De
la lecture cette semaine avec Luc qui a dévoré pas moins de deux polars ! Le
premier "criminal loft" d'Armelle Carbonel qui pousse la télé
réalité à son extrême: 8 condamnés à mort, tous aussi dangereux et psychopathes
les uns que les autres, enfermés dans un huis clos sous les caméras, le public
vote et un candidat est éliminé toutes les semaines. Le vainqueur sera gracié
les autres feront un tour sur la chaise électrique, Science-fiction ? Pas si
sûr, en tous cas c'est plutôt bien écrit et original.
Le
deuxième est un chef d'œuvre signé d'un maître du roman noir : Jim Thompson.
"Pottsville 1280 habitants", qui fut adapté au cinéma par Bertrand
Tavernier ('coup de torchon" en 1981).
Immoralité, vulgarité,
cynisme, corruption, racisme,
violence, tout y passe dans ce roman
riche en humour noir et en rebondissements.
Du
blues mardi avec Rockin' qui nous
présente un vieux routier de la scène américaine Mark Cameron, d'abord folkeux
il est tombé dans la marmite du blues voici une décennie et ce songwriter
chanteur guitariste se débrouille plutôt bien : son blues rock teinté de funk, soul, country ou boogie a tout pour séduire l'amateur.
Mercredi,
c'est Bruno qui pour une fois délaisse les jolies blueswomen pour se consacrer au dernier album de Paul Gilbert et son hard rock cultivé sachant autant pratiquer le riff qui tue que
l'humour et la dérision . Nostalgiques de Van Halen, Ted Nugent, Kiss, Thin
Lizzy, Grand Funk Railroad, foncez!
Jeudi,
on retrouve Pat tout de cuir noir vêtu pour nous parler du live de 1995 du regretté Alain Bashung
"Confessions publiques", un double album en public qui égrène les succès de "Vertige de
l'amour" à "Madame rêve"
et qui donne un très bon live made in
France.
Samedi, 2500ème article du Deblocnot ! Au menu musique moderne tout public et pétulante avec un soupçon de nostalgie. Place au
prolifique Philip Glass dans tous les genres : classiques, B.O. diverses, copains de
Bowie et Patti Smith. Là c'est sa seconde symphonie pour un max
d'instruments divers et variés. À écouter sans modération les petits matins moroses. Au fait,
c'est Claude qui tient la plume et une chef d'orchestre américaine qui fait
voltiger les notes : Marin Alsop… Un sacré numéro et une obstination sans limite cette drôle de dame !
Quelle semaine mes amis ! Quelle semaine ! :-)
RépondreSupprimercomme chaque semaine Vincent!
SupprimerReconnaissons qu'il y en a de plus fastes que d'autres. Moi celle là m'aura en tout cas bien botté ! :-)
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