Michael VAN MERWYK, voilà un Allemand qui est en train de se faire un nom à travers toute l'Europe. Déjà parce qu'il a accompagné des artistes tels que Big Daddy Wilson, Jimmy Johnson, Jeff Healey, Sue Foley et récemment Larry Garner avec lequel il a réalisé un disque ("Upclose and Personnal"), d'égal à égal, mais aussi parce qu'il parcourt le continent, d'un extrême à l'autre, et que la bonne tenue de ses prestations, et de sa musique, ne laisse personne indifférent. Ses disques impeccables servent à asseoir et à pérenniser cette réputation méritée.
Il qualifie sa musique d'"American Music - Euro Style" - un clin d’œil à Clarence Gatemouth Brown qu'il admire -, évitant ainsi de trop la classifier. Cela bien qu'il soit évident que son âme et ses racines soient bien attachées au Blues (sous toutes ses formes). Même s'il ne cache pas qu'il écoute aussi bien Howlin' Wolf, John Lee Hooker que Black Sabbath et Mike Ness, en passant par Gabor Szabor et John Martyn, et qu'il se dise ouvert à toutes les musiques du Monde.
Cependant, lorsqu'il joue, Michael VAN MERWYK reste totalement enraciné dans le Blues. Un Blues tranquille qui ne manque pas d'assise ; un Blues velouté qui ne manque pas de force, d'assurance. Un
blues qui n'a que faire des clivages et des étiquettes. D'ailleurs,
si "New Shoes" débute par un Blues-Rock un tantinet Funky,
la seconde piste, "Warm", se love dans la Blue-eyed Soul,
alors que "Lullaby" se pavane dans une folk-song un rien
méditative, paraissant flotter sur des nuages d'été. Alors que le
titre éponyme nous transporte dans un club enfumé perdu quelque part dans le Delta du Mississippi, pas trop éloigné de New-Orleans.
Et
que dire de "Desire" ? Si ce n'est qu'il sent autant
les effluves des potions d'une maîtresse Vaudou que les reptations
d'un python à l’affût, alors que "Lonely Days"
pourrait bien se glisser dans le répertoire du Mardi Gras de la
ville du croissant.
Et "Ain't no Use" ? Celui-la charrie la poussière et la chaleur du Texas, via son Blues-rock paresseux et fier, avec un petit dérapage d'un duo de slides pimentées.
Et pour finir, avec "Leaving", Van Merwyk s'offre même le luxe de clôturer l'album par un country-blues de qualité. Tout seul, à l'ancienne, sans l'aide de personne.
Et "Ain't no Use" ? Celui-la charrie la poussière et la chaleur du Texas, via son Blues-rock paresseux et fier, avec un petit dérapage d'un duo de slides pimentées.
Et pour finir, avec "Leaving", Van Merwyk s'offre même le luxe de clôturer l'album par un country-blues de qualité. Tout seul, à l'ancienne, sans l'aide de personne.
La
voix de baryton léger de Van Merwyk alterne au besoin le velours
avec le rugueux, et même si elle n'a pas l'accent du Deep-South,
elle pourrait très bien avoir été forgée outre-Atlantique.
Finalement, on est bien loin d'un climat teuton auquel on pourrait légitimement s'attendre. Au contraire, "New Shoes" irradie plutôt la chaleur moite des état du Sud des USA, du Texas à la Louisiane. Ce serait presque le produit d'un voyage musical initiatique qui serait passé par les villes d'Austin, Baton Rouge, Claksdale, Memphis et New-Orleans.
Les
guitares organiques, la mandoline, la Lap-steel, le Weissenborn, et autres
dobros ne font que renforcer cette douce sensation.
01. Won't Get Any Better (3:12)
02. Warm (4:32)
03. Happy Man (3:39)
04. Lullaby (3:58)
05. New Shoes (2:42)
06. At Least Some Day (3:08)
07. Desire (5:35)
08. Lonely Days (1:52)
09. Heal My Wounds (4:11)
10. Ain't No Use (7:00)
11. Leaving (2:16)
01. Won't Get Any Better (3:12)
02. Warm (4:32)
03. Happy Man (3:39)
04. Lullaby (3:58)
05. New Shoes (2:42)
06. At Least Some Day (3:08)
07. Desire (5:35)
08. Lonely Days (1:52)
09. Heal My Wounds (4:11)
10. Ain't No Use (7:00)
11. Leaving (2:16)
Extraits
Trailer
Article paru initialement dans la revue BCR
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