mercredi 23 décembre 2015

Cadeaux de dernières minutes



T'es à la bourre ? T'as bossé comme un chien, t'as pas eu une minute à toi et il faut en plus que tu déniches des cadeaux avant le 25, pour éviter l’opprobre ? Tu as déambulé ("comme un robot dans les couloirs du métro...") sans rien trouver de sympathique ou d'original ? Tu n'as pas vraiment envie de courir à droite et à gauche, sans l'assurance de trouver un truc adéquate ?
T'inquiètes, Le Deblocnot' va t'aider dans la quête du cadeau magique (non, pour l'Graal, faudrait demander ailleurs... ). T'es prêt ? Dans les startings blocks ?
Fire !

Paul PERSONNE "Electric Rendez-vous"



"Ce double aurait pu s'intituler "Mon Nom est Personne" (1) tant il y a des bastos qui fusent de toutes parts... ainsi que quelques baffes magistrales."

"Paul Personne a réalisé là, avec l'aide notable de "A L'Ouest", un fameux double-live. De ceux qui respirent l'authenticité, et surtout que l'on prend plaisir à écouter, que l'on remet bien volontiers dans le mange-CD bien que l'on connaisse déjà toute la discographie des auteurs."
Un incontournable de l'année. Et en plus, il y a un DVD d'un concert en prime.
La chronique (lien/clic)
Manu LANVIN & The DEVIL BLUES
"Son(s) of the Blues - Tour Edition"





Naannn... pas celui de 2014, mais celui qui est sorti cet automne, enrichi d'excellents bonus tracks (une fois n'est pas coutume). Le "Tour Edition" avec une excellente version du  "Freedom" de Richie Havens, un nerveux "Do it For Me", le célèbre "Summertime" de Gershwin en mode Deep-Swamp et un "$ In God we Trust $" avec des paroles aux p'tits oignons. Si ces nouvelles pièces annonce la couleur d'un futur CD, il promet d'être chaud-brûlant.
Plus un DVD de leur prestation au festival "Cognac Blues Passions". Blues, blooze & Rock'n'Roll ! Manu se livre à donf, sans se ménager, soutenue par Jimmy Montout (qui commence, non sans raison, à se faire un nom) et la ravissante Antonella Mazza qui maltraite sa contrebasse telle une "femme au bouclier" au combat. (Rockin' m'a avoué qu'il rêverait prendre la place de la contrebasse ; mais ne le répétez pas, sinon Luc va piquer une crise de jalousie). Le seul regret du DVD, c'est qu'il ne soit pas un p'tit peu plus long.
Manu Lanvin c'est d'abord une voix. Une voix en or qui pourrait aisément représenter le real Blues du XXIème siècle. Et c'est aussi un authentique performer.
Gary Clark Jr ? Peuh ! Petit joueur ! Nous, on a Manu Lanvin, et lui ne se compromet pas avec quelques incartades sirupeuses.
La chronique de la 1ère édition (lien/clic)
SCORPIONS  "Tokyo Tapes"



Oui, ce n'est pas d'une première jeunesse, mais là, c'est la réédition de la mort-qui-tue. Remasterisé et en version intégrale, soit avec "Polar Night" (le hold-up Hendrixien). Un "must have".
Et si jamais, il y a aussi le faramineux "Lovedrive". Et pour ceux préférant le format Heavy-Metal, "Blackout"

"Mes ami(e)s, il n'y a pas de mots assez forts pour traduire, ..., l'émotion que l'on ressentira nécessairement face aux montagnes d'archives rares ou souvent inédites qui s'étalent au gré de tous ces albums.
Chaque disque a été soigneusement retravaillé pour nous offrir l'essence même de ce qu'il était au moment de sa (naissance) publication. L'intérêt historique de chacun d'eux est ainsi démontré grâce au nombre des documents qui les agrémente individuellement. "
"Un noël avant l'heure en quelque sorte, et pour quelques 16 euros en moyenne l'unité, voilà ce qui s'appelle savoir se faire plaisir. Du viagra ? Pas pour moi :-)"
"Vous en aviez rêvé, SCORPIONS l'a fait."

