno ?!!! Il tape juste le Monsieur Unknow, croyez-moi ! Des idiots, des imbéciles, prétentieux et imbus d’eux mêmes, voilà au moins ce que vous êtes. Qui à sorti et ressorti « les flingues » en dégainant à tout va ? Vous Messieurs, vous seulement. Fasciste était-vous aller jusqu’à lui rétorquer ? Quelle honte !!! Certains d’entre-vous seriez bien avisé de balayer devant leur propre porte à la lecture de tout ce que vous lui avez écrit comme insanités. Les matons s’y seront donc mis à plusieurs finalement. A 4 contre 1 Messieurs, y a vraiment de quoi vous pavaner et donner des leçon de savoir vivre et d’éducation.
Monsieur Luc B était-il au moins un peu plus mesuré dans ses propos. Invitant même la personne à revenir. Pour quoi faire ? Pour mieux se faire de nouveau mettre en charpie 2 ou 3 jours plus tard ? Bande de chiens va !!!
Avec de telles méthodes on ne peut que comprendre le désert qui entoure vos écrits respectifs, si complets et instructifs soient-ils.
Quel gâchis ! Autant de connaissances que vous préférez vous garder jalousement , entre gens de bonne compagnie, de peur que quelqu’un vienne malencontreusement marcher sur votre petit carré d’érudits. Faites attention Monsieur Toon (Anonyme ou Pseudo, ou est la différence?), en révélant votre passé professionnel (ingénieur svp!), vous risquez, à votre tour, de passer pour un formidable prétentieux rempli de cette fausse modestie que votre ami Bruno aura de suite incomber spontanément à ce Monsieur unknow, qui ne faisait, bon gré, malgré, que répondre à son flop d’interrogatoire. « Nous avons les moyens de vous faire parler!!!)… Ça ne vous rappel rien ?
Oui Messieurs, 1000 fois oui, cette personne (cet inconscient) aura eu bien raison de vous plonger dans vos contradictions, vos mensonges éhontés, et de toute évidence, de vous confronter à votre invraisemblable méchanceté et mauvaise foi. Et quand je lis, fort de vos soutiens, qu’ils ne vous restent finalement plus qu’une chose à faire pour donner le coup de grâce au malotru, c’est de venir l’attaquer sur son orthographe parfois approximative, et je me dis qu’il ne me reste plus qu’une chose à faire (à mon tour), c’est de vous dire « adieu » à tout jamais, et non au-revoir (comme lui l’avait si poliment fait). De fuir d’ici à toutes jambes, en prenant soin de bien tirer la chasse avant de sortir de votre Déblocnot ô combien dégueulasse et puant.
RépondreSupprimertiens, London Grammar a été chroniqué dans ces colonnes par un de nos excellents chroniqueurs : http://ledeblocnot.blogspot.com/2017/10/london-grammar-truth-is-beautiful-thing.html
RépondreSupprimerHo, ho, ho, vraiment impayable ! Finalement, j'ai bien ri. Et j'en ai fait profiter quelques amis (tant qu'à faire, le bonheur ça se partage). C'est qu'il est bien gratiné celui-là. Deux "Unknown" qui n'en font qu'un. Et ça s'accroche, ça s'accroche. Il dit qu'il s'en va, mais non, le revoilà. En prenant bien soin de bien faire des "copier/coller" (c'est que c'est fignolé tout ça). C'est qu'il aime ça.
RépondreSupprimerComme il se délecte de donner des "noms d'oiseaux" à tout va. Oui, pour essayer de faire rager en espérant fébrilement une réponse ; car ... derrière un écran, on peut tout se permettre.
(- "en référence à tous ces abrutis de Gilets jaunes qui à part tout casser et vociférer sur les plateaux tv - Dans 90% des cas ! - iront prochainement voter pour ce que Bernie continue pourtant de dénoncer" - dixit le fameux double "Unknown")
Mais quel est ce besoin irrépressible qui force à venir lâcher sa bile ? De chercher à faire réagir en proférant moult insanités et fabulations ? Ce besoin irrésistible de générer un conflit pour avoir une sensation d'exister ? C'est quoi le but ?
Tout cela n'est pas très sain.
Voyons, n'y a t'il rien de plus important ? Quel plaisir y a t'il à déblatérer ? Gâcher tant de temps pour invectiver sur un site que l'on ne peut supporter ?
Non, non, ne partez pas. S'il-vous-plait, une autre diatribe !
David