Fredobert le régional de l’étape
Me
voici dans l’Indre, pas loin du Cher, la région d’Hélène
Gerray. A en croire que le Berry est un vivier de talents cachés.
Pourtant quand je pense à cette région, je ne peux m’empêcher de penser à des
paysans bourrus avec un accent comme Gérard Rinaldi
le chanteur des Charlots s’amusait à imiter et à parodier dans
beaucoup de leurs titres. Mais sur la Capitale, nous sommes des ignorants qui
nous basons sur des clichés bien définis (Ben
oui ! Les corses sont fainéants, les bretons alcooliques, les auvergnats
radins… etc.), pour preuve que le parisien est bête et borné ! (Mais ne faisons pas de généralité !).


Fredobert
Le
blues du Berry

Changement encore de genre avec «La véritable histoire de Noé»
parti sûrement avec Bob Marley en figure de proue, un petit reggae sympa. «Valentin»
et son intro à l’harmonica, une très très belle chanson d’un homme qui va
passer au grade de «Papa» et qui
imagine comment sera la vie d’après, sûrement un titre vécu par l’auteur.
Sortez les balais de batterie, la contrebasse et sur
un rythme jazz «La
complainte du facteur», la misère sexuelle d’un métier, un titre que
tout les hommes de lettres vont oblitérer, des paroles qui amène le rire (Pour l’anecdote, j’ai passé deux fois le
concours de facteur et ce n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire).
«Le cabaret»
une magnifique orchestration sur le thème de la mort d’une salle de spectacle,
d’un réalisme à pleurer.
«Les vacances chez mémé» : Qui n’a pas connu
ça ? C’est frais, ce sont les souvenirs de beaucoup d’entre nous, mais
peu les ont chantés ! «Habemus Papam» Qui veux dire en latin «Nous avons un pape» Son de cloche et de
moto qui démarre, un pape qui joue de la Gibson, qui en a marre de son taf,
démissionne et se barre en Harley. Une vision du Vatican plutôt humoristique
avec sa musique latino.
«Le blues du Berry» : Une chanson
autobiographique, Fred nous parle de sa vie avec sur fond sonore
d’une strato et évidemment sur un rythme blues, un peu de Bill Deraime dans ce morceau. Et pour finir, on
retrouve «Marcel
B.».

Comme
d’habitude, j’ai écris cette chronique en n’écoutant que les CD, donc je me
sauve sur la page du personnage pour lire sa bio (Ben oui ! Je fais parfois tout en dépit du bon sens !). Et
puis pourquoi irais-je voir sa bio puisque résume tout dans la chanson
titre ? Mais son passage par Paris dans les années 90 a laissé des traces
profonde dans son inspiration et cela s’entend. Je tiens à rajouter que Fred à
fait une session guitare sur l’album d’Hélène Gerray
«De l’air !» (Dès que je peux la replacer, je ne me gène
pas !)
Je ne
mâcherais pas mes mots, «Le Blues du Berry» c’est frais, c’est
parfois drôle, parfois élégiaque mais surtout touchant.
Fred Daubert c’est du très bon ! Fredobert
c’est du très grand !
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