dimanche 18 février 2018

BEST OF DES CERVEAUX DU DEBLOCNOT'




Lundi : Claude travaille du chapeau. Il nous entraîne dans un nanar un peu  dingue de 1958 de Arthur Crabtree où des cerveaux mutants munis d'une jolie queue (la moelle épinière) attaquent les braves gens et les savants et militaires qui sont leurs géniteurs. Le titre : les monstres invisibles. Kitsch, un chouias débile, en NB fauché, pour soirée poilante de cinéphile nostalgique après une rude journée. Depuis la publication, Sonia refuse de manger de la cervelle aux câpres…

Mardi : Pat revient sur la carrière du chanteur un peu déjanté Charlélie Couture. Et plus particulièrement sur son album Pochette Surprise. Pour une surprise s'en est une : des textes parfois loufoque, des influences très variées : du rock au reggae en passant par le slamer. Bref le look du gars est à rapprocher du pittoresque de son talent.

Mercredi : Pas de semaine sans rock, hard cette fois-ci avec Bruno et le 3ème opus du groupe Dokken. Citons notre chroniqueur : Dokken fait preuve d'une belle maturité et d'une maîtrise à toute épreuve. Le quatuor parvient à trouver un juste équilibre entre mélodies accrocheuses et musique percutante, volcanique, limite hargneuse. Mais jamais maussade. Cette fois-ci la production est presque ad-hoc. Tentant, non ?

Jeudi : Rockin croyait avoir fait une affaire en achetant sur le net un PC en Ukraine à 35 € ! Déception, le clavier est en cyrillique, galère ! Cela dit, il assure cette semaine très ciné puisque il nous commente un film de SF Russe de Fiodor Bondartchouk : Attraction. Sur une trame classique d'invasion d'E.T. mi- humanoïde, mi robot, un bon film avec des effets spéciaux chiadés et un bon rythme.

Vendredi : Toujours cinéma avec Luc qui a vu un documentaire sur Macron !? Heu non pardon, il a vu le nouveau film d'animation Cro Man de Nick Park et Peter Lord, les papas de Wallace et Gromit. Toujours le même boulot de dingue : animer image par image une foultitude de figurines en pâte à modeler, leur marque de fabrique poétique. Un film bourré de gags mais dont le scénario a été imposé par le dictat du public infantile. Petite réserve de ce côté-là. On se fait vieux au blog ou quoi ?

Samedi : Encore un compositeur auquel Claude rend justice. Tous les apprentis pianistes subissent les incontournables recueils d'études rasoirs mais très pédagogiques de Carl Czerny. Mais quid du compositeur talentueux à défaut d'être aussi génial que son ami Beethoven ? Le Toon nous fait découvrir sa 1ère symphonie épique et optimiste. À découvrir sous la baguette musclée et précise du chef grec Nikos Athinäos.

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