dimanche 4 décembre 2016

LE DEBLOCNOT SE PRÉSENTE !




De la lecture cette semaine avec Luc qui a dévoré pas moins de deux polars ! Le premier "criminal loft" d'Armelle Carbonel qui pousse la télé réalité à son extrême: 8 condamnés à mort, tous aussi dangereux et psychopathes les uns que les autres, enfermés dans un huis clos sous les caméras, le public vote et un candidat est éliminé toutes les semaines. Le vainqueur sera gracié les autres feront un tour sur la chaise électrique, Science-fiction ? Pas si sûr, en tous cas c'est plutôt bien écrit et original.

Le deuxième est un chef d'œuvre signé d'un maître du roman noir : Jim Thompson. "Pottsville 1280 habitants", qui fut adapté au cinéma par Bertrand Tavernier ('coup de torchon" en 1981).  Immoralité, vulgarité,  cynisme,  corruption,  racisme,  violence, tout y passe dans ce roman  riche en humour noir et en rebondissements.

Du blues  mardi avec Rockin' qui nous présente un vieux routier de la scène américaine Mark Cameron, d'abord folkeux il est tombé dans la marmite du blues voici une décennie et ce songwriter chanteur guitariste se débrouille plutôt bien : son blues rock  teinté de funk, soul, country ou  boogie a tout pour séduire l'amateur.

Mercredi, c'est Bruno qui pour une fois délaisse les jolies blueswomen  pour se consacrer au dernier album de Paul Gilbert et son hard rock cultivé sachant autant pratiquer le riff qui tue que l'humour et la dérision . Nostalgiques de Van Halen, Ted Nugent, Kiss, Thin Lizzy, Grand Funk Railroad, foncez!

Jeudi, on retrouve Pat tout de cuir noir vêtu pour nous parler du live de 1995 du regretté Alain Bashung "Confessions publiques", un double album en public  qui égrène les succès de "Vertige de l'amour" à  "Madame rêve" et qui donne  un très bon live made in France.

Samedi, 2500ème article du Deblocnot ! Au menu musique moderne tout public et pétulante avec un soupçon de nostalgie. Place au prolifique Philip Glass dans tous les genres : classiques, B.O. diverses, copains de Bowie et Patti Smith. Là c'est sa seconde symphonie pour un max d'instruments divers et variés. À écouter sans modération les petits matins moroses. Au fait, c'est Claude qui tient la plume et une chef d'orchestre américaine qui fait voltiger les notes : Marin Alsop… Un sacré numéro et une obstination sans limite cette drôle de dame !

3 commentaires:

  1. Quelle semaine mes amis ! Quelle semaine ! :-)

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  2. Reconnaissons qu'il y en a de plus fastes que d'autres. Moi celle là m'aura en tout cas bien botté ! :-)

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