dimanche 13 novembre 2016

BEST OF SANS TRUMPERIE



Lundi : Super Philou nous parle d'un éphémère supergroupe des années 90 Beckley-Lamm-Wilson - respectivement membres de America, Chicago et Beach Boys ; vu le pedigree des 3 lascars, le résultat est carrément décevant, "passe partout et inoffensif" selon notre expert en west coast  music. Reste la voix superbe de Carl Wilson pour son dernier enregistrement...

Mardi : du blues rock  avec Rockin et les ricains de l'Apocalypse Blues Revue, dont 2 membres du groupe de hard Godsmark. C'est plutôt pas mal dans le genre hard bluesy, avec une bonne reprise des Doors pour finir ; à réserver  toutefois aux  amateurs de blues viril...

Mercredi : En parlant de viril voici Bruno, ses tiags et ses tatouages... Bruno qui a écouté le nouveau Doyle Bramhall, le premier en solo depuis 15 ans  pour ce sideman renommé (Clapton,  Sheryl Crow, Tedeshi Trucks...) ; un bel album riche en guitares et en ambiances pour ce tombeur, en effet vous lirez également un paragraphe sur sa vie sentimentale tumultueuse.  D’ailleurs, depuis, Bruno nous a quitté, pour un meilleur salaire chez Closer...

Jeudi : Pat se replonge dans ses souvenirs de jeunesse, back en 1982 avec "Quoi faire", album de Charlélie Couture qui surfe sur le succès  du précédent  ("Poèmes rock") avec toujours cette voix à nulle autre pareille et ses histoires  du quotidien où le blues n'est jamais loin. 

Vendredi : séance ciné avec Luc qui a revu Collatéral de Michael Mann (2004) avec son sosie, Tom Cruise, enfin c'est du moins ce que Luc croit, on n'a jamais osé  lui dire qu'il serait plutôt plus proche de Dominique Pinon (j'adore cet acteur !!). Collatéral en tous cas s’avère un excellent polar riche en action et filmé de main de maître dans Los Angeles. 

Samedi, Claude nous la joue people avec les aventures tumultueuses et galantes de Gabriel Fauré. Fin du XIXème, le compositeur passe du bon temps au bord des flots à Sainte-Adresse en compagnie des impressionnistes et écrivains modernistes, et courtise Agathe. Poireautant avant que la demoiselle accepte les fiançailles, il compose un autoportrait musical de ces années-là sous forme d'un quatuor pour piano et cordes N°1 : un chef d'œuvre de joie de vivre, de tendresse et d'humour. Il le finira juste à temps avant qu'Agathe le plaque après avoir dit oui. Pas cool et reine de l'indécision. Du coup : deux ans de spleen avant la création !
On se quitte avec Léonard Cohen , auquel nous rendrons hommage bientôt :


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