Quand trois fines gâchettes de la
six cordes se retrouvent sur scène à Tokyo, leurs jeux de guitares se débrident.
G3 un concept qui pète le feu.
John Petrucci |
日本へようこそ (Nihon e yōkoso) bienvenue au Japon, 東京へようこそ (Tōkyō e yōkoso) bienvenue à Tokio. Avez-vous
déjà entendus parler de G3 ? Non… Rien à voir avec un smartphone
de marque coréenne, G3 est un concept de trois guitaristes de
talent mis sur pied par Joe Satriani ancien prof
de guitare qui comptera parmi ses élèves Steve Vai
et Kirk Hammet de Metallica.
Tout en enregistrant des albums solo, il participera en 1988 à la tournée de Mick Jagger
comme soliste. Il collaborera aussi avec le Blue Öyster
Cult, Alice Cooper, mais il sera celui
qui remplacera, très peu de temps, Ritchie Blackmore
au sein de Deep Purple quand ce dernier partira
en claquant la porte. En 1995, il
sort un album aux consonances blues tout
simplement appelé «Joe Satriani» ou apparait Manu Katché à la batterie et pour en faire la
promotion, il va crée G3. G pour guitariste et 3 pour… trois ! Toute une
flopée de bouffeurs de médiator va passer par ce super groupe. Steve Vai et Eric Johnson
ouvriront les hostilités la première année, suivront des noms prestigieux comme
Adrian Legg, Robert Fripp, Michael Schenker, Uli Roth, Brian May, Patrick Rondat, Yngwie
Malmsteen et je m’arrêterais à l’année 2005 où arrive le guitariste de Dream
Theater John Petrucci.
Sur
scène, G3
c’est trois guitaristes qui réalisent chacun trois titres de leurs répertoires
et qui finissent ensemble par trois reprises de grand standard du rock et le
résultat est détonnant.
Place
au invités : John Petrucci le guitariste de Dream Theater entre en scène avec un baiser d’Ecosse «Glasgow Kiss»
suivie d’un «Damage
Control» surpuissant. On trouvera derrière lui à la batterie son
vieux complice de Dream Theather Mike Portnoy.
Steve Vai et Billy Sheehan |
L’extravagant
Steve Vai cheveux au vent prend la suite avec «The Audience is Listening»,
le morceau dont il se sert souvent pour commencer ses concerts et pour ne citer qu’un seul de ses musiciens, Billy Sheehan que je considère comme le meilleur
bassiste rock fera avec Steve Vai un étonnant
chassé-croisé basse-guitare. Il continue de faire voir l’étendue de son talent
avec «Building the Church» et «K’m-Pee-Du-Wee»
malgré un peut de frime dans son jeux de scène, mais la qualité du guitariste
est présente.
Joe Satriani |
Enfin
arrive Joe Satriani l’investigateur de cette
rencontre en personne, quoi de plus normal ! Avec son habituel band ou l’on
peut retrouver le batteur Jeff Campitelli (Considéré comme le 50e meilleur batteur de
tout les temps selon le magazine Rolling Stone), Galen
Henson à la guitare rythmique et le non moins énorme Matt Bissonette à la Bass qui jouera avec Ringo Starr, ELO, David Lee Roth et Elton John.
Et lui aussi va sortir ses titres perso comme « Up in Flames» et «War»
j’aime moins le jeu de Satriani, mais cela n’enlève
en rien de son talent.
Arrive
surement le meilleur moment : le G3 Jam. Avec pour commencer une reprise de «Foxy Lady»
qui aurait pu faire sortir de la tombe le voodoo child, les shredders font
fumer leurs manches de guitare. Suivie par ZZ Top
et «La Grange»
qui, entre les mains des trois guitaristes, est remise à neuf et ne s’écroulera
pas de sitôt. Pour finir, rien d’autre que le classique «Smoke on the Water» qui finit d’envoyer
Ritchie Blackmore en maison de retraite.
G3, un concept pour les fans de
virtuosité guitaristique. A écouter et voir.
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