Dans la série «Les Belles galettes de
Tonton Pat »
Allies le troisième live
Nous sommes en
1983 et les
derniers survivants de Woodstock se comptent sur les doigts d’une main, disons
plutôt deux mains, puisque Crosby, Still & Nash prennent déjà trois
doigts à eux seuls. Les dinosaures sont encore là et un public fidèle (Qui daté au carbone 14 remonterait au jurassique) vient toujours les applaudir.
Allies sera le troisième album live du trio (En comptant leurs apparitions
à Woodstock). Un album public qui commence par deux titres enregistrés en
studio, une chose assez déroutante pour un live. «War
Games» un titre composé pour le film du même nom avec Matthew Broderick mais qui, en fin de compte,
n’apparaitra pas au final sur la bande original et « Raise a Voice » avec l’immense et regretté Jeff Porcaro à la batterie. Direction les scènes de
Californie et du Texas. On attaque avec ”Turn Your
Back On Love”, le premier titre de leur
dernier album sorti un an plutôt «Daylight Again».
Stephen Still s’empare d’une double manche et Graham Nash du micro pour un «Barrel
of Pain » électrique. Ils
enchainent avec un classique de leur répertoire «Shadow
Captain » et ….C’est déjà la fin
de la première face.
Après
s’être rafraichi l’extérieur et vidé le trop plein intérieur, retour pour la
deuxième partie du concert de ces vieux bonhommes qui font encore bouger les
foules. Et ça attaque dans le bois dur avec «Dark Star» sorti
tout comme «Shadow Captain» de l’album CSN en 1977. J’ai toujours aimé les Beatles, mais quand tu écoutes la version de «Blackbird» par le trio, tu as juste envie que
le temps s’arrête, et je dirais que leur version à trois voix est plus sympa à
écouter que celle avec Mc Cartney et ses
acolytes. Un autre reprise pour continuer «He
played real good for free» de Joni Mitchell, la jolie blonde folkeuse qui fut un
temps la compagne de Graham Nash. Le trio
reprendra quelques un de ses titres comme «Woodstock»
et «For Free» chanté par Crosby. On continue avec du pur CS&N, «Wasted on the Way» un trois voix avec deux guitares
au son cristallin. Le morceau qui conclut ce bel album qui ne devrait intéresser
que les plus anciens d’entre nous (à voir), n’est autre que «For
What It’s Worth» du Buffalo Springfield,
le groupe de Stephen Still et de Neil Young dans les années 60. Une version très rock
même si le tempo reste le même, Still se lance
dans un petit solo qui donne un dépoussiérage à un titre qui en avait bien
besoin.
Depuis
Woodstock, en 1969, Still est bouffi et porte des
lunettes en permanence, Nash ressemble à un
petit vieux qui risque de tomber au moindre coup de vent, Crosby n’a pas trop changé, sa coupe de cheveux est
resté la même (Hormis la couleur) chauve
dessus long derrière et sa bedaine est toujours aussi prédominante. C’est normal
vous me direz, à 69 ans pour le premier et 72 pour les deux autres. Les corps
changent, mais les voix sont restées les
mêmes c’est tant mieux.
Certains
vont préférer «4 Way Street» comme album
live, c’est normal ! Douze années séparent les deux albums, mais quand on
aime, on ne compte pas.
1983 ? et tu les trouvais vieillis! Alors auraient-ils rajeunis entre-temps? Pour les avoir vu l'an dernier en live à Albi, je peux te garantir que Nash est solidement campé sur scène et ne menace aucunement de tomber, Crosby pas changé et surtout voix intacte et éternel sourire, Stills semble avoir repris du poil de la bête même si parfois ......Leur dernier cd/dvd témoigne de leur bonne forme actuelle et cette sublime version émouvante du "Girl from North Country" de Dylan.....Dieu que c'est beau!
RépondreSupprimerSigné: Un vieux fan si vieux que même le carbone 14......
Une petite moquerie pas bien méchante ! J'ai toujours été un grand fan de CSN&Y depuis "Déja vu".
Supprimerj'adooore !!toujours
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