jeudi 9 août 2018

Rockin' en Australie- Part IV : the Screaming Tribesmen



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Suite de notre virée estivale en Australie avec cette semaine les Screaming Tribesmen, un combo oublié de tous, ou presque. Formé à Brisbane en 1981 ils sortiront 3 albums studio "Bones and flowers" (1981), "Blood lust" (1990), "Formaldehyde" (1993) avant de se séparer  en 1998; même s'ils se reformeront début 2011 jusqu'à Juin 2012 pour une série de shows .  Le musicologue australien Ian McFarlane les décrit comme "un groupe remarquable pratiquant une pop/rock inspirée des sixties combinant créativité mélodique, riffs de guitares stridents et textes teints d'angoisse existentielle",  je n'ai pas grand chose à ajouter  aux propos de  cet éminent spécialiste...
Pour mettre mon grain de sel et m'être replongé dans les disques de ce combo  on rajoutera des touches punk/ grunge/ garage, certains morceaux auraient pu  ne pas déparer la discographie de leurs compatriotes  Hoodoo Gurus, Radio Birdman, Died Pretty ou Saints, voire les Angels (Angel City) sur certains morceaux assez hard.
Mick Medew
Le pilier et  fondateur du groupe est  Mick Medew, chanteur et lead guitare, qui venait  d'un autre  groupe de Brisbane, les 31st, il emmène avec lui un  autre  membre des 31st, Ron Peno (chant, futur Died Pretty ) , ainsi que John Hartley (basse) et Murray Shepherd (drums) venant tous deux eux des Fun Things (dont le leader était le frangin  Shpeherd, Brad, futur Hoodoo Gurus); Ceci est le line up initial du groupe, qui évoluera beaucoup par la suite puisque de 81 à 98 pas moins d'une vingtaine de musiciens se succéderont  dans cette "tribu hurlante" avec comme cheville ouvrière Medew, le seul à avoir été de toutes les aventures du groupe. Quant aux autres musiciens qui passeront  on en retrouvera certains dans  Radio Birdman, Hitmen, New Christs, Kins of the sun, Celibate Rifles, ainsi se font et se défont les groupes dans le petit monde du rock australien....
Ils auront quelques petits hits en Australie et une réputation de solide  groupe de scène dans les festivals où ils passeront, ils ont d'ailleurs tourné en  France lors de leur réformation en 2012 (si par hasard un lecteur peut nous raconter ça ..) mais restent  bien peu connus par ici, la preuve je n'ai trouvé aucun article en français sur eux en préparant cette chronique,  cette injustice est réparée pour ce groupe, pas majeur certes mais intéressant et au son qui ravira les amateurs de rock australien.

SCREAMING-JL


 

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