La chronique des rééditions (clic/lien)
Philooouuuuuu....
Hollywood Vampires


Vous ne savez pas ce que c'est ? Vous revenez d'un long séjour en Antarctique ? Hollywood Vampires ? Le club pour Alcooliques Avérés et Authentiques, créé par Vincent Furnier dans (mezzanine du Rainbow à Los Angeles) ? Non ? Tant pis.
Ce Hollywood Vampires regroupent Alice Cooper, Joe Perry et Johnny Depp et est produit par Bob Ezrin.
Certes, le disque est, dans son ensemble, assez décevant dans le sens où l'affiche alléchante nous faisait miroiter quelques chose de plus fort et de magique. Cependant, s'il s'était s'agit d'un nouveau et frais combo de jeunes inconnus, on aurait crié au génie. Enfin, au moins à un groupe plus que prometteur.

"Démarche un brin nostalgique (à leurs âges, six dizaines bien frappées, y z’ont bien le droit) de mecs qu’ont plus grands choses à prouver, le but était de se prendre du bon temps, bien rock’n’roll. Inégal forcément, mais franchement, y’a pas à rougir."
The Chronique (lien/clic)
Devil City Angels



A cibler pour tous les nostalgiques du Glam-rock US et du Hair-metal 80's. (Ouais, mais en mieux). Un "super-group" composé d'ex-L.A. Guns, Poison et Cinderella.

"Le bon point pour ces zozos, c'est qu'à aucun moment on nous sert un réchauffé de Poison, L.A. Guns, ou Cinderella... Certes pas de surprises mais indéniablement du bon Heavy-rock, une espèce de Glam-rock qui s'acoquine avec du Sleaze en smoking. ..., ce collectif s'est forgé et consolidé sur la scène, éprouvant par la même occasion ses nouvelles compositions, avant de rentrer en studio."
The Chronique ici (lien/clic)

The SHEEPDOGS "Future Nostalgia"


Bon, là, sincèrement. Pour les mélomanes férus de bonnes vibrations millésimées 70's et de bon Rock mi-roots mi-Heavy-rock, c'est l'idéal. Un des meilleurs disques de l'année (sans déc')

"Le Sheepdogs cru 2015 est plus que jamais ancré dans le Rock des 70's, dans celui donnant l'impression de sortir d'un milieu rural, où l'on cultive dans les champs des Fender, des Gibson et des amplis Marshall de contrebande. 
C'est Creedence Clearwater Revival interprété par Coney Hatch, c'est Hazy Malaze fusionnant avec Bachman-Turner-OverdriveLynyrd Skynyrd avec Neil Young(...), Ponderosa (1st) s'accouplant avec Moxy (ou même tout seul), l'Allman Brothers Band ressuscitant Silverhead
David Gogo reprenant Wett Willie, Tom Petty qui reforme James Gang"
La chronique (lien)
RED BEANS & PEPPER SAUCE
"Hot & Spicy"

"Un super disque, qui explore toujours les territoires du Blues, du Rock, du Funk, mais sans les mixer ensemble. Plus cohérent, moins dispersé. Des titres plus raccourcis, plus heavy, on joue moins sur les ruptures ou les échappées solitaires. Il ne faudrait pas oublier celle qui pose sa voix sur tous ces titres, Jessyka Aké, très féline, puissante"

"Un groupe qui est à la croisée de divers genres, le rock' 70, le blues, le funk, le blues rock à  belles guitares, et qui synthétise donc un peu tout ce que nous aimons. HOT & SPICY, finalement tout est dans le titre, "chaud et épicé" voila qui définit bien ce nouvel opus à la jaquette superbe

Et en plus c'est du Made In France (Fabriqué en France). Et rien à voir avec la variét' que l'on impose à la télévision.
La Chronique épicée (lien/ici)
Zakk Wylde
Buddy GUY "Born to Play Guitar"


Après quelques légers égarements, Buddy Guy revient aux fondamentaux... ou presque. Il y a bien toujours une empreinte Rock, Buddy avouant, un peu avec malice, avoir beaucoup appris de ses amis qui ne cessaient de vouloir l'inviter sur scène pour jammer. Lui, préférant parfois rester spectateur et apprendre.

"Un formidable album qui pourrait bien faire se rhabiller pas mal de jeunots, qu'on se le dise dans les chaumières, Buddy est toujours là et nous offre un des plus beaux album de 2015. Ce mec devrait être vénéré et honoré, faire le 20 heures et être reçu à l'Elysée quand il passe en France, mais non, continuons dans l'inculture et préférons nous intéresser au pucelage des One Direction et de Justin Bieber et aux gros nichons de xx (marquez ici le nom de la bimbo ereneubi ou de la tarée de la télé réalité de votre choix). Fuck them all'."
The Blues-chronicle (lien/par là)
Rockin' avec la liste des chroniques à faire 
58 SHOTS
"Don't Mess with the Lion"



Du Heavy-Rock de qualité "Made in France" aussi (fait chez les fromages-qui-puent").

"Ces lascars ne cachent pas leur ancrage dans le rock des seventies, le seul, le vrai, et citent volontiers comme groupes de chevet Led Zeppelin, Deep Purple, AC/DC. Après écoute je rajouterai volontiers à cette liste ZZ Top, Rory Gallagher, Lynyrd Skynyrd, Bad Company, Free, les Black Crowes, Pat Travers, Black Sabbath, Rose Tattoo, Foghat, les Quireboys. Bref du bon vieux Classic-rock avec de fortes touches heavy blues, southern ou boogie."

"Alors Play it loud and enjoy, Rock'n'Roll is not dead!"
The chronicle (c'est ici/lien)
DELTA DEEP


Sincèrement, c'est loin d'être l'album de l'année. Cependant, il n'est pas dénué de qualité, et surtout, c'est le présent idéal pour le fan (ou même le simple amateur) de Def Leppard; Et peut-être une porte ouverte sur le Blues (ou plutôt Blues-Rock) pour le fan lambda de gros Heavy-Rock mainstream.

"Phil Collen a ressenti le besoin de se mettre au vert.... monte le projet d'un groupe qui serait son terrain de jeu pour jouer ... Son Blues, soit un Blues fortement imprégné de Heavy-rock genre Whitesnake première époque, de Hard-blues US millésimé 70's, et de Heavy-blues-rock post 80's. Bref, on reste dans du lourd. "

" ... le disque, qui a su se tenir éloigné des productions clinquantes et exubérantes propres à Def Leppard, tient la route, et parvient parfois même à surprendre grâce à une poignée de bons titres méritant amplement une exposition et le soutien des médias. "
Sa chronicle (t'y clic là)

LITTLE BOB BLUES BASTARDS 

"Howlin'"



Un p'tit "Little Bob", ça fait toujours plaisir. Valeur sûre du Rock Français (et même plus) depuis des lustres. Difficile de se tromper.

"S'il n'en reste qu'un il sera celui là! Roberto Piazza dit Little Bob sort à 70 ans son 15 eme album studio (+ 5 live), une histoire d'amour avec le rock'n'roll"

"Voila un opus trés bluesy, un de mes préférés dans la discographie du Bob -même si je ne les connais pas tous - comme d'hab plein de fougue, le rock'n'roll ça conserve..., un album à l'image du bonhomme , droit dans ses santiags et sans compromission,... , et c'est comme ça qu'on l'aime. Longue vie Little Bob ! Long life rock!"
La Chronicle (lien/clic dessus)


Sonia
BAD COMPANY Deluxe
"Bad Company" et "Straight Shooter"



Comment ? Est-ce possible ? Vous avez des potos, ou d'la famille, qui ne connaissent pas Bad Company ? Ils n'écoutent pas de musique ? (ceux branchés sur la muzak et sur la soupe lobotomisante ne peuvent évidemment pas rentrer en ligne de compte). Ça tombe bien : les deux premiers disques ont été réédités en version Deluxe. C'est-y pas un beau cadô ça ? Heingue ? De plus, miracle, alléluia, il y a quelques titres inédits !

"évidemment, les rabat-joie ne manqueront pas de souligner que "Bad Co" et "Straight Shooter" ont déjà été réédités en versions remastérisées et que tout cela n'est qu'un moyen de soutirer encore un peu de pognon aux fans. C'est pas faux, mais ces deux nouvelles rééditions proposées par Rhino valent vraiment le détour : digipack luxueux (ça change des ridicules pochettes maigrichonnes), livrets bien fournis en anecdotes et en photos rares, son remarquable.  
Comme nous le savons tous, trop souvent les éditions Deluxe sont remplies d'erreurs et d'oublis incroyables ou parfois, elles sont complètement inutiles. Ici, ce n'est pas le cas et je tiens à souligner la qualité du livret d'accompagnement, l'exactitude des informations et la richesse des notes de pochette.
De toute façon, des morceaux inédits de BAD COMPANY ça ne se refuse pas !!!!"

Chronicles (liens) : "Straigh Shooter" et "Bad Company"
for Sonia
Joe SATRIANI 
"Shockwave Supernova"


Pour les fêlés du manche, les frappa-dingues de la guitare électrique Rock, les accros à la virtuosité, les obsédés de la technique. Oui, mais là où certains s'évertuent à ne jouer que des pièces techniques et démonstratives, il y en a un qui sait faire la différence. Notamment parce que pour lui la technique reste avant tout juste le moyen de parvenir à construire de nouvelles harmonies. Cela, en essayant d'avoir une trame qui soit attrayant pour le novice ou le profane. Bref, que cela soit autant que possible accessible même à ceux qui n'ont aucunes idées de la façon dont il faut s'y prendre pour tenir une guitare.

"Joe ne tricote plus aussi sauvagement que par le passé, préférant privilégier le groove, l'ambiance du morceau joué, les sons et la mélodie. Mais surtout, depuisBlack Swans and Wormehole Wizards,SATCH' a d'abord pris le soin d'accorder d'avantage de place aux musiciens qui l'accompagnent."
The Chronicle (lien/clac)

Sonny LANDRETH 
"Bound in the Blues"

T'as un pote qui fan du jeu en slide ? J'ai ce qu'il te faut : l'incroyable Sonny Landreth.

"C'est indéniable, Sonny Landreth fait partie des fleurons de la slide guitar. C'est un esthète doublé d'un passionné, toujours à la recherche de nouvelles techniques pour faire évoluer la slide-guitar, étudiant même de nouveaux open-tuning. C'est un missionnaire du bottleneck."

"Sonny Landreth, le funambule de la slide, l’esthète du bottleneck, le maître-artisan de l’open-tuning,... "
"... Certainement, son disque le plus Blues, mais aussi le plus sombre, le plus boueux.
     A mon sens, ce n'est pas le meilleur album du Louisianais (1), mais, indéniablement, c'est un très bon disque, qui paraît être enregistré à l'ancienne. En analogique, pour garder un son chaud, organique et boisé. "
Pat (avec une de ses nombreuses grattes
Jeff BECK "Live + "



Toujours dans les guitar-heroes, et là, on touche à la légende. Un des Grands dont la carrière remonte aux années 60 (ils commencent à ne plus être très nombreux)  : Jeff BECK. Et pour cette année, El Becko nous sert un live "Bigger than life".

"Ce CD est classé dans la catégorie "Rock" (actuellement tiroir un peu fourre-tout). Cependant, suivant les morceaux, les instants, il aurait très bien pu être rangé dans celle du "Blues-Rock", du "Jazz" ou même du "Hard-Rock". Car, avant tout, Jeff Beck joue du "Jeff Beck"."

"Encore un live de Jeff Beck !? Oui, cependant il faut bien admettre que ses prestations valent leur pesant de cacahuètes. Ce vieux flibustier étant capable d'attirer l'attention du public grâce à sa versatilité, son incroyable facilité à improviser, et aussi grâce non seulement à son immense répertoire, mais aussi grâce au choix pertinent de quelques reprises qui viennent épicer ses concerts. Des reprises parfois surprenantes dans le sens où rien ne semble faire peur à cet authentique guitar-hero. En effet, El Becko n'a aucun a priori, ou crainte, pour s'attaquer à des Blues poussiéreux, de la Pop sucrée, ou de grands thèmes classiques. Et puis, chaque live de Jeff Beck est différent."
Chronicle (lien/clic)
euuhhh... c'est, c'est
KING KING 
"Reaching for the Light"

Un nouveau groupe de Blues-rock est sur la place. Et celui risque fort de marquer de son empreinte cette décennie. Les écossais arrivent à allier Rock, Soul et même quelques soupçons de Pop sans jamais renier leur mariage avec le Blues (certes, un Blues plutôt British que du Delta, de Chicago ou du Texas).

