Bicentenaire de VERDI
- B'jour M'sieur Claude… Encore un bicentenaire, mais… ce n'était pas
déjà celui de Wagner cette année ?
- Si si Sonia, mais les deux compositeurs d'opéras les plus célèbres sont
nés la même année, j'ai déjà parlé de Wagner…
- Ah oui, ça me revient, un album de Jonas Kaufmann, un bien beau mec… il
n'a pas chanté ce requiem d'ailleurs ?
- Si, sous la direction de Daniel Barenboïm, je vois que vous suivez
l'actualité, le DVD a été diffusé récemment sur Arte…
- Et vous n'avez pas retenu ce DVD pour votre commentaire…
- Non, je préfère présenter le film mythique, pour lequel Karajan et
Clouzot en vinrent aux mains, et où un petit débutant chantait : Luciano
Pavarotti…
- Ah oui, je vois…
Ce DVD étant disponible sur YouTube, je le partage dans cet article, ce qui
permettra de se faire une idée : des prouesses des chanteurs, de cette
ambiance si particulière de la Scala, et aussi de la façon de filmer de
Henri-Georges Clouzot chargé de
sacraliser
Karajan, le maestro autrichien… disons… très présent dans le montage final
:o)
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Je m'attends à une question pertinente. Pourquoi commenter un DVD du
Requiem, œuvre atypique dans le patrimoine presque exclusivement lyrique de
Verdi, et non l'enregistrement d'un opéra comme
Rigoletto
ou
Aïda
ou etc. ? L'explication est simple. Je suis un mélomane plutôt friand de
musique symphonique, instrumentale (musique de chambre), voire religieuse.
J'aime quelques opéras isolés, mais je suis tout sauf expert en la matière.
Et puis il y a une évidente osmose entre l'écriture de ce
Requiem
par un compositeur d'opéra agnostique, si ce n'est athée, et celle de ses
opéras… D'ailleurs si quelqu'un se sent l'âme d'un rédacteur pour nous
parler opéra dans le Deblocnot', il sera le bienvenu !
1813, 10 octobre :
Giuseppe Verdi
naît à Roncole, une ville de la
province de Parme. Détail qui
n'est pas anodin car en cette période de fin des guerres napoléoniennes,
ladite province est sous domination française. Donc vu de
Milan,
Verdi
est un étranger ! Sa famille est modeste et pour travailler ses dons
précoces, le gamin ne dispose que d'une épinette un peu délabrée et des
conseils de l'organiste de l'église locale. Malgré tout, l'enfant progresse
et tente d'intégrer le conservatoire de
Milan en janvier
1832. 21 ans, il est déjà bien
grand et lors du concours, l'entrée lui sera refusée car… ses mains sont mal
placées sur le clavier ; et puis, c'est un "étranger" !!! Mauvaise foi,
quand tu tiens un jury. C'est le claveciniste de la
Scala,
Vincenzo Lavigna
qui, choqué par ces magouilles, va lui assurer trois années de
formation.
Verdi
n'attend pas la fin de ses études pour donner son premier concert. En
1834, il dirige un oratorio :
La Création
de
Haydn, c'est un succès. Ce début est suivi par l'interprétation d'un opéra :
La
Cenerentola
de
Rossini…
Verdi plonge déjà dans l'univers lyrique. Mais en
1835, son diplôme obtenu,
Verdi
doit attendre 1839 pour être
reconnu par ses pairs et commencer à donner libre cours à son génie de
compositeur. Son premier ouvrage,
Oberto
est immédiatement suivi du grand succès de
Nabucco, un drame lyrique qui est déjà un chef-d'œuvre. Une douzaine d'autres
opéras vont suivre dans cette période, mais hormis
Macbeth, ce sont des œuvres plus mineures que Nabucco, comme si
Verdi
avait déjà tout donné dans ce coup de maître. Pour comprendre cette
apparente baisse de forme, il faut s'intéresser au personnage
Verdi.
Verdi
va participer activement au bouleversement politique de ce qui va devenir
l'Italie moderne. A l'époque, le territoire est une péninsule morcelée en
provinces, en royaumes, sans compter les états pontificaux. En digne
héritier des idées modernistes du siècle des lumières,
Verdi
participe au Risorgimento, le mouvement d'unification de l'Italie. En
1859, il suivra
Garibaldi et deviendra même membre du premier parlement. Son
concurrent "lyrique"
Wagner
militait sur les barricades de
Dresde,
Verdi, lui, participe à la construction de la république italienne. Certes son
travail de compositeur s'en ressent jusqu'à l'écriture de
Rigoletto
en 1851. En
1859,
Verdi
a encore 42 ans à vivre. Il va espacer ses projets mais écrire le meilleur
de son œuvre, 11 opéras qui sont des sommets du genre : du
Trouvère
à
Falstaff
(une comédie d'après
Shakespeare en 1893 –
Verdi a 80 ans) en passant par
Aïda,
La Traviata, etc..
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Le
Requiem
est donc une œuvre à part dans le parcours créatif de
Verdi. Républicain convaincu, vraisemblablement athée sans toutefois professer
un anticléricalisme virulent,
Verdi
a pourtant mis tout son cœur dans cette messe des morts. Pourquoi une telle
passion ? L'ouvrage est dédié à
Alessandro Manzoni mort en
1873, un poète et surtout un
ami et frère d'armes dans l'épopée du Risorgimento.
Verdi
a alors 60 ans et après le succès éclatant
d'Aïda, il pense couronner et conclure sa carrière avec ce
Requiem. Ce ne sera pas le cas puisque
Otello
et
Falstaff
ainsi que quelques pièces sacrées suivront jusqu'en
1898.
Le
Requiem
suit de près la liturgie catholique traditionnelle. A l'instar de
Mozart,
Berlioz
ou
Dvorak,
Verdi
compose une immense fresque, un hymne au repos éternel et à la résurrection
qui n'a rien de lugubre.
Verdi
écrit, par notes interposées, un adieu fougueux à un ami cher. Le
Requiem
est créé à Milan le
22 mars 1874, date anniversaire
de la mort de Manzoni. C'est
l'enthousiasme, le
Requiem
est redonné immédiatement à la
Scala, à l'Opéra Comique de Paris, puis dans toute l'Europe.
Les opéras de
Verdi
n'ont plus vraiment la structure classique, comme ceux de
Mozart
découpés nettement en solos (morceaux de bravoure), duos, récitatifs et
chœurs, etc.. Ils s'organisent comme des pièces de théâtre en actes et en
scènes. Les livrets sont dramatiques (Rigoletto) ou mélodramatique (Le trouvère). Cependant, contrairement aux drames wagnériens, on retrouve des ballets,
des duos et même dans l'ultime scène de
Falstaff
(une comédie), un tutti des tous les personnages dans l'air "Le monde est une farce…", une survivance de l'opéra classique impensable chez
Wagner. Il n'est donc pas surprenant de retrouver des formes analogues dans le
Requiem. D'ailleurs les méchantes langues ne se sont pas privées de vilipender
cette intrusion de l'art lyrique dans la composition du
Requiem
:
Hans von Bülow, le chef d'orchestre créateur de
Tristan
et d'autres opéras de
Wagner
dira du
Requiem
: "un opéra en soutane" !
Quant au dénommé
Wagner
qui ne peut pas sentir son homologue italien, il affirmera : "le Requiem est son meilleur opéra". Sympas entre eux les musiciens…
L'effectif comprend un traditionnel quatuor de solistes (soprano, mezzo ou
alto, ténor et baryton ou basse), un chœur mixte important et un orchestre
d'une centaine de musiciens, soit un orchestre romantique bien fourni.
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Herbert von Karajan
et H.G. Clouzot en sont à leur
cinquième collaboration lors de cette réalisation à la
Scala de
Milan en
1967. L'aventure a commencé par
une torrentielle
5ème symphonie
de
Beethoven
à Berlin en 1961. De par
les egos démesurés des deux artistes, l'expérience n'a jamais été un long
fleuve tranquille.
Karajan
aura souvent tendance à imposer telle manière de filmer au cinéaste qui
n'accepte pas facilement qu'on lui apprenne son métier. Sa filmographie
comprend déjà 13 longs métrages dont rien de moins que
Quai des Orfèvres ou le
Salaire de la peur en
passant par
Les diaboliques… Et puis le maestro tient à être filmé sous toutes ses facettes. Leur
relation sera tellement conflictuelle qu'il n'y aura jamais de suite, les
deux hommes resteront définitivement brouillés.
On peut ironiser sur ces enfantillages de stars. Le résultat est
magique.
Souvent le manque d'imagination des cameramen dans les concerts filmés est
évident.
Karajan
et Clouzot ont disposé les
choristes comme des soldats de plomb. Le cinéaste utilise des plans
révolutionnaires. Travelling sur les chœurs, plans latéraux inversés
brutalement. Et puis il y a en leitmotiv ces plans fixes sur le profil
extatique du "maître" qui dirige comme à l'accoutumée les yeux fermés,
Verdi
et Dieu, sortez de ce corps.
Clouzot filme un orgue géant,
chaque groupe de musiciens étant un jeu. Il met en scène la partition. Les
solistes sont filmés avec un recul raisonnable. Je n'ai jamais retrouvé un
tel impact de l'image dans une vidéo de concert symphonique.
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Timing pour ceux qui souhaitent lire mon "petit guide" en écoutant la
vidéo… Oui, "petit guide", car on va se focaliser sur quelques moments
forts. L'ouvrage dure 1H30 environ… La vidéo a un son plutôt correct…
Ah oui les chanteurs,
Karajan a mis les petits plats dans les grands :
Leontyne price
(née en 1927) : d'origine afro-américaine,
Leontyne price
rivalisa des années 50 au
début des années 80 avec les plus grandes sopranos de son temps :
Maria Callas,
Montserrat Caballé… Elle fut la meilleure
Aïda de son époque grâce à sa
tessiture couvrant plus de 3 octaves. Elle fut de par ses origines et la
beauté de son timbre cristallin une
Bess insurpassable dans l'opéra
Porgy and Bess
de
Gershwin.
Fiorenza Cossotto
: moins connue des non spécialistes,
Fiorenza Cossotto
(née en 1935) n'a pas été choisie par hasard par
Karajan. Elle était sans doute l'une des meilleures mezzos italiennes dans le
répertoire de son pays.
Verdi
est "cruel" avec ses chanteurs, pourtant la cantatrice se joue de toutes les
difficultés grâce à la l'agilité de sa voix. Elle fut aussi une grande
Carmen bien vénéneuse…
Luciano Pavarotti
(1935-2007) : mondialement célèbre, je ne le présente pas. Dans cette vidéo,
c'est le début de sa carrière, il ne porte pas encore le collier de barbe.
Nicolai Ghiaurov
(1929-2004) : les amateurs
d'art lyrique vont ajouter
"n'en jeter plus".
Nicolai Ghiaurov a sans doute tout chanté dans le répertoire pour basse, dans toutes les
langues. On l'a comparé à
Chaliapine
pour la beauté de ses graves (le mauvais caractère en moins par rapport à
l'illustre chanteur russe). Il porte le collier de barbe qu'adoptera
Pavarotti
:o)
Et si on parlait un peu du
Requiem… en commençant par le début :
Verdi
introduit son
Requiem
par de douces phrases aux cordes graves et le mot Requiem chanté par
le chœur masculin avec humilité. Un simple mot isolé. C'est bouleversant de
simplicité mais aucunement lugubre.
Verdi
donne le ton d'une œuvre qui portera en elle la lumière, celle de
l'espérance et non des feux de la rampe de l'opéra comme voudraient le faire
croire ses détracteurs. Et ce climat clair-obscur, recueilli,
Karajan
le restitue à merveille. Curieusement, bien qu'il se sache filmer, il dirige
sans hédonisme, sans geste inutile, bref sans esbroufe. On pourra toujours
trouver à dénigrer le chef autrichien, mais on ne pourra jamais le suspecter
de trahir les compositeurs à son avantage. Cette première partie se déploie
avec tendresse, sans grisaille jusqu'au
Kyrie qui clôt usuellement le
"requiem". [5'26"] Première
intervention des solistes en quatuor. Dans l'ordre : ténor, basse, soprano,
mezzo puis un chassé-croisé d'une précision et d'un équilibre époustouflant.
Pavarotti
n'utilise pas encore le vibrato qui ferra sa célébrité dans le répertoire
bel canto. Ça ne serait pas de mise dans ce passage de déploraison. Quel
grand bonhomme !
Le Dies irae est joué sans
excès dramatique. Jour terrible ? Oui, mais pas jour de terreur pour le
compositeur et le chef. Le chœur de la Scala murmure sa crainte
[10'45"]. Un effet poignant et tout à fait original.
Il est fort possible que
Verdi
ait entendu le
Requiem
de
Berlioz
ou lu la partition. Dans la cataclysmique fanfare du
Tuba mirum [10'57"], il reprend
l'idée de
Berlioz
de disposer hors scène des petits groupes de cuivres qui se répondent avec
vaillance pour sonner le jugement dernier.
Clouzot s'en donne à chœur joie
de filmer en contre-plongée ces musiciens perchés dans les loges de style
rococo de la Scala… Là aussi
Karajan
joue avec la couleur des cuivres plutôt que sur leur puissance
fanfaronnante. [13'10"] Le
Mors Stupebit est chanté en
solo par la voix d'airain de
Nicolai Ghiaurov. Le chanteur remise de coté le "Dieu en vieillard, tout nu et musclé, divinité de colère vengeresse" style Chapelle Sixtine. Il est suivi dans un sublime solo de
Fiorenza Cossotto
accompagnée par un orchestre fluide où les bois et les cordes virevoltent
sans violence. La mezzo est très sollicitée puisque lui est confié également
le Quid sum miser [19'23"] avec
comme partenaire d'abord un mélancolique basson puis
Luciano Pavarotti [20'30"]. Un duo de rêve interprété par deux chanteurs profondément habités
par la religiosité du sujet. Oui, il est tout à fait possible de s'éloigner
des excès individuels des vocalises de l'opéra. C'est une question de
probité, de compréhension du texte musical. Les artistes présents le savent.
[20'42"] Le Quid sum miser se
termine en trio et dans l'émotion avec l'entrée de la soprano
Leontyne Price, une voix séraphique.
Tout commenter jusqu'à la note finale n'a pas de sens. Je voudrais juste
faire un saut directement vers le Libera me à [1H10'48"]. C'est dans
cette ultime partie que
Leontyne Price
prouve son talent exceptionnel. Faites l'essai en aveugle, vous aurez
l'impression d'entendre deux chanteuses : une soprano aux aigus parfaits et
une alto limite conte-alto aux graves sévères. Peu de chanteuse arrive à
franchir cet obstacle vocal sans encombre. [1H15'10"] C'est également
Leontyne Price qui a la charge d'introduire la conclusion de l'œuvre. La chanteuse
semble rayonner et j'irai jusqu'à penser que ses origines afro (et sans
doute la maîtrise du Gospel) apportent à ce passage une sincérité et une
couleur réellement céleste… Écoutez, je n'ajoute plus rien.
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Ce film et cette gravure sont exceptionnels. Sur CD, on trouve également
des trésors tant ce
Requiem
a été enregistré de nombreuses fois.
Comme dans toutes les œuvres faisant appel à quatre chanteurs, un orchestre
et un chœur, le tout sous la houlette d'un chef, il est difficile de parler
de références absolues. Le fougueux
Toscanini avait évidement signé plusieurs enregistrements combatifs (1940 -
1951 à la NBC), mais, avec la mono agressive d'un autre âge (78 tours
notamment), je m'interroge sur ce qu'il reste de la richesse de la partition
de
Verdi. Pour les inconditionnels, c'est un témoignage, évidement (6/6).
Dans ma discothèque, j'ai réuni plusieurs grandes versions et peut donc
vous suggérer ces trois beaux disques modernes :
Carlo Maria Giulini
a gravé pour EMI à la grande
époque du
Philharmonia
une version inouïe de puissance sans nuire à la clarté. Le plateau des
solistes est légendaire :
Elisabeth Schwarzkopf,
Christa Ludwig,
Nicolai Gedda
et déjà
Nicolai Ghiaurov. Un enregistrement de studio de
1964. Il est vraiment dommage
que le son présente quelques instabilités (EMI
– 6/6)
En 1960, au crépuscule de sa vie,
Fritz Reiner
fait des infidélités à RCA pour graver chez DECCA un
Requiem
plus colérique que ceux de
Giulini,
Karajan ou
Abbado. On retrouve
Leontyne Price
déjà sublime, surtout dans le duo du
Quid sum miser avec
Jussi Björling, un ténor suédois ayant l'une des voix les plus velouté du XXème
siècle. Hélas, le ténor est un pied dans la tombe du fait des bouteilles
qu'il descend à longueur de temps malgré la fureur de
Reiner. Incroyablement,
Il dispose malgré cela de tous ses moyens vocaux. Il survivra à peine à la fin de l'enregistrement
avec le
Philharmonique de Vienne. Un disque mythique, une gravure exemplaire sur le plan stéréophonique (DECCA
– 5,5/6).
Enfin, l'une des versions d'Abbado. Pas forcément la plus connue et pourtant la plus équilibrée par sa
dimension humaniste et sa beauté plastique. Là encore nous sommes à
la Scala, mais en 1980. Les chanteurs
sont excellents :
Katia Ricciarelli,
Shirley Verrett,
Placido Domingo
et…
Nicolai Ghiaurov
(c'est un sacerdoce). (Dgg –
6/6)
J'ai la version de Karajan avec Mirella Freni, Christa Ludwig, Nicola Ghiaurov et Carlo Cassuta.
RépondreSupprimerLéontyne Pryce, la première Carmen de couleur .
Oui, moi aussi et sur vinyle made in germany... Le son est plus cataclysmique qu'à la Scala..
RépondreSupprimerJe me demande combien de fois Ghiaurov a chanté ce Requiem, Notamment avec Abbado mais avec l'orchestre de la RAI et Pavarotti d'ailleurs.
Somptueux, magnifiquement filmé, voix admirables,
RépondreSupprimerPresque aussi bien que la version "live" entendue à la "Grange au Lac" à Evian (avec Hélène dans le choeur !)
J'aime pas Karajan, mais là, j'aime bien (commentaire typique du beauf en musique !
Même si je trouve que ce bellâtre en fait trop, le resultat est spectaculaire.
la mise en image particulièrement élaborée et illustre bien la richesse de l’œuvre.
Précision historique : au départ Verdi voulait faire, avec d'autres, une messe à la mémoire de Rossini,
le musicien italien le plus adulé de la génération précédente.
Finalement il a composé ce requiem, seul, pour Manzoni, qui est l'équivalent de Victor Hugo en Italie.
Il faut lire son grand roman : "les fiancés" (ce que je n'ai jamais fait, mais cela viendra !)
Un anonyme discret et dilettante au sens donné par Stendhal.
Merci pour ces remarques et compléments qui ne sont pas le fruit d'un dilettante...
RépondreSupprimerMes hommages à la belle Hélène, même si elle n'est pas celle d'Offenbach !