Le Déblocnot’ est un blog qui se
veut multiculturel. Mon contrat stipule «Chanson française et bande dessiné»,
ok, c’est bien, mais qui va parler du rock progressif et
néo-progressif ? Entre la lecture de dix BD par jour et la rencontre avec
des artistes régionaux qui méritent la consécration, j’arrive à trouver du
temps pour une chronique qui plaira (j’espère !) à certains. Ce sera avec le
troisième album que Marillion. Le groupe connaitra la consécration auprès du
public progressif qui n’avait pas trop accroché «Script for a
Jester's Tear» et «Fugazi».
Une enfance mal placée


Mais pourquoi Marillion
a-t-il un statut de légende du rock ? Simplement parce qu’ils ont inventé
leur son, le son Marillion, comme Genesis,
Yes ou King Crimson
créeront aussi le leur. Que ce soit avec les vocaux de Fish, la basse de Trewavas, la
guitare de Rothery, les claviers de Kelly ou les percussions de Mosley,
tel un lego, tous ces éléments étants imbriqués les uns dans les autres, vous
reconnaissiez un titre de Marillion au premier coup d’oreille.
Mais revenons à «Misplaced
Childhood» un disque que
je vais découvrir et acheter en Allemagne (Pourquoi en Allemagne me direz
vous ? Parce que j’y étais à sa sortie et les albums étaient moins chers
outre-Rhin !) et qui sera le chef d’œuvre des trente dernières années.
Et qui commence avec un pseudo kimono en soie «Pseudo
Silk Kimono» Une intro au
clavier et un morceau qui donnera le tempo de l’album qui sera plutôt sombre et
puis l’enchainement direct avec les premiers accords de guitare de Steve Rothery sur «Kayleigh» le titre le plus populaire du groupe
encore à ce jour.


«Misplaced Chilhood» est le concept-album culte de Marillion par excellence et évidement indispensable pour
tous fans de prog qui se respectent. Bien sûr, beaucoup vont me dire que le groupe
a trahi le rock progressif pour suivre une voix plus commercial avec des titres
simples, n’empêche que «Misplaced Childhood» est un chef d’œuvre, et quand je regarde le
fossé qui sépare le passé du présent, j’ai toujours la larme à l’œil en pensant
au Jester.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire