Dropkick Murphys : du bon gros
punk celtique qui s’écoute à fond les manettes avec une pinte de Guinness… Heu
non ! De Murphys à la main. Et comme je suis dans ma période «Tatouage», je
ne pouvais pas me priver de parler du groupe qui a composé le titre «Rose Tatoo».
Dropkick murphys un groupe qui ne manque pas d’Eire
«Rose Tatoo» la locomotive de l’album. Très traditionnel, on pourrait se croire immergé dans un pub enfumé de Cork en Irlande que dans un bar à Boston. «Burn» nous ramène dans les années 70 avec une rythmique très punk, mais avec toujours le son d’un instrument traditionnel qui traine par-ci par-là comme ici une mandoline, instrument que l'on n’aurait pas trouvé au sein des sex Pistols. «Jimmy Collins’ Wake» le morceau raconte l’histoire de James Joseph Collins, un joueur de base-ball qui évoluait au Boston Red Sox à la fin du XVIIIème siècle. Une musique entre le folk le country, un morceau agréable. Dropkick Murphys a aussi fait son chant de noël avec «The Season’s Upon Us», un morceau très irlandais avec un rythme qui rappelle la chanson que l’on peut entendre dans le film «Marche à l’ombre» quand Michel Blanc attablé dans une taverne boit une bière et termine arrosé par le contenu de sa pinte. Le reste de l’album sonnera de la même manière, un gros son irlando-punk-métal, un terme qui rebute quand on le lit mais musicalement, c’est très festif et agréable à la deuxième ou troisième écoute (Selon le nombre de bières que l’on aura éclusées !).
Un
groupe qui porte le nom d’une bière irlandaise de Cork (La Murphy’s), et qui fait une musique punk-celtique, doit
obligatoirement venir du pays de Saint Patrick et où l’on ne parle que le
Gaélique… Et bien pas du tout ! Déjà une chose, ils ne font pas que du
punk-celtique mais aussi du folk rock, un peu d’oï et du punk-rock. Pour faire
plus simple, ils font beaucoup de musique punk à la façon irlandaise. Verser
dans un grand verre un peu de Boomtown Rats, une grosse rasade de Pogues
et de Dubliners, et pour finir, verser un soupçon de Thin Lizzy et de Clash et vous aurez les Dropkick Murphys. Et, deuxième
chose (La plus importante), ils ne
sont pas Irlandais et encore moins du Royaume-Unis. Il faut faire 4700
kilomètres et traverser l’Océan Atlantique et atterrir à Boston plus
exactement.
Dropkick
Murphys serait le nom d’un centre de désintoxication, nom de son créateur John Murphy, un ancien catcheur dont la prise favorite était le dropkick
(le saut chassé). Alors
pourquoi Dropkick
Murphys fait-il ce genre de musique ? Parce que chaque membre
du groupe a des ancêtres irlandais à l’exception d’Al
Barr qui a des ancêtres écossais. Créé en 1996, les membres bouffe pendant un bout de temps de la vache enragée. (Le bassiste Ken
Casey travaille comme ouvrier dans le bâtiment et n’a même pas sa propre
maison, il vivait avec sa femme et sa fille chez son beau père.) Ils
commenceront à jouer dans une cave et après maintes tournées, ils vont créer
leurs label appelé Fiat Records en 1998, ce qui permet la diffusion et la vente d’albums d’autres groupes de
la scène de Boston. Mais avec le peu de moyen qu’ils ont, ils doivent imprimer
et vendre leurs merchandising eux même. Mais fin 1998, ils sont remarqués par Tim Amstrong
qui leurs fera signer un contrat chez Hellcat
Records et ils sortent leurs premier album «Do or Die».
Leur
passage au statut de célébrité se fera en 2005
à la sortie de l’album «The Warrior’s Code» qui est toujours, à ce
jour, considéré comme le meilleur album du groupe. On y trouve la chanson «I’m Shipping Up
to Boston» qui se retrouvera dans la bande originale du film de Martin Scorsese «The Departed» (Les infiltrés) et dans un épisode des Simpson.
Le single se vendra à 500.000
exemplaires. (Ah oui j’oubliais… ce sont
de grands potes avec le boss Bruce Springteen). Après deux autres albums en 2007 et en 2011, arrive «Signed and Sealed and Blood» (Signé et Scellé dans le sang) en 2012. Quand le groupe a annoncé le
titre de l’album et celui du single «Rose Tatoo», le groupe demandera aux fans de
se faire tatouer le logo de la pochette de l’album et d’envoyer des photos et
des vidéos sur leur site web. Les images ont été utilisées dans l’emballage de
l’album CD et vinyle.
L’album
sera bien accueilli par la critique musicale. Pourtant, c’est pour la plupart du
temps du bon gros boum tchac boum !
Du punk rock speed comme le premier titre «The Boys are Back», mais ils savent faire de tout
ces gars la ! «Prisioner’ Song», mélange du folk et du
métal-celtique, c'est du rarement entendu hormis chez les Pogues.
«Rose Tatoo» la locomotive de l’album. Très traditionnel, on pourrait se croire immergé dans un pub enfumé de Cork en Irlande que dans un bar à Boston. «Burn» nous ramène dans les années 70 avec une rythmique très punk, mais avec toujours le son d’un instrument traditionnel qui traine par-ci par-là comme ici une mandoline, instrument que l'on n’aurait pas trouvé au sein des sex Pistols. «Jimmy Collins’ Wake» le morceau raconte l’histoire de James Joseph Collins, un joueur de base-ball qui évoluait au Boston Red Sox à la fin du XVIIIème siècle. Une musique entre le folk le country, un morceau agréable. Dropkick Murphys a aussi fait son chant de noël avec «The Season’s Upon Us», un morceau très irlandais avec un rythme qui rappelle la chanson que l’on peut entendre dans le film «Marche à l’ombre» quand Michel Blanc attablé dans une taverne boit une bière et termine arrosé par le contenu de sa pinte. Le reste de l’album sonnera de la même manière, un gros son irlando-punk-métal, un terme qui rebute quand on le lit mais musicalement, c’est très festif et agréable à la deuxième ou troisième écoute (Selon le nombre de bières que l’on aura éclusées !).
«Signed and Sealed
and Blood» s’écoute
comme si vous buviez un verre de Guinness chambrée et non fraîche ou plutôt
une Samuel Adams, la bière de Boston.
Après deux ou trois pintes, vous êtes dans l’ambiance de la musique des Dropkick
Murphys et l’envie de danser un gig debout sur la table devient
irrésistible ; pour faire plus simple, c’est à écouter et à consommer sans
modération à l’inverse de la Guinness
et de la Murphys.
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