Un concert qui fête ses 45 ans cette
année, le deuxième album live de John Lennon et l'une de ses dernières
performances live.
Un soir au Madison
Square Garden
Yoko - John - Jerry Rubin |
En
septembre 1971, John Lennon et Yoko Ono
ont déménagé à Greenwich Village à New York et se sont retrouvés dans
l’épicentre de l’activisme politique. Ils vont fréquenter Abbie Hoffman et Jerry Rubin (Lire
son livre «Do It») activistes connus et fondateurs
du Youth International Party (Le
mouvement yippies). Le couple Lennon-Ono commencera à faire des apparitions publiques pour
protester contre la guerre du Vietnam et l’emprisonnement d’Angela Davis. Avec son influence sur la jeunesse et sa
capacité à humilier Richard Nixon, le F.B.I va
commencer à se documenter sur ces mouvements et essayer de trouver un ou des
motifs pour pouvoir expulser John Lennon du territoire américain. Et c’est dans cette
atmosphère plutôt chargé qu’il va enregistrer «Some time in New York city».
Peu
de temps après la sortie de l’album, il est contacté par un de ses amis, Geraldo Rivera, un animateur de télévision américain
qui lui demandera de diriger deux concerts de charité au bénéfice du
Willowbrook home, un établissement pour les enfants handicapés. L’événement s’appellera
«One to one».
Lennon n’était pas le seul sur l’affiche, on
pouvait aussi trouver Stevie Wonder, Roberta Flack et Sha Na Na
(Le Bonheur des Dames américain qui
jouera à Woodstock), mais les prestations des trois derniers n’apparaitront
pas sur la vidéo du concert, ne restera que celle de John
Lennon et son groupe Elephant’s Memory où l’on pouvait trouver le
batteur Jim Keltner (La liste de ses collaborations étant tellement longue, reportez vous à
Wikipédia).
Il y
aura deux concerts dans la même journée du 30/08/1972, un l’après midi et l’autre le soir. Avec un prix des billets
variant de 5 $ à 10 $, les ventes ont permis de recueillir plus de 1,5 million
de dollars. John Lennon lui-même a acheté des
billets de 60.000 dollar qu’il remettra aux bénévoles de la collecte de fond.
Au
premier concert, Lennon peu habitué aux
performances live, présentera un jeu haché manquant totalement d’énergie, il le
reconnaîtra lui-même et dira à la foule : «Bienvenue
à la répétition». Le concert, à la différence de l’album, commencera
par «Power to
the People» que Lennon présentera
avec son humour bien à lui : «Voici une autre
de ces chansons d’un des albums que j’ai fait depuis que j’ai quitté The
Rolling Stones». Mais pour faire un concert, il faut un groupe et l’Elephant’s Memory qui avait déjà participé à
l’enregistrement de «Some time in New York City» et soutenu Lennon dans son combat contre Nixon et les autres
administrations qui cherchaient des motifs pour le faire expulser.
Le
concert en lui-même sera une compilation de ses titres (Comme tous les concerts me direz-vous !),
de «Instant
Karma !» à «It’s so hard» en passant par un beau «Mother»
ou John déclarera que «La
chanson ne concerne pas ses propres parents mais environ 99 % des parents
vivants ou à moitié morts». Beaucoup de titres viennent de «Some time in the
New York City» dont deux «Sisters, O Sister» et «Born in a Prison» chantés par Yoko Ono avec sa voix de crécelle à la limite de la
justesse.
Il y a des fois où l'on se demande ce que la japonaise fout sur cette scène, au moment de «Imagine» elle est assise à coté de John et tous les deux jouent sur un clavier, mais en regardant de plus près, il n’y a pas besoin d’être musicien pour voir que Yoko ne fait que du playback (Bon ! Je n’ai jamais aimé cette nana ! Comme ça c’est dit ! ). Un petit passage par les Beatles avec ce qui reste la seul version live de «Come Together» (Sans parler de celle de Tina Turner).
Il y a des fois où l'on se demande ce que la japonaise fout sur cette scène, au moment de «Imagine» elle est assise à coté de John et tous les deux jouent sur un clavier, mais en regardant de plus près, il n’y a pas besoin d’être musicien pour voir que Yoko ne fait que du playback (Bon ! Je n’ai jamais aimé cette nana ! Comme ça c’est dit ! ). Un petit passage par les Beatles avec ce qui reste la seul version live de «Come Together» (Sans parler de celle de Tina Turner).
Le
final sera grandiose quand le couple sera rejoint sur scène par l’ensemble des
autres stars ainsi que par les organisateurs du concert pour un «Happy Xmas (War is
Over)» avec la voix reconnaissable de Stevie
Wonder qui sortira de la mêlée. Une version que l’on retrouvera sur sa
première compilation «Shaved Fish».
Pour
finir, John Lennon dira de sa performance :
«Le concert de Madison Square
Gardens était la meilleure musique que j'avais jouée depuis la Cavern ou même
Hambourg... C'était juste le même sentiment lorsque les Beatles l'avaient
vraiment réussi.»
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