James Newell
Osterberg est un rescapé ; un miraculé ou une force de
la nature. Avec tout ce qu'il s'est enfilé, il n'aurait même
pas dû atteindre les années 80 sur ses deux jambes.
Tout d'abord, la
fameuse période des Stooges, le groupe de Detroit le plus
jusqu'au-boutiste de l'époque. Pas toujours bien reçu,
surnageant dans un flot violent d'incompréhension, malgré
les soutiens de Lester Bangs et de Lenny Kaye (rock-critics
américains connus) et le repêchage de David Bowie, les
Stooges se sont rapidement crashés, exténués par
des tournées et un mode de vie suicidaire. En 1974, suite à
un concert minable, miné par des « bikers »
en mal de sensations (immortalisé par le disque Metallic
K.O.), le groupe split, ruiné et totalement exsangue.
Quelques mois
plus tard, dans un sursaut de lucidité et de fierté,
Iggy se rend de lui-même à l'institut neuropsychiatrique
de Los-Angeles, et se présente aux médecins avec à
peu près ces quelques mots : « Pouvez-vous m'aider
? J'ai touché à toutes les drogues existantes, je suis
alcoolique et accro aux calmants. Pouvez-vous me placer dans un
endroit où mes pseudo-amis ne pourront pas me trouver ? ».
Une fois la cure
bien entamée, Iggy s'octroie des sorties pour retrouver des
potes musiciens, dont James Williamson, et ensemble ils composent et
enregistrent à nouveau. Malheureusement, Iggy est désormais
auréolé d'une réputation sulfureuse de junkie et
de personnage instable et ingérable ; aucun label ne souhaite
prendre de risques avec lui.
Entre-temps,
quelques rockers, aigris et jaloux, en profitent pour tirer à
boulets rouges sur Pop qui n'a certainement pas besoin d'être
autant dénigré alors qu'il touche le fond. Les propos
de Lou Reed et de Ian Hunter en particulier feront mal.
Jusqu'à ce
que David Bowie, une fois encore, arrive à la rescousse; C'est
lui-même qui vient le chercher à l'institut. Après
avoir travaillé ensemble sur quelques chansons, David invite
Iggy sur la tournée de « Station to Station ».
C'est là qu' Iggy prend conscience d'une chose primordiale. En
observant Bowie s'affairer, il découvre un bosseur, un homme
organisé et consciencieux. Il en conclut que Bowie a gagné
et mérité son succès, au contraire des Stooges
qui n'ont été que des amateurs, et en conséquence
voués à l'échec.
Il enregistre
deux opus (« The Idiot » et « Lust
for Life »), qui, bien que différent du style des
Stooges, remportent assez de succès pour remettre Iggy sur le
devant de la scène. On dit que les concerts de cette époque
étaient d'un bon cru. Sa côte de popularité n'a
jamais été aussi haute, en partie poussée par
son nouveau statut de « parrain du punk » (étiquette qu'il réfute). Malheureusement, les vieux démons ne tardent pas à
retrouver l'iguane. Ce dernier, par faute d'un excès de
confiance généré par une nouvelle notoriété
qu'il n'espérait plus, baisse sa garde.
Une nouvelle et
progressive descente, jalonnée par trois opus qui se vendent
de moins en moins, marquent les années suivantes. Son label,
Arista, qui espérait un hit qu'il n'a jamais eu, l'abandonne.
Iggy se retrouve démuni, nu devant un avenir incertain.
Pendant un moment il est même sans domicile fixe, logeant à
droite et à gauche, hébergé par des amis. Il en
est réduit à jouer dans de petites salles, et se
retrouve rapidement ruiné. Un de ses roadies lui trouve une
chambre minable, sans chauffage, à Brooklyn, dans un bâtiment
où il croise nombre de paumés et de personnes peu
fréquentables.
Une fois encore,
grâce à l'aura hérité de son passé,
un bienfaiteur vient le sortir de ce mauvais pas. Chris Stein,
« ami » de Blondie, qui vient de créer
son propre label, lui propose d'enregistrer un disque. Sort « Zombie
Birdhouse », un disque plus ou moins artisanal,
oppressant, inquiétant, bien plus New-Wave du genre Talking
Head ou Devo que Hard ou Punk-rock. Il désoriente complètement
la presse et ses fans. Néanmoins, pour beaucoup, il est devenu
un classique d'Iggy. Mais entre-temps, le disque, mal distribué,
est rapidement introuvable. Iggy se vautre lamentablement ; il se
bousille littéralement. Souvent saoul ou défoncé,
il peine à assurer ses concerts. Il n'est plus que l'ombre de
lui-même, et il a gaspillé toutes les chances qui
s'offraient à lui. Iggy est fini, lessivé, vidé
(tant physiquement que financièrement).
Iggy et Bowie en 1983 |
Et puis, encore
un fois, la chance. Bowie fait un carton avec « China
Girl » - composition coécrite à l'époque
de « The Idiot » - , propulsé par MTV,
et les royalties affluent. Cette fois-ci, Jim semble avoir enfin
retenu la leçon. Mieux vaut tard que jamais, mais Mr Osterberg
peut également remercier une bonne constitution. Nombreux
sont ceux qui n'ont pas fait long-feu avec un régime moindre.
Le nouveau Iggy est en mutation. Une mue en plusieurs étapes.
Il commence par
une cure de désintoxication. Et il s'y tient : ni drogues, ni
alcools.
Il rencontre
Steve Jones, l'ancien bretteur des Sex-Pistols (qui, sans les
Stooges, n'auraient peut-être jamais existé) avec qui il
compose un titre pour un film, « Repo Man »,
d'Alex Cox.
Il participe à
l'écriture de quelques chanson de l'album « Tonight »
de Bowie. Les royalties affluent.
Il s'essaye au
rôle d'acteur.
Il enregistre des
démos avec son pote Steve Jones. Fier de son travail, il les
présente à Bowie, qui, impressionné, lui propose
ses services pour réaliser un disque complet. En octobre 1986,
« Blah Blah Blah », coécrit (à
l'exception de trois chansons – les démos - avec Steve
Jones) et produit par Bowie. C'est un franc succès (surtout en
Europe, et plus particulièrement en Norvège). Iggy est
aux anges et fier de lui. Après des années de franche
galère, il est enfin de retour et en pleine forme.
« Get
home, kick back. Tough and steady, better with age... »
Seulement voilà,
le fauve n'est plus ; son dernier disque a bien plus de rapport avec
Bowie, Bryan Ferry, Duran-Duran ou Devo, qu'avec l'enragé qui
éructait comme un diable sur « Fun House »
et « Raw Power ». A croire que les années
gaspillées à se bousiller, si elles n'ont pas eu raison
de sa santé, ont tout de même emporté avec elle
la fougue et l'énergie qui l'animaient.
Mais, fort
heureusement, c'est mal connaître Jim Osterberg, car voilà
qu'il débarque avec un pur album de Hard-Rock carré,
brut, dépouillé, sans concession. Au grand dam de sa
maison de disque qui croyait l'Iguane rangé (des voitures), et
qui pensait qu'il allait faire gentiment un disque dans la continuité
du précédent. Sans vagues, sans heurt, idéal
pour les passages radio. Mais non !
Iggy, désormais
straight, sait ce qu'il veut. « Blah Blah Blah »
ça va un moment, mais sur scène cela ne vaut pas grand
chose pour un gars qui prend son pied en se contorsionnant sur les
planches tel un dément. Difficile de se tortiller, de ramper,
de grimacer tel un dément, de sauter de part en part sur cette
musique synthétique sans paraître déplacé,
décalé. Et Iggy, lui, il aime bien se remuer comme s'il
avait le diable au corps.
Iggy Pop a écrit
seul dans son coin un lot de chansons binaires, foncièrement
Hard-Rock, en mode mid-tempo. Il retrouve son pote Steve Jones pour
enregistrer le matos sous la houlette de Bill Laswell.
Lors des sessions,
Steve apporte quatre pièces. Il est loin d'être
un grand guitariste, sa technique restant limitée, toutefois ce
qu'il fait, il le fait bien ; c'est un guitariste précis. Même si son credo, d'après
ses propres termes (peu après la sortie de son brillant
premier effort en solo, « Mercy »), est de
recycler des riffs millésimés 70's, son apport n'en
reste pas moins capital. Rien que ce son rond et plein, ni fluet ni
criard, de Gibson Les Paul branchée en direct sur double corps Marshall (fini le Fender Twin Reverb de Bob Marley), privilégiant les medium, procure à cet
opus une énergie qui faisait jusqu'alors défaut aux
précédents albums de l'iguane. Jones s'avère
bien modeste car bien des guitaristes, théoriquement plus
véloces, ne parviennent pas à insuffler autant de
vigueur et d'enthousiasme à leurs riffs, n'ayant d'autres
solutions que de se parer d'artifices, de gonfler leur son par une
distortion surdimensionnée pour avoir une consistance
adéquate.
De plus, la
couleur sonore de ces power-chords se marie à merveille avec
le timbre d'Iggy.
Si le nom de
baptême de la galette est tout-à-fait approprié,
car il s'agit bien là de musique viscérale, voire
séminale, le titre d'ouverture aurait été
également opportun pour définir le contenu. (d'ailleurs
j'ai souvent entendu ce disque être nommé « Cold
Metal »)
En effet, « Cold
Metal » résume également l'optique du sujet.
Non qu'il s'agisse d'un quelconque Metal rigide, industriel, cerné
de claviers froids, c'est plutôt dans le sens que l'on a la
sensation que nos enceintes ouvrent les portes d'une dimension
libérant une petit commando de tueurs sans pitié, sans
états d'âme, avides de vengeance. Comme si Iggy
déclamait haut et fort : « Vous avez cru pouvoir
m'enterrer, me contrôler, faire de moi votre jouet obéissant.
