Download 2018 Trois jour de Bruit, de Musique et de
Bières ! (Suite et fin)
Suite du festival du Download avec
un samedi plutôt tranquille et un dimanche très chargé !
Download j+2 Bière qui mousse amasse la foule
Wild Mighty Freaks |
Après
une nuit réparatrice, retour sur la l’ancienne base aérienne. Il fait beau et
chaud, il faut éviter la déshydratation… Une
bonne bière pour se mettre en condition pour le premier concert celui de
Wild Mighty Freaks. Encore un groupe régional,
un peu fou, sympa, délirant, un mélange de hip-hop rock métal. La journée
sera courte n’ayant pas trop de groupes qui correspondent à mes goûts, je ferai
l’impasse sur pas mal de têtes d’affiche et puis cela me permettra de me
préparer pour demain qui sera la journée la plus chaude et la plus chargée.
Cela ne m’empêchera pas d’écouter les bretons de Tagada
Jones et leur punk hardcore qui fera un joli
succès, ça va pogoter et le crowdsurfing (Une action qui consiste à se laisser
porter par la foule en étant allongée, ce qui donne l’impression qu’elle
navigue au-dessus d’elle) sera de la fête.
Le crowdsurfing le plus
connu
restera celui d’une girondine au Hellfest qui sera portée sur son fauteuil
roulant à bout de bras par la foule. Une petite bière (Les verres font
40cl). Je vais
papillonner entre les différentes scènes et les différentes bières (Avec modération… !). Un
coup d’oreille à droite, un coup à gauche et voici Ultra
Vomit et leurs heavy metal parodique, ça frappe fort mais, malgré son
nom, le groupe n’est pas gerbant. Fatigué de ma première journée (Eh oui ! Je n’ai plus vingt ans !)
Je rejoins ma voiture et rentre tranquillement, tans pis pour Treponem Pal et les suédois d’Avatar
et leurs métal mélodique que j’aurais bien voulu écouter, mais ce samedi, ma
béquille est fatiguée ! Je ne regrette pas de ne pas avoir vu The Offsprings et le cinglé de Marilyn Manson.
Le crowdsurfing le plus
Tagada Jones |
Download j+3 Je sais que la bière fait grossir et que je devrais y renoncer. Mais
j'ai préféré renoncer à la coquetterie
Graveyard |
Arrivé
plus tardive sur le site ou la fête bat déjà son plein. Il est l’heure de se
restaurer et de s’abreuver, un gros sandwich composé d’une saucisse de Toulouse
avec une compotée d’oignon avec, pour ne pas changer, une bière bien fraîche (On ne
change pas une équipe qui gagne). Premier groupe, Graveyard,
encore des Suédois. Le nombre de groupes venant de ce coin de Scandinavie
devient au fil des ans plus important que les groupes anglo-saxons. Sinon Graveyard c’est un bon hard rock blues sans frime qui
s’écoute comme si tu prenais un apéro avant d’attaquer le plat de résistance.
Au loin sur la scène 2, The Struts, un très bon
groupe de glam rock avec Luke Spiller un
chanteur qui n’est pas sans rappeler Freddy Mercury
(Ou Steven Tyler d’Aérosmith)
par sa gestuelle et un peu sa voix. D’ailleurs ses fringues sont faites par la
modiste Zandra Rhode qui un temps fit des tenues
de scène pour Freddy. The
Struts, un groupe pour les nostalgiques de Queen
à une certaine époque, mais je reparlerai plus loin de Luke Spiller.
Mass Hysteria |
Scène
principale : The Hives, encore des suédois (A croire qu’Ikéa a envoyé ses groupes en kit
à monter !), bof ! Ils appellent ça du garage punk, j’ai plutôt
l’impression d’avoir entendu du Devo en plus
électrique… à oublier ! Une bière pour faire glisser ce mauvais moment et
retour à la scène 2 pour les anciens de Mass Hysteria.
Le vieux groupe de métal industriel fête cette année ses 25 ans d’existence et, hormis le poil blanc dans la barbe du chanteur Mouss
Kelai, ils ont toujours la pêche et Mouss
se permettra de descendre dans la foule et de diriger un circle pit (Une partie de la foule, rarement la foule
entière, tourne en rond dans le même sens en courant). Dans les concerts de
hard rock, il y a aussi le braveheart (appelé aussi wall of death),
le public se sépare en deux et les deux groupes se font face. Au signal donné par les
musiciens, les deux parties s’élancent pour s’entrechoquer violemment, mais il
n’y en a pas eu au Download. Pendant une heure Mass Hysteria va achever les festivaliers encore
debout après ces trois jours. Confettis, pom-pom girls et danseuses brésiliennes
seront de la fête, une vraie fin de show digne des Folies Bergère.
The Foo Fighter |
Avant
le gros morceau du jour, celui pourquoi je suis venu au Download, Une dernière bière
sachant que je ne pourrais plus me rincer le gosier avant de m’époumoner et de
m’égosiller. Je ne suis pas trop loin de la scène, il est 21h00 et Dave Grohl arrive sur scène en hurlant comme un
forcené. Après une intro pour chauffer le publique, les Foo Fighters vont enchaîner «Learn to Fly» et «The Pretender», ils vont laisser
tout le monde sur le carreau et moi le premier ! Un set qui va durer 2h30
où tous les grands morceaux du groupe vont y passer avec en plus un petit bonus
où le batteur Taylor Hawkins sortira de derrière
ses fûts pour se pointer devant le micro avec Luke
Spiller le chanteur de The Struts, tous les deux feront une reprise de «Under Pressure»
de Queen. Un jeu de scène à l’état brut, Dave Grohl n’est qu’une masse de cheveux qui bouge
dans tout les sens et qui n’arrête pas de courir d’un bout de la scène à
l’autre. Pat Smear le guitariste rythmique est
le seul à rester assez calme, il regarde avec un petit sourire au coin des
lèvres les péripéties du leader. Après sa présentation au
public par Dave Grohl, Chris Shiflett
le guitariste solo attaquera les premiers accords de «Stairway to Heaven» aussitôt
coupé par le chanteur qui lui dira (en
gros !) que ce qu’il joue, c’est de la merde ! Sitôt dit, il
partira dans un solo ébouriffant.
La nuit tombe, le light show est simple mais
quand même sympa. Un titre se jouera complètement dans le noir avec comme
unique éclairage les portables et les briquets des festivaliers. Le temps passe
trop vite quand la musique est bonne et que le groupe donne sans compter à son
public. Fin du show et fin du Download pour moi. Je n’irais pas voir les Guns n’ Roses demain pour leur unique concert en
France. Même si Slash est toujours un redoutable
guitariste, Axl est devenu un affreux bibendum
bouffi qui n’est plus que l’ombre de lui-même et je ne
parlerai pas de sa
voix. Ouais mais on va me dire : «Mais
il a 56 ans et évidemment sa voix a changé !!» Et alors ?? Moi
aussi j’ai 56 ans et je ne suis pas
autant abîmé que lui (Bien que…!).
Bien sûr il y a plein de paramètres qui rentrent aussi en jeux, le fameux
sex-drug and rock’n’roll. Mais pour ma part je ne dirais pas lesquelles j’ai
vécues !...oui bon ! Un peu des trois !!
Luke Spiller et the Foo Fighter |
Une amie de passage |
Et
voila, le Download
2018 est mort, vive le Download
2019. Résultat des courses : Un
rhume des foins pour ma fille, un coup de soleil sur le nez pour moi, des
rencontres sympas, des hard rockers gentils et serviables, une ambiance de
colonie de vacance avec du soleil de la chaleur et surtout beaucoup de bière.
«La plus grande invention de l’histoire de
l’humanité est sans aucun doute la bière. Oh je vous accorde que la roue est
aussi une belle invention, mais elle n’accompagne pas aussi bien une pizza»
Dave Barry
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