mardi 31 octobre 2017
The JACK ART BAND "the life and times of Candy rose" (2017)
Attention, voila une belle découverte et même une révélation que ce premier album du Jack Art Band, des frenchies certes, mais totalement imprégnés de classic rock US dont ils s’inspirent superbement.
Jack Art (songwriting, chant, guitare) a pas mal roulé sa bosse guitares en bandoulière depuis une trentaine d'années, pour ce nouveau projet il s'est entouré de son fils Pablo Jacquart (claviers, percus), Pierre Lotteau (guitares), Jean Christophe Pouzet (basse, percus) et Jacques Plier (drums, percus), plus quelques musiciens au fil des titres dont l'autre fiston Lucas aux percus et voici leur premier album, carrément un album concept sur la vie imaginaire de Candy Rose, jeune fille née dans les sixties à Philadelphia, sa vie, ses joies, ses peines, l'amour , la rédemption, les échecs..
Le quatuor revendique comme influences Bruce Springsteen, feu Tom Petty, John Mellencamp, Bob Seger ou encore Jackson Brown et dés les premières notes de "When the sun goes down" on baigne dans ce solide rock ricain, puissant et mélodique à la fois, avec guitares à foison et piano pour alléger tout ça, un vrai classique en puissance. Après un première titre sur l'enfance on passe à la première danse "Candy's first dance" avec un coup de sax très "Springsteenien"(Christophe Negre) et un beau titre sur les émois d'une adolescente que l'on devine complexée. L'influence du "Boss" toujours dans "Never more than once" qui voit notre Candy se perdre dans des bras inconnus ("but at night in strangers arms she loses herself" ) puis jouant à Bonnie & Clyde dans l'enlevé "Partners in crime" "we used to tame the streets/ a blade beetween our lips/ like modern desperados/swindle and rob for a living". C'est la rupture dans le formidable mid tempo "Necklace on my chest" et son refrain pop rock collant.
Dans "Running for their life" Candy fête ses 30 ans puis trouve l'amour en Californie devenant femme modèle "she's a loving wife/she's a perfect mum/ a good cook as well"...mais les questions existentielles arrivent "Who am I/where di I go/what's the meaning of life/lose, win, love, hate/ can't find my way trought all that mess" ("So many questions, far too few answers"). Festival de guitares dans "Walkin a thin line" où notre héroïne se retrouve ma barrée "walking on a thin line/like a lonely acrobat/a lost soul in the street/what happened to you Candy Rose") et tout cela va mal se terminer ("Fighting with Mister A " et "Be here now").
Qu'on se le dise cet album est très bon, le concept était ambitieux et le pari est réussi, ce Jack Art et sa bande signent des débuts prometteurs dans un genre peu pratiqué par les groupes de chez nous, d'ailleurs si on m'avait dit qu'ils étaient du New Jersey je n'aurai pas bronché...en plus ce Jack il a une vraie gueule de rocker, tout pour plaire je vous dit!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Belle découverte pour moi et puis ce Jack Art a un peu de Southside Johnny en lui. A suivre
RépondreSupprimerMmouais...c'est quand même du sous-plagiat des premiers Springsteen avec tous les défauts y afférents: absence totale de groove, emphase, ambiance plombée. Et ce clip....des gosses, et la rose à la fin, c'est affligeant de niaiserie. On a déjà vu ça, malheureusement des milliers de fois. Arrêtez de vouloir délivrer des "messages", les gars.
RépondreSupprimerP...c'est de plus en plus compliqué de poster des commentaires, ici....Je ne suis pas un robot, je clique sur des photos floues sans aucune consigne...
Supprimertu es un peu dur Shuffle, moi je trouve ça plutôt bien, il y a du coeur dans les morceaux ! remarque tu fais peut nettement mieux, tu peux nous faire écouter ?
RépondreSupprimer