Il y a longtemps que je n’avais pas
parlé de musique bretonne, bien sûr Nolwenn Leroy se rapproche de la chanson
française plus qu’autre chose, mais elle garde ses racines bretonnes ancrées en elle.
Nolwenn Leroy, de la
sonerezh Breizh à la française
Nolween Leroy est une native de Saint Renan,
joli petit village à 13 km de Brest que je connais bien pour avoir assisté à
un mariage et à l’enterrement d’une vie de garçon (Et qui dit enterrement de vie de garçon bretonne, dit soirée bien arrosée !).
Son chemin jusqu'à la célébrité passe par la deuxième saison de Star academy qu’elle remportera en 2002. Même si elle n’a pas vécu toute
sa jeunesse en Bretagne, cela ne l’empêchera pas de suivre une formation musicale
traditionnelle, elle apprendra à jouer du violon, du piano et même de la harpe
sans parler du chant en chorale. Pour sa formation vocale, c’est après avoir vu
l’émission Star Academy qu’elle s’inscrira dans la classe de chant d’Armande Altaï et, pendant six mois, elle va parfaire sa
voix.
Après
sa victoire à l’émission Star Academy,
elle réalisera un certain nombre de duo avec certaines célébrités comme Umberto Tozzi, Isabelle Boulay,
Lionel Ritchie et beaucoup d’autres encore. En 2003 sort son premier album «Nolwenn»
qui sera certifié double disque de platine avec plus de 600.000 exemplaires
vendus. Mais je vais sauter jusqu’en 2010
avec l’album qui nous intéresse «Bretonne». Mais je tiens à préciser que depuis
ses débuts, une avalanche de distinctions lui sont tombées dessus. Entre la «Révélation francophone de l’année», l’«Etoile Chérie FM», le «Prix du public», le «Grand prix du disque» et même «Bretonne de l’année» par le télégramme
de Brest sont juste un petit échantillon des prix qu’elle à reçue.
En 2010 sort «Bretonne» un album composé avec
des titres évoquant la Bretagne et chanté en Breton, en anglais et en gaélique
Irlandais. Le contenu de l’album est sans surprise, ce ne sont que des grands
standards traditionnels Bretons connus par tous le monde comme «Tri Martolod» ou la «Suite Sudarmoricaine» D’alan Stivell...
-Comment
Sonia ? "Tri Martolod" le morceau de Manau ? Sortez de mon bureau avant que je ne
fasse des cordes pour harpe celtique avec vos cordes vocale !!!
«La jument de
Michao» et «Dans les Prisons de Nantes» par Tri Yann. On pourra aussi y trouver l’incontournable «Bro Gozh Ma Zadou»
l’hymne Breton (Qui est aussi l’hymne du
Pays de Galles «Hen Wlad fy Nhadau») et
diverses chansons comme «Le Bagad de Lann-Bihoué» d’Alain Souchon,
«Ma Bretagne
quand elle pleut» de Jean-Michel
Caradec et deux titres de Miossec «Brest»
et la très belle chanson «Je ne serais jamais ta parisienne».
On
trouvera aussi un classique anglais avec «Greensleeves», un chant populaire qui d’après
la légende aurait été composé par Henri VIII en
l’honneur d’Anne Boleyn (Ce qui n’empêchera pas le roi de faire décapiter cette dernière !) et
Irlandais avec «Mnà
na h-Eireann» plus connu sous le titre de «Women of Ireland» une musique composée
dans les années 60 avec des paroles écrites au XVIIIème siècle. La version de The Chieftains figure sur la BO du film «Barry Lyndon»
de Stanley Kubrick.
L’album se termine par le nostalgique morceau d’Alan
Stivell «Rentrer
en Bretagne».
En 44
minutes, Nolwenn
Leroy nous fait faire un véritable voyage au travers de la Bretagne
d’hier et d’aujourd’hui. Avec sa voix limpide et aussi claire que ses yeux comme
on peut le voir sur le visuel de la pochette qui la représente en costume
traditionnel, une photo prise par ses parents à Locronan alors qu’elle avait
quatre ans.
Malgré
les instruments présents sur l’enregistrement, cornemuse, flûte, Harpe celtique
et violon, l’ensemble sonne plus rock-folk Irlandais que Breton, mais peut-être
est-ce l’absence des binious et des bombardes ? De toute manière, l’album
fera un carton ; deuxième meilleure vente de l’année 2011, n°1 pendant sept semaines, double disque de diamant pour plus
d’un millions de ventes. N° 1 en Belgique, en Suisse, il se classera en Allemagne,
au Etats-Unis et jusqu’en Corée du sud. Une tournée qui passera par les fêtes de
Cornouaille, les Francofolies de la Rochelle, la tournée des zéniths, un
passage en février 2012 sur la scène
de l’Olympia pour l’anniversaire des quarante ans du passage d’Alan Stivell. Elle
reviendra en décembre sur la même scène pour trois dates et pour conclure la
tournée. Depuis, elle continue son petit bonhomme de chemin, un nouvel album
vient de sortir «Folk»
avec des reprise de Jacques Higelin, d’Yves Simon, de Francis Cabrel,
de Léonard Cohen et aussi de Dick Annegarn (Il
y en a encore plein d’autres !), je l’ai écouté et bien je dirai qu’une
chose : pas mal !!!
Nolwenn Leroy c’est une image à part dans la
chanson française, ce n’est pas du Chimène Badi, ni du Jennifer,
ni du Zaz. Elle ne fait pas de la chanson
populaire, c’est autre chose… en mieux… !
grace au diable, je n'ai pas de fille! mais!!Une ainsi!!!
RépondreSupprimerAlbum de reprises sur album de reprises. Quel engagement artistique ! Au final on la voit tellement partout et constamment qu'on ne sait plus si elle est juste le porte drapeau de ses aînés, l'égérie (tellement glamooour !!!) d'une marque de shampoing ou je ne sais quoi. Ce qui est absolument certain, c'est qu'elle bouffe à tous les râteliers la donzelle. Ainsi, voilà l'archétype même de la célébrité (hihihi!) médiatisé à outrance jusqu'à l'overdose (la nausée). Bref, Madame capitalise à gogo et sans la moindre prise de risques et ça fonctionne visiblement.
RépondreSupprimerMonsieur Pat, je ne vous félicite pas sur ce coup là.
Cher(e) inconnu(e), merci pour cette critique constructive (Car une critique est toujours constructive). A cela je répondrais que je ne parle que d'un album (Les autres ne m'intéresse pas !). Je rajouterais que Nolwenn Leroy est engagée dans beaucoup de mouvements. Depuis 2006 elle est la marraine de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés, elle s'engage également auprès de l'Unicef, de SOS Racisme, au profit de la recherche contre la maladie d'Alzheimer, la recherche contre la mucoviscidose, l'hôpital Necker-Enfants malades,l'association Laurette Fugain, l'association Cœur des Anges (marraine à sa création en 2007), l'association Paroles de Femmes, et En Bretagne, elle est marraine de l’association de sauvegarde du patrimoine des phares et balises, sans parler du Sidaction et bien d'autres encore. Alors cher(e) inconnu(e) cette célébrités qui la médiatise, elle ne s'en sert pas à son propre profit, cité moi une chanteuse française avec autant d'engagement ? De toute manière je voulais parler d'un album qui m'a bien plus et cela est chose faite ! N'en déplaise à mes détracteurs !
SupprimerJe serai bien incapable de vous citer instantanément un nom d'un ou d'une artiste en particulier qui "s'engagerait" comme vous dite de la même façon que la bretonne aux yeux de biche. Pourtant il y en a sûrement un paquet. Le truc, c'est que ils ou elles ne s'affichent tout simplement pas en permanence sur tous (je dis bien tous !) les plateaux TV pour vendre sa camelote sous couvert d'avoir un cœur "gros comme ça". La pudeur
RépondreSupprimeret la sobriété chez LA Nolwen ? Pensez donc Pat, faudrait surtout pas que pareille générosité passe inaperçue aux yeux de tous.
Bref, cette opulence de soit-disant "don d'elle même" (nom de D*** !) me fait immanquablement penser à la tournée des Enfoirés ou une somme conséquente de personnalité divers, viennent y déverser, le temps d'une poignée de concerts (à très gros budget), leur "bonne action" de l'année en s'en mettant accessoirement et par la même occasion plein la lampe. Parce que comme dirait l'autre, "quand y a d'la gène...".
Perso je sais pas si elle entend toujours le loup le renard ou sa fichue belette chanter, mais non d'un chien, quand arrêtera-t-on de se faire prendre pour des Cons de la sorte en renflouant le porte-feuille de ces vedettes du moment ?
J'étouffe en ce bas monde.
Bien à vous quand même cher Pat.