Nouvel élément ajouté au chapitre des pépites « oubliées » (en particulier ceux des années 70). J'aime bien ce chapitre. Réservé aux bafouilles, sur ces groupes qui ont disparu après avoir réussi à enregistrer et à sortir le fameux premier disque. Le but ultime, l'Eldorado, la Terre Promise, hélas atteint au prix de pénibles et douloureux efforts et qui a souvent servi à donner le coup de grâce à des jeunes la tête pleine de rêves et d'espoir, éreintés par des années de galères, de mauvaise nutrition et de nuits écourtées.
Dans la famille des loosers magnifiques, voici donc Totty, de Tulsa, Oklahoma.
Toutefois, une fois n'est pas coutume, cette fois-ci une petite entorse à cette rubrique qui est normalement réservée aux groupes n'ayant réalisé qu'un seul disque avant de disparaître. En effet, pour le cas présent, le groupe est parvenu à en enregistrer un second. Cependant, lorsque que l'on parle de Totty, c'est bien de ce premier album auquel on fait référence. au point où bien généralement, on peut croire qu'il n'y en ait eu qu'un seul et unique.
Internet a changé la donne.
C'est l'histoire de deux frères passionnés de musique qui décident en 1975 de former un power trio de Heavy-rock aux penchants Southern. N'espérant rien des labels parce que leur approche musicale ne suit pas les nouvelles tendances, ils préfèrent prendre le taureau par les cornes et se lancer dans l'aventure.
Ainsi, le collectif alors baptisé Starstream Bodine, investit le studio d'enregistrement de Tulsa, Charity Recording, pour réaliser un premier disque auto-produit. Une carte de visite qu'il pourra présenter aux radios pour une diffusion, ainsi qu'aux maisons de disques dans l'espoir d'une distribution nationale.
Cependant, au bout de six morceaux enregistrés, le batteur George Cooper quitte l'état et plante Dennis Totty (guitares et chants) et son frère Byron (basse et chants). Les laissant seuls, comme deux couillons avec leur instrument, dans le studio. (respectivement une Gibson SG Special avec Vibrola et une Fender Jazz bass de 65).
Bien décidé à ne pas lâcher l'affaire si près du but, ils contactent Roger Roden, le batteur d'un précédent groupe de jeunesse, remontant aux années 60, Cedric. Puis David Blue, du groupe Bliss d'Oklahoma qu'ils apprécient. Ce dernier rejoindra plus tard la fratrie.
Dans un premier temps, seulement cinquante vinyls sont gravés. En raison de finances limitées, la pochette est blanche, avec juste le nouveau patronyme du groupe au milieu : Totty. Quoi de plus évident comme choix sachant que les deux frangins, à l'exception de jouer de la batterie, ont tout fait, de la composition à la production.
En dépit du nombre insignifiant de copies, l'album fait rapidement parler de lui, notamment grâce à quelques radios de l'état qui se sont entichées du disque.
Profitant de l'engouement local, les deux frères créent une société d'édition indépendante, Our First Record Company, et ressortent rapidement leur disque sous une nouvelle couverture utilisant le travail d'un artiste local.
Lorsqu'ils ne les vendent pas à la sortie de leurs concerts, ils partent sur la route avec leur stock de disques pour les proposer à des magasins et à des radios. Si certains sont enthousiasmés, d'autres affichent une certaine réticence vis-à-vis des paroles qu'ils considèrent comme trop religieuses. Totty sera effectivement parfois classé dans le Christian-rock. Toutefois, des radios ouvertement chrétiennes refuseront catégoriquement de passer le disque sous prétexte qu'il est "satanique". Étonnant non ? A savoir que le christianisme évangélique est très fort en Oklahoma, au point d'en faire un des états les plus conservateurs.
Quoiqu'il en soit, c'est un disque de feu, béni des dieux du Heavy-rock. Débordant de guitares talent-tueuses (pas pu m'empêcher... désolé) besogneuses et pertinentes, au son typiquement américain, qui paraît être plus un écho des années 73-75 que le reflet des nouvelles tendances qui émergent de par et d'autres cette année. La musique est aboutie, énergique, et relativement complexe.
Cela débute sur des chapeaux de roues par un instrumental faisant la part belle à des chorus de guitares rageuses pouvant rappeler Point-Blank. On enchaîne sur un Heavy-metal-boogie-rock de bravoure aux parfums du Blue Öyster Cult de 72-73 ; le timbre de voix et la façon de chanter de Dennis Totty évoquent irrémédiablement Eric Bloom. Ce qui évidemment renforce parfois le rapprochement avec le B.Ö.C. Néanmoins, Dennis n'a pas ce côté sombre, cette présence de maître de cérémonie occulte que peut dégager Bloom.
Bien sûr, les frères Totty n'ont pas été formés au rôle de producteur, et en conséquence on regrettera qu'il n'y ait pas eu la présence d'un Sandy Pearlman ou d'un Bill Ham, tout en se demandant quel carton aurait pu alors faire cet excellent opus. Et encore plus s'il avait été soutenu par l'efficace réseau de distribution qui suivait ces deux illustres producteurs. Et qui sait, le paysage musical américain aurait pu, du moins pour cette année, prendre de nouvelles teintes. Néanmoins, l'enregistrement est suffisamment soigné pour être apprécié lors d'une attentive écoute au casque ou sur une sérieuse hi-fi.
Bien des années plus tard, les frères Totty remettent le couvert, et un second opus sort en 1981. En comparaison, "Too" est une déception. En se calant sur un Hard-rock plus droit, carré, entaché de sonorité Heavy-Metal, le groupe a perdu de son éclat et de sa pertinence. Paradoxalement, malgré quelques très bons moments, ce second essai semble trébucher, alourdi par quelques défauts propre à un certain amateurisme, ou un manque d'expérience. Parfois, c'est comme s'ils avaient voulu reprendre quelques recettes mais sans totalement y parvenir, ou du moins arriver à les adapter à leur musique. Avaient-ils épuisé tout leur talent pour leur premier essai ?
En 1994, un Ep, "Rock'n'Okie Roll" (1) est réalisé. Absolument introuvable.
Pour la petite histoire, bien des années plus tard, au début de ce siècle, des personnes ont contacté les frères Totty pour leur demander s'ils avaient encore des exemplaires de ce premier disque. Intrigués par des appels successifs, ils apprennent qu'il est recherché par les amateurs et que sa côte est actuellement à 150 $ sur le marché. Or, eux venaient de les vendre 25 $ pièce.
La côte est montée à 400 $ pièce pour un exemplaire scellé. (et à 250 $ pour le second, "Too")
Il a aussi fait l'objet de quatre rééditions CD sans autorisation. Dont Radioactive Records, tristement connu pour ses nombreuses rééditions, pas toujours de bonne qualité, mises sur le marché sans aucune consultation des concernés. Et donc sans reverser le moindre centime de royalties.
Totty, malchanceux jusqu'au bout, n'a rien touché sur les ventes des rééditions en CD.
Et dire qu'il y a un bon paquet de clowns professionnels et opportunistes qui n'ont que le talent de savoir se trémousser en public (certes, parfois avec brio) et qui pètent dans la soie. Et en plus, ils sont persuadés d'avoir du talent. Y'a pas d'justice en ce bas monde.
♬🎶Toutefois, une fois n'est pas coutume, cette fois-ci une petite entorse à cette rubrique qui est normalement réservée aux groupes n'ayant réalisé qu'un seul disque avant de disparaître. En effet, pour le cas présent, le groupe est parvenu à en enregistrer un second. Cependant, lorsque que l'on parle de Totty, c'est bien de ce premier album auquel on fait référence. au point où bien généralement, on peut croire qu'il n'y en ait eu qu'un seul et unique.
Internet a changé la donne.
C'est l'histoire de deux frères passionnés de musique qui décident en 1975 de former un power trio de Heavy-rock aux penchants Southern. N'espérant rien des labels parce que leur approche musicale ne suit pas les nouvelles tendances, ils préfèrent prendre le taureau par les cornes et se lancer dans l'aventure.
Ainsi, le collectif alors baptisé Starstream Bodine, investit le studio d'enregistrement de Tulsa, Charity Recording, pour réaliser un premier disque auto-produit. Une carte de visite qu'il pourra présenter aux radios pour une diffusion, ainsi qu'aux maisons de disques dans l'espoir d'une distribution nationale.
Cependant, au bout de six morceaux enregistrés, le batteur George Cooper quitte l'état et plante Dennis Totty (guitares et chants) et son frère Byron (basse et chants). Les laissant seuls, comme deux couillons avec leur instrument, dans le studio. (respectivement une Gibson SG Special avec Vibrola et une Fender Jazz bass de 65).
Bien décidé à ne pas lâcher l'affaire si près du but, ils contactent Roger Roden, le batteur d'un précédent groupe de jeunesse, remontant aux années 60, Cedric. Puis David Blue, du groupe Bliss d'Oklahoma qu'ils apprécient. Ce dernier rejoindra plus tard la fratrie.
Dans un premier temps, seulement cinquante vinyls sont gravés. En raison de finances limitées, la pochette est blanche, avec juste le nouveau patronyme du groupe au milieu : Totty. Quoi de plus évident comme choix sachant que les deux frangins, à l'exception de jouer de la batterie, ont tout fait, de la composition à la production.
En dépit du nombre insignifiant de copies, l'album fait rapidement parler de lui, notamment grâce à quelques radios de l'état qui se sont entichées du disque.
Profitant de l'engouement local, les deux frères créent une société d'édition indépendante, Our First Record Company, et ressortent rapidement leur disque sous une nouvelle couverture utilisant le travail d'un artiste local.
Lorsqu'ils ne les vendent pas à la sortie de leurs concerts, ils partent sur la route avec leur stock de disques pour les proposer à des magasins et à des radios. Si certains sont enthousiasmés, d'autres affichent une certaine réticence vis-à-vis des paroles qu'ils considèrent comme trop religieuses. Totty sera effectivement parfois classé dans le Christian-rock. Toutefois, des radios ouvertement chrétiennes refuseront catégoriquement de passer le disque sous prétexte qu'il est "satanique". Étonnant non ? A savoir que le christianisme évangélique est très fort en Oklahoma, au point d'en faire un des états les plus conservateurs.
Quoiqu'il en soit, c'est un disque de feu, béni des dieux du Heavy-rock. Débordant de guitares talent-tueuses (pas pu m'empêcher... désolé) besogneuses et pertinentes, au son typiquement américain, qui paraît être plus un écho des années 73-75 que le reflet des nouvelles tendances qui émergent de par et d'autres cette année. La musique est aboutie, énergique, et relativement complexe.
Cela débute sur des chapeaux de roues par un instrumental faisant la part belle à des chorus de guitares rageuses pouvant rappeler Point-Blank. On enchaîne sur un Heavy-metal-boogie-rock de bravoure aux parfums du Blue Öyster Cult de 72-73 ; le timbre de voix et la façon de chanter de Dennis Totty évoquent irrémédiablement Eric Bloom. Ce qui évidemment renforce parfois le rapprochement avec le B.Ö.C. Néanmoins, Dennis n'a pas ce côté sombre, cette présence de maître de cérémonie occulte que peut dégager Bloom.
Suit
un titre structuré par deux facettes distinctes qui prennent
alternativement le relais : une lourde, au riff simple et banal avec
un chant rageur, l'autre aux accents « jazzy », le tout lié par un
très bon jeu de basse groovy. Le pont est un prétexte à une envolée de guitare
dans le pur style « Nugent en mode charge de la horde sauvage » ou "chasse au bison à dos de mustang".
Le
titre suivant enfonce le clou dans le genre « Nugent » (précisément celui de la
période dorée 75-77, voire celui de "Shut Up & Jam !"), la basse rappelant même celle de Rob Grange
(pour mémoire, le fidèle acolyte du Nuge), avec des refrains
lyriques à la B.Ö.C. Contre-pied pour le coda, avec une atmosphère
« cool-Jazz » enluminée de guitare « wah-wah ».
On
passe en suite à un boogie-rock énergique, coupé d'un long pont
plongeant dans les cauchemars de l'Alice Cooper band de « Killers »,
pour reprendre de plus belle. Après un banal titre Hard-rock (seul
point faible de l'album), on retrouve un Heavy-boogie-rock se
référant – encore - au Blue Öyster Cult. Probablement moins
intellectuel, certainement moins sombre, mais pas moins inventif et
transcendant. Avec en sus, quelques consonances penchant souvent
vers le Southern-rock, notamment celui de Point-Blank, magnifié par
des envolées de guitare n'ayant rien à envier aux Buck Dharma,
Rusty Burns et Ted Nugent, et soutenu par une très bonne base
rythmique basse-batterie.
Bien sûr, les frères Totty n'ont pas été formés au rôle de producteur, et en conséquence on regrettera qu'il n'y ait pas eu la présence d'un Sandy Pearlman ou d'un Bill Ham, tout en se demandant quel carton aurait pu alors faire cet excellent opus. Et encore plus s'il avait été soutenu par l'efficace réseau de distribution qui suivait ces deux illustres producteurs. Et qui sait, le paysage musical américain aurait pu, du moins pour cette année, prendre de nouvelles teintes. Néanmoins, l'enregistrement est suffisamment soigné pour être apprécié lors d'une attentive écoute au casque ou sur une sérieuse hi-fi.
Bien des années plus tard, les frères Totty remettent le couvert, et un second opus sort en 1981. En comparaison, "Too" est une déception. En se calant sur un Hard-rock plus droit, carré, entaché de sonorité Heavy-Metal, le groupe a perdu de son éclat et de sa pertinence. Paradoxalement, malgré quelques très bons moments, ce second essai semble trébucher, alourdi par quelques défauts propre à un certain amateurisme, ou un manque d'expérience. Parfois, c'est comme s'ils avaient voulu reprendre quelques recettes mais sans totalement y parvenir, ou du moins arriver à les adapter à leur musique. Avaient-ils épuisé tout leur talent pour leur premier essai ?
En 1994, un Ep, "Rock'n'Okie Roll" (1) est réalisé. Absolument introuvable.
Pour la petite histoire, bien des années plus tard, au début de ce siècle, des personnes ont contacté les frères Totty pour leur demander s'ils avaient encore des exemplaires de ce premier disque. Intrigués par des appels successifs, ils apprennent qu'il est recherché par les amateurs et que sa côte est actuellement à 150 $ sur le marché. Or, eux venaient de les vendre 25 $ pièce.
La côte est montée à 400 $ pièce pour un exemplaire scellé. (et à 250 $ pour le second, "Too")
Il a aussi fait l'objet de quatre rééditions CD sans autorisation. Dont Radioactive Records, tristement connu pour ses nombreuses rééditions, pas toujours de bonne qualité, mises sur le marché sans aucune consultation des concernés. Et donc sans reverser le moindre centime de royalties.
Totty, malchanceux jusqu'au bout, n'a rien touché sur les ventes des rééditions en CD.
Et dire qu'il y a un bon paquet de clowns professionnels et opportunistes qui n'ont que le talent de savoir se trémousser en public (certes, parfois avec brio) et qui pètent dans la soie. Et en plus, ils sont persuadés d'avoir du talent. Y'a pas d'justice en ce bas monde.
Tracks :
Side 1
01. Thus Saith The Lord — 1:31
02. T-Town Teasers — 2:41
03. Crack In The Cosmic Egg — 5:06
04. Love Down By One Share (Love Song To A Whore) — 4:57
05. I’ve Done Made Up My Mind — 5:40
Side 2
06. Wicked Truth — 4:17
07. Tryin’ To Forget You — 3:47
08. Take Me Away Jesus — 4:59
09. Somebody Help Me — 8:22
Side 1
01. Thus Saith The Lord — 1:31
02. T-Town Teasers — 2:41
03. Crack In The Cosmic Egg — 5:06
04. Love Down By One Share (Love Song To A Whore) — 4:57
05. I’ve Done Made Up My Mind — 5:40
Side 2
06. Wicked Truth — 4:17
07. Tryin’ To Forget You — 3:47
08. Take Me Away Jesus — 4:59
09. Somebody Help Me — 8:22
Dennis
Totty — vocals (01-09), guitars (01-09), piano (01), synthesizer
(01)
Byron Totty — vocals (02, 04, 05, 07-09), bass (01-09), synthesizer (02, 09)
-
George Cooper — drums (01-03, 05, 07, 08)
Roger Roden — drums (04)
David Blue — drums (06, 09)
The Totty Boys — Arrangers, producers
Byron Totty — vocals (02, 04, 05, 07-09), bass (01-09), synthesizer (02, 09)
-
George Cooper — drums (01-03, 05, 07, 08)
Roger Roden — drums (04)
David Blue — drums (06, 09)
The Totty Boys — Arrangers, producers
(1) Okie est un terme qui remonte aux années 30, à l'époque de la grande dépression. Il désignait alors les habitants de l'Oklahoma, précisément les fermiers dépossédés de tous leurs biens, partis chercher du travail ailleurs. Plus particulièrement en Californie, probablement l'état à l'origine de cet attribut péjoratif, moqueur. Par la suite, c'est finalement devenu une fierté revendiquée par les habitants de l'Oklahoma.
C'est vraiment très bon. Fait effectivement penser à BÖC. Malheureusement, prix délirant....
RépondreSupprimerHa ? Apparemment, ce prix absolument dément concerne une nouvelle version remasterisée.
SupprimerIl semble d'ailleurs que depuis quelques mois, il souffle un vent de folie sur les prix de certains CD. Serait-ce une politique pour inciter les gens à préférer le MP3 (ou le Flac) ? C'est à se poser la question.
De nouvelles voitures dites de "moyen de gamme" (le prix, lui, n'est guère moyen ...) ne proposent plus de lecteur CD, mais en lieu et place une prise USB et une prise pour Iphone. (certains vendeurs à la con argumentent que d'ici 5 ans, au plus, le CD n'existera plus. Probablement des fans lobotomisés de haine-air-J.).
Est-ce que cela signifie que bientôt, pour accéder à une certaine qualité auditive, il faudra faire partie obligatoirement d'une frange plutôt aisée de la société ?
Une "culture à deux vitesses" ? Ceux qui n'auront pas les moyens se contenteront de grossiers fichiers ?
Les Frenchy de Back Road auraient-ils détournés cette illustration, pourtant vieille de 40 ans, a leur insu ? Je pose juste la question ?
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RépondreSupprimerLes CD de Radioactive Records semblent disparaître du marché, et il n'y a visiblement plus de nouvelles sorties. Ce label étant connu pour sortir des CD sans consulter aucun des concernés, a probablement dû fermer ses portes.
J'ai trouvé d'ailleurs un petit mot de Denis Totty : "I'm Dennis Totty, of this group"TOTTY". These guys are bootlegging this cd. We are in the process of sueing them. So PLEASE support the musicians and DON'T but this cd. Especially from RADIOACTIVE RECORDS!!! The Totty Brothers thank you for the support, and may GOD bless you!!"
Franchement, je me suis posé sérieusement la question.
RépondreSupprimerCependant, il y a une grosse différence entre les deux. Celle de "Back Roads II" est avenante, accrochant l’œil, et éveillant la curiosité (d'écoute), alors que celle de Totty dégage exactement tous les contraires.
Il faudrait poser la question à Fabrice Dutour.
Je partage tout a fait ton avis Bruno.
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