vendredi 6 décembre 2013

THE WILD LADYBUGS "Electric gallery" (EP 5titres) , par ROCKIN-JL

J'aime bien les coccinelles (ladybugs), c'est chouette, alors si en plus elles chantent c'est carrément le pied.
Mais attention car celles ci sont sauvages et en grattant sous leur carapaces on trouve du beau monde, comme Lionel Riss le guitariste lorrain, gratteux d'Alexx & the Mooonshiners  dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler récemment (clic !!), mais aussi la superbe (à tous les sens du terme) chanteuse Gaëlle Buswel,  (dont je vous conseille le bel album folk/country/blues "Yesterday's shadow  (gaelle-buswel.fr )), le pianiste Romain Petite; la rythmique étant assurée par Michel Iozza (basse) et Rodolphe Perroquin (batterie).

5 titres au programme du 1er Ep (dispo en numérique dès aujourd'hui sur les plateformes de téléchargement, pour la version CD écrire à contact@wild-ladybugs.com) de ce tout nouveau projet, "Steamy windows" de Tony Joe White où l'on remarque la guitare acérée et précise de Lionel et la voix pure de Gaëlle, sur ce blues rock des bayous; puis "Keep your hands to yourself" signé Dan Baird (Georgia Satellites), du bon gros rock US tendance Tom Petty, John Cougar Mellencamp, the Band gorgé de blues et de country , où nos Ladybugs envoient un bon son seventies; "If this is love" de Johnny Lang (sur "Wander this love"1998) plus soul. "I don't need nobody" est une compo de Gaëlle, du bon folk, avant "The shape I'm in" du bon blues rock enlevé à la texane, des Arc Angels (Doyle Bramhall II / Charlie Sexton 1992) , avec de belles parties de piano et de guitare.
Un 5 titres prometteur donc tout plein de bonnes vibes, mais nous avons la chance d'avoir avec nous Lionel et nous allons lui demander quelques précisions:



Lionel
- Bonjour Lionel, peux tu d'abord nous parler de la création de ce nouveau groupe et nous présenter ses membres?
Salut JL. Le groupe c’est formé sur l’envie de faire quelque chose ensemble, Gaëlle et moi. J’avais aussi depuis un moment envie de créer quelque chose avec mon pote Michel Iozzia avec qui j’avais adoré jouer sur certains plateaux. Rodolphe Perroquin qui officiait à l’époque chez Mooonshiners à fait les batteries et Romain Petite les parties clavier. Pour la scène, c’est Jimmy Montout qui tient les fûts et Damien Cornelis le clavier. Sacrement chouette équipe !! 

- On te connaissait guitariste de Alexx & the Moooshiners, pourquoi ce nouveau projet? Envie d'aborder d'autres terrains musicaux?
Bah tu sais, avec les Mooonshiners, on ne s’interdit pas grand-chose, il y a donc toujours moyen d’aborder tout les terrains du monde. Non, encore une fois, c’est plutôt l’envie de bosser avec Gaëlle. Après, Alexx & Mooonshiners reste mon projet number one. Les Wild Ladybugs est un chouette side projet. On le fait avancer en fonction de nos dispos. Gaëlle est exactement dans le même esprit : son projet numéro 1 reste son projet solo sous son nom. Mais cela ne nous empêche pas de prendre beaucoup de bon temps à faire vivre ce projet parallèle dont on n’est pas peu fier.

- Au fait pourquoi "coccinelles sauvages"? ça sonne pas mal remarque
On a faillit s’appeler « Bubble Grrrrrrr » mais on a eu pitié du monsieur loyal qui nous présenterait … Non, on a balancé plein de noms comme ça, des propositions de notre entourage aussi, et celui la qui est resté.

- Pourquoi ce choix de reprises (Tony Joe White, Johnny Lang, Arc Angels, Dan Baird) , cela dénote bien vos influences blues, rock, soul; on pourrait citer aussi Dylan, Stevie Ray Vaughan, le rock 70's ?
C’est ça : un peu tout ce qui touche à la musique « americana ». On savait qu’on n’allait pas aller vers du funk, ou du blues 12 mesures. On voulait faire quelque chose de certes rock n roll brut mais aussi très mélodique. C’est a mon avis ce qui sied le mieux à Gaëlle. J’avoue que je suis plutôt content du résultat. Le 5 titres  présente les différentes facette de ce qui se passe sur scène.
Gaëlle

- Quels sont vos projets? Un album complet? des concerts?
On a un objectif clairement axé vers la scène. C’est la que cela se passe. On a effectivement en projet de faire un album après cet « essai » de cinq titres.  Mais on a encore rien commencé, c’est en « gestation » et ça va prendre un peu de temps : Gaëlle est en train de finaliser son deuxième album et de mon coté, plein de jolies choses à finaliser coté Mooonshiners (dont quelque chose qui devrait atterrir d’ici quelques temps dans ta boite aux lettres)

- Puisqu'on te tient revenons un peu à toi, j'ai lu que tu venais à la base du vieux blues, peux tu nous en dire plus ? Et maintenant qu'écoutes tu?
Je viens du rock. J’ai découvert la musique avec ACDC, Motörhead et Van Halen. Je suis venu au blues après. Enfin, non, tu as raison : les groupes que je viens de citer font finalement du blues. C’est juste que je ne le savais pas encore. Aujourd’hui, j’écoute toujours la même chose : du blues au sens très très large. Un peu de métal aussi. J’aime bien écouter les batteurs de métal.

- Quel a été ton parcours avant les Mooonshiners?
Entre autres un groupe de rock au siècle dernier sur Nancy qui s’appelait « Sweet Fool Travel » qui a vécu 7 ans, puis beaucoup d’acoustique : un premier duo avec Miss Brumna qui s’appelait « My Planet » et un autre qui s’appelait Stillife. Puis j’ai monté les Mooonshiners. Je me suis toujours concentré sur un seul projet à mener. C’est ça que j’aime : monter un projet et le faire évoluer. C’est bien la première fois que fais plusieurs trucs à la fois !

- La scène blues/folk/rock française semble se porter pas si mal si j'en juge par le nombre de festivals et de groupes, pourtant sans soutien des grands médias. Comment vois tu ça de l'intérieur ?
C’est vrai qu’on s’en sort plutôt pas mal si on compare à d’autres niches mais c’est quand même difficile pour tout le monde : les subventions qui diminuent ou disparaissent, etc… C’est en fait très disparate sans qu’on ne comprenne vraiment le mécanisme : certains font vivre leur événement de façon incroyable ! Pour d’autre, c’est un peu plus dur. Apres, les grands médias ne parlent que de très peu d’artistes, ce n’est pas un phénomène nouveau.  J’ai vu récemment un grand nom du jazz jouer devant 40 personnes dans une salle qui pouvait en contenir 200 quand du ‘vu à la TV’ bien craignos rempli des Bercy.  C’est dur… mais ce n’est malheureusement pas près de changer.

- Et bien bonne continuation  à toi , aux Mooonshiners et aux Ladybugs! Quelque chose à ajouter?
Oui : 06 29 71 82 35 pour ceux qui souhaitent booker les Wild Ladybugs ou les Mooons !
 Et surtout : merci JL et longue vie au Deblocnot !!

1 commentaire:

  1. Cinq titres c'est maigre. D'autant qu'en voyant ces reprises (Tony Joe White, Arc Angels, Georgia Satellite et Johnny Lang) on a qu'une envie : c'est d'en avoir encore plus. Un groupe qui pioche dans ce répertoire ne peut qu'être bon. Preuve de bon goût et de culture.
    Et puis on connait Lionel. Et puis il y a Gaëlle, sa voix, sa bonne humeur, sa "cooltitude", et sa générosité. Une vrai chanteuse (et non un produit de marketing).
    vivement un vrai gros CD avec plein de titres dedans.

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