"Ce collectif d'écossais ... cultive un Rock racé et tempéré.
Un Rock exsudant à grosses gouttes le British-Blues (plus particulièrement celui de Fleetwood Mac) et le Hard-Blues de Free. ...
Exercice difficile, carrément une épreuve passée avec mention ; notamment pour la compréhension du feeling d'origine, plus la capacité à le reproduire sans le dénaturer.
L'influence de Paul Rodgers transparaît d'ailleurs dans le chant ... ; un chant que l'on pourrait décrire comme une fusion de Paul Rodgers, de Joe Bonamassa et de Robert Palmer. Un chant qui sait aussi bien se faire rageur, mordant, que tendre, fondant et émouvant sur des pièces de Soulful chargé d'un feeling dense. 
Plus généralement, l'influence de Free et de Bad Company, voire de l'oeuvre global de Rodgers, resurgit parfois au détour d'un pont, d'une rythmique ou d'un break."

"Ce n'est pas par hasard si, aux British Blues Awards, King King a remporté le titre de meilleur groupe et de meilleur disque sur deux années consécutives (5 victoires au total, sans compter diverses distinctions dans la presse anglaise).
Et ce n'est pas cet album qui va ternir leur réputation. "
Une chronicle au whisky (lien)
Steve EARLE & The DUKES
"Terraplane"

Où quand Steve Earle lâche la Country pour se consacrer au Blues. Un Blues roots, rêche, terreux, poisseux.

"Une surprise fort agréable tant la qualité est au rendez-vous.
Il s'agit d'un blues qui a tourné le dos à la facilité et aux sirènes du Rock pour retrouver sa vraie nature. Ou du moins une nature nettement plus proche d'un Blues rugueux d'après-guerre dénué de fioritures et de babillages. D'un Blues dont les attributs auraient très bien pu séduire Chester Burnett. "

 "Pour ainsi dire, on aurait presque là un disque ouvrant la voix à un Revival d'un Blues qui n'a toujours pas rompu le cordon ombilical avec le Delta et qui commence à s'encanailler avec celui des mauvais garçons de la ville, friands de sons plus épais et baveux, salis par des amplis aux lampes fatiguées. (Effets quelquefois renforcés par un discret Tremolo). Pas très loin donc d'un Too Slim & TheTaildraggers, parfois d'un Omar Dykes"
Chronicle (lien/clique)


"L'étrange Noël de monsieur Jack"
The DEAD DAISIES 
"Revolucion"

"Désormais, le sextet s'est recentré sur un Rock un tantinet plus conventionnel mais qui a toujours ce discernement de ne pas se perdre dans des démonstrations techniques (ou pseudo-techniques) inadéquates et stériles.Dorénavant, le côté Sleaze et Heavy-rock est bien plus mis en avant. Ce qui devrait satisfaire les adeptes d'un Rock sans concessions, sans fioritures et sans faux-cols, et qui se passeraient bien des colorations Blues et Soul."

" ce combo est un repaire de filous qui savent comment appâter le poisson. En effet, ils la jouent fine en balançant en deuxième pièce d'artillerie, un brûlant  « Evil », de Willie Dixon. Oui mais attention, un « Evil » version Cactus ! Oui, celle figurant sur le troisième opus, « Restrictions ». Avec une guitare qui fuzze et part dans des larsens comme celle de Jim McCarthy, solo torturé avec "guitare hurlante face à l'ampli" y-compris "
Chronique (aucunement révolutionnaire) lien
BETH HART 
"Better Than Home"

Peut-être moins bon que les deux skeuds réalisés avec Joe Bonamassa, mais plus original (pas de reprises). Et bien meilleur que son bancal "Bang Bang Boom Boom", et plus personnel. Idéal pour les romantiques ; les filles adorent ...

"  "Better Than Home" est comme un chemin débutant par une atmosphère plutôt Soul, foulant du pied parfois le Gospel, puis gravissant  quelques sommets Rythmn'n'Blues avant d'entamer une douce descente plus mainstream pour finir dans un lieu boisé."

Souvent, ce "Better than Home", se manifeste comme un cri qui vient du cœur, de l'âme. Non pas une complainte, mais un souffle, un prāṇa, chaud et vivant, qui s'adresse tant à l’inconscient qu'au conscient. "

"Avec "Better Than Home", Beth Hart prouve, pour ceux qui en doutaient encore, qu'elle est bien une artiste à part entière, authentique et majeure."
One chronicle "better than ..." (lien)
"Le Père Noël contre les Martiens" (lien)
Samantha FISH 
"Wild Heart"

La "petite fille" de Kansas City revient avec un nouveau disque qui pourrait bien être plus tard qualifié en tant qu'album de la maturité ; à moins, qu'elle ne fasse encore mieux la prochaine fois.

"En dépit de quelques bons sursauts assez électriques, l'ensemble de cet album est paré d’une aura nettement plus roots qu’auparavant"

 "Il y a tout juste deux ans, la petite frimousse blonde et avenante de Kansas City avait assez surpris avec sa maîtrise d’un Heavy-blues fardé de Fuzz. Aujourd’hui, elle dévoile une autre facette, nettement plus acoustique où elle excelle tout autant. Sans en faire des tonnes, en laissant bien respirer sa musique, elle parvient à faire ressortir l’émotion et à y imprimer son caractère. Cette petite a du talent.
Sans tourner le dos au Blues, Samantha Fish élargit son champs d'action, et confirme son statut d’espoir montant."
Une chronicle (lien/clic)
Warren HAYNES "Ashes & Dust"
featuring Railroad Earth




Pour les amoureux des sons boisées, des moments intimes au coin du feu, des atmosphères plus détendues sentant bon la campagne, le dernier Warren Haynes.
Warren a délaissé ses Gibson (enfin, pas totalement) pour empoigner quelques bonnes grattes folks.
Haynes tisse une sorte d'Americana personnelle où on y retrouve pêle-mêle Country, Blues, bluesgrass, racines celtiques et folk. Avec mandoline, violon, piano, bouzouki, dobro, banjo, clarinette. En plus, le gars n'est point avare avec plus de 75 minutes de musique avec un CD bonus agrémenté de démos purement acoustiques pas piquées des hannetons.

Ben, non, y'a pas d'chronique... on attend celle de Shuffle qui nous en avait promis une...

Papa Noël avec Tim Burton et Aiko Horiuchi

BLACK STAR RIDERS
"The Killer Instinct"


Arch ! Y'avais oublié c'lui-ci. Le dernier disque de Black Star Riders. Le groupe de Scott Gorham à travers lequel il tente de perdurer l'esprit de Thin Lizzy
Tâche ô combien difficile tant la personnalité du regretté Phil Lynott était forte (avec en plus, un timbre de voix singulier inimitable). Même si le chanteur Ricky Warwick possède une voix relativement proche de celle de Lynott, elle a néanmoins moins de profondeur, de sensibilité et de force. 
Si Black Star Riders n'invente rien et reste dans un domaine assez traditionnel, le résultat est tout de même très appréciable.
Bien qu'un chouia moins frais et par contre plus compacte que son prédécesseur, ce "The Killer Instinct" est du très bon Heavy-rock  qui sonnerait comme un groupe du pays, de la verte Irlande. L'héritage de Thin-Lizzy, of course
Avec Damon Johnson (Delta Rebels, Slave to the System, Alice Cooper, Brother Cane, Whiskey Falls) et Jimmy DeGrasso.(Suicidal Tendencies, White Lion, Alice Cooper, Fiona, Megadeth, David Lee Roth, Mama's Boys, Dokken, Ratt).
à défaut de celui-ci, la chronique du premier opus : "All Hell Breaks Loose"


"Bad Santa" (lien/clic)

Et puis pour les amateurs de Hard-Rock violent, sans pour autant tomber dans le Heavy-Metôl, pour qui tous les skeuds mentionnés ci-dessus manquent de mordant et d'agressivité, il y a un p'tit groupe d'Australie dont les membres ont les doigts branchés dans la prise (les orteils pour les musiciens). The LAZYS
Entre Electric Mary, Koritini, Artic Monkeys, Danko Jones et Airbourne. Ça ne fait pas vraiment dans la dentelle, ça vous fout direct un coup d'pied au cul.

C'est bon ? Il y en a assez ? Non ?
Sinon, il y a un super truc qui défouraille sec en tapant dans le Classic-Rock 70's sans sentir la naphtaline, malheureusement, et fort injustement, c'est actuellement uniquement disponible en téléchargement ("c'est une honte !") :

OZONE MAMA
 "Sonic Glory"
"Pour faire simple, tu prends un peu de Rival Sons, de Zodiac Mindwarp, de Bad Company, de Blues Pills, de Led Zeppelin, de Dirty Streets, de Black Crowes, d'Humble Pie, de Samsara Blues Experiment, de Cry of Love, de Black Moutain Prophet, de Back Roads, de Zodiac, de 68-75, d'Incredible Hog, d'Audioslave, de The Cult, de Dead Daisies, de S.U.N., d'Eldorado, de Monster Magnet (1). Tu fourgues le tout dans un tonneau en vieux chêne, puis tu aromatises de Jack,  ou de Jim Beam, tu secoues énergiquement. Après avoir bien laissé mariner un mois, tu sers le précieux breuvage glacé. Cul-sec ! Sköll ! Yec'hed mat ! Salute ! Rock'n'Rooooll ! Pas d'la pisse d'âne, ça !
A savoir que le quartet aime reprendre du Creedence Clerawater Revival, dont "Fortunate Son", "Keep on Chooglin'" et "Born on the Bayou". Ils ont carrément réalisé cette année un concert entier où tous les grands classiques de ce groupe mythique y passent. Comme si, visiblement, ils connaissaient ce répertoire sur le bouts des doigts.
La claque du mois."


Alors ? Elle ne te plait pas ma liste ? ...

6 commentaires:

  1. Le "Tokio tapes" de Scorpions et sa version de "fly to the rainbow" et le jeux de Ulrich Roth ma fait aimer ce disque.

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    1. Cette version de "Fly to the Rainbow" est d'une intensité incroyable. Ulrich se montre, sur tout l'album, lumineux. Il est d'ailleurs étonnant que, en dépit de capacités étonnantes et d'un feeling énorme (à l'époque), il n'a jamais été capable de briller tel un soleil sur la planète des guitar-heroes.

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    2. Oui et s'est dommage, les albums d'Electric Sun (Surtout "Fire Wind") étaient de très bonne facture. Mais je pense (c'est mon avis personnel) que beaucoup non pas aimé son look Hendrixien !

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    3. C'est bien possible. Ses disques n'étaient pas très bien distribués aussi (d'Electric Sun, à l'époque, je n'ai jamais pu trouver que "Beyond the Astral Skies"). Même aujourd'hui en CD, ou alors à des prix assez exagérés.
      Étonnant qu'il n'ait pas eu autant de succès que Malmsteen, lui qui pourtant œuvra beaucoup pour le style Métal néo-classique (genre cher à Claude Toon)

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    4. Hein ? Quoi ? Claude Toon ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

      Metal néo-classique ? C'est quoi ça ? Ah : une vidéo… Bizarre ça s'appelle "Cacophony"…
      https://www.youtube.com/watch?v=FZ-b2FSN-sk
      Mummm… Dieu que ça semble creux… +2 minutes : titre ad hoc, je confirme ! Quant au clavier, le gars il est encore plus faible que moi… Je ne pensais pas ça possible…

      Ah non, là je porte plainte : https://www.youtube.com/watch?v=zLa5sOkyzqs
      Z'on touche pas à mon Mozart :(=)

      Joyeux Noël les filles et les gars :o)

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  2. "Le gars (Warren Haynes) n'est point avare": c'est bien là son problème. Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent (les disques).

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