Mais je suis maître de moi-même, et je reviens avec un
album qui va vous décoiffer. I'm back ! ».
D'ailleurs, "Cold Metal" est une profession de foi ("poème urbain") :
...Cold metal, gets in my blood
And my attitude....
...This is the song of my heritage
From the bad to the Buddha....
...it's how we win and also how we sin...
...Cold metal, that's what it be
Cold metal, in the afternoon
Sounds lovely like a Hendrix tune
Cold metal, it's the father of beat
The mother of the street...
D'ailleurs, "Cold Metal" est une profession de foi ("poème urbain") :
...Cold metal, gets in my blood
And my attitude....
...This is the song of my heritage
From the bad to the Buddha....
...it's how we win and also how we sin...
...Cold metal, that's what it be
Cold metal, in the afternoon
Sounds lovely like a Hendrix tune
Cold metal, it's the father of beat
The mother of the street...
Festival de Reading 1988 |
La rythmique est
implacable, fonçant tête baissée sans se soucier
de ce qui se trouve en travers de son chemin, et Steve Jones mouline
un riff impeccable, droit, carré et évident. Il rejoint
là les Kossof, Richards, Young, Brewster, West (par exemple) dans l'art de pondre
un bon riff qui semble tellement évident que l'on se demande
comment personne ne l'a déjà écrit auparavant. A
priori, rien de compliqué dans chacune de ses rythmiques,
toutefois cela ne sonne pas moins ; au contraire. Pas une seule fois
Steve Jones ne recourt à un doublage de guitare pour ajouter
de la puissance, et le son délivré pourrait être juste celui d'un branchement en direct sur l'ampli. Jones
n'utilise une piste supplémentaire que pour ses soli. Seul de
modestes claviers tentent timidement d'enrichir par quelques notes
ses airs martiaux.
Du gros rock simple et efficace.
Du gros rock simple et efficace.
Outre « Cold
Metal », les numéros gagnants sont « High
On You » qui évoque une froide nuit qui exsude
l'adrénaline libérée face au danger, l'odeur de
pluie, l'orage qui gronde au loin et se rapproche – Iggy et Jones
sont un duo de killers impassibles, au sang-froid - ; « Strong
Girl » avec sa batterie métronomique appuyée
par des toms-basses de trolls des cavernes (la guitare se tenant à
distance) et une caisse qui claque des paluches de géant
marquant le tempo, et Iggy qui profite de ce très relatif
espace spatial pour poser tranquillement sa voix en traînant
sur les syllabes tel un gourou hypnotiseur ; « Easy
Rider » qui accélère la cadence où
l'on imagine très bien Steve Jones (qui était dans sa
période biker) sur sa Harley à donf sur la Highway dans
l'air frais de la nuit moite d'été ; « Power
& Freedom » qui, avec son riff de débutant sur
trois accords, aurait pu paraître suranné s'il avait été
chanté par quelqu'un ;
« Tuff
Baby » où Jones tâte habilement de la
wah-wah, où comment muer un riff éculé en
quelque chose d'imparable et virant cycliquement en Glam-rock, et où
Iggy est impérial ; et enfin « Squarehead »
aux tendances punkoïdes sur un rythme entêtant et
hypnotique (The Stooges) où Iggy semble progressivement
retomber dans ses transes psychotiques.
Seul bémol,
la production de Bill Lawless, certes bonne, surtout pour l'époque
où les productions dîtes « Metal »
ou « Heavy » étaient généralement
entachées par un excès de divers arrangements et
d'effets sonores indigestes (avec trop souvent une batterie synthétique
affublée d'un écho tri-dimensionnel de pacotille). Il faut dire aussi que ce n'est pas son terrain de prédilection. Quoique, lorsque l'on enfourne le skeud sur une hi-fi conséquente,
ça envoie tout de même le bois.
Pendant la
tournée qui suivit l'album, Iggy reprend l'intégralité,
ou presque, d' « Instinct » en incorporant une
bonne poignée de titres des Stooges. On a effectivement pu voir un Iggy totalement requinqué, dans une forme olympique, survolté, galvanisé par sa musique tribale. Le système de l'industrie musicale a cru pouvoir le manipuler, le canaliser, mais le Iggy survolté, désinhibé, sautant et se contorsionnant comme un diable dans tous les sens et montrant sa queue a repris le dessus.
De ses disques précédents en nom propre , seul « Lust for Life » semble rescapé. On peut légitimement considérer que c'est à partir de cet album, que l'Iguane est de nouveau « Still Alive & Well » sur scène. Dorénavant, le High-Voltage est de mise sur scène, et Iggy, malgré son âge, balaye sans ménagement, de son seul souffle, la scène Grunge et Nü-Metal qui suivent.
"Instinct" marque la "seconde renaissance" de ce rescapé. Abandonné (?!?) par A&M qui n'a pas appuyé cet album qui lui déplaisait, Iggy est prestement récupéré par Virgin. Désormais, l'Iguane-Iggy Pