Si il y a un album de Steve Hackett
que je me dois de chroniquer, ce ne peut être que celui-la. Pourtant j’avais le
choix vu son impressionnante discographie !
L’Acolyte du Tapping
Quand
on parle de Steve
Hackett, tout de suite on pense au guitariste de Genesis, pourtant il ne restera que six ans au sein du
groupe alors que Daryl Stuermer y restera une
bonne quinzaine d’année. Steve Hackett a été le timide guitariste qui
fera ses premières armes sur «Nursery Cryme» en même temps que Phil Collins en 1971.
Cheveux long, barbe fournie, lunette à grosse monture, Steve se cache derrière un look improbable. Et plus
il va s’impliquer avec le groupe et plus il va tomber le masque pour apparaitre
à visage découvert. Il n’attendra pas d’avoir enregistré son dernier album avec
Genesis «Wind & Wutherind» en 1976 et d’avoir fait une dernière tournée en 1977, pour entamer une carrière en solo. En 1975, deux semaines après le dernier concert de la tournée «The Lamb Lie
Down On Broadway», il entre en studio et commence l’enregistrement
de ce qui deviendra «Voyage of the Acolyte».
Avec
une pochette magnifique, très proche de
celle de Genesis et tout à fait typique du rock
prog de l’époque, peinte à l’aquarelle chinoise par sa compagne de l’époque Kim Poor qui deviendra sa femme en 1981 et dessinera plus tard d’autres
couvertures dans sa discographie. Mais nous sommes presque dans un album de Genesis bis, quand tu retrouves Mike Rutherford et Phil
Collins à ses côtés avec en plus son frangin John
et aux claviers John Acock
connu pour sa très longue participation dans la discographie d’Hackett
mais qui jouera aussi avec le Fairport Convention
et assurera même une pige pour Jean-Michel Jarre sur
l’album «Les
Chants Magnétiques».
Il y a
aussi des guest-star comme Sally Oldfield la sœur
de…, le bassiste Percy Jones connu pour ses
participations avec Soft Machine, Brian Eno et Suzanne Vega
et un deuxième bassiste John Frederick Gustafson
connu pour son travail au sein de Roxy Music. Quand
tu mets l’album sur la platine et que tu approches la cellule du premier sillon
et que commence le premier titre «Ace of Wands» et bien pendant les premiers instants,
tu regardes l’étiquette de ton vinyle en train de tourner et tu te demandes si tu
ne t’es pas trompé avec une galette de King Crimson. Mais non, il faudra une vingtaine de secondes pour reconnaitre les arpèges
ciselés et le touché de guitare par Monsieur Steve Hackett. Sur les huit titres que
comporte l’album, cinq sont instrumentaux, mais les trois morceaux chantés
totalisent vingt trois minutes et ce sont les meilleurs de l’album ! «Star of Sirius»
chanté par Phil Collins aurait pu avoir sa place
sur l’album de Genesis.
«…And Then There Were Three…». «Shadow of the Hierophant» est le sommet de l’album, la cerise sur le gâteau. Plus de onze minutes avec la voix de Sally Oldfield (Décidément abonnée au titres avec le mot Shadow («Moonlight Shadow»)), le mellotron et la guitare donnent à ce morceau des envolé lyriques dignes de titres comme «The Fountain of Salmacis», «Dance of Volcano» ou «Los Endos».
«…And Then There Were Three…». «Shadow of the Hierophant» est le sommet de l’album, la cerise sur le gâteau. Plus de onze minutes avec la voix de Sally Oldfield (Décidément abonnée au titres avec le mot Shadow («Moonlight Shadow»)), le mellotron et la guitare donnent à ce morceau des envolé lyriques dignes de titres comme «The Fountain of Salmacis», «Dance of Volcano» ou «Los Endos».
«The Hermit» Steve Hackett
est un magnifique guitariste, mais au chant, il est limite ! Mais il y a
pire que lui. «A
Tower Struck Down», je ne sais pas ce qu’il avait mangé la veille, mais
le morceau n’est pas à écouter le soir avant d’aller se coucher tellement il
est sombre et sinistre, digne d’une bande son d’un film d’horreur. «The Lovers»,
une longue ballade musicale ou Hackett ne nous fait pas oublier qu’il manie
aussi bien la guitare électrique que la classique façon spanish. Et puis un
morceau en deux parties «Hands of the Priestess» Un morceau à la sonorité
nostalgique avec le frangin Hackett à la flûte que l’on retrouvera quelques
années plus tard sur l’album de Franck Carducci «Oddity».
Pour
conclure, le premier solo de Steve Hackett est une réussite avec un son
très proche de Genesis (C’est normal,
hormis Tony Banks, tous les membres du groupe
jouent dessus), c’est presque un album de Genesis
sans en être un, vu que le guitariste faisait encore partie du groupe. De toute
manière, si vous aimer le rock progressif, vous adorerez voyager avec l’acolyte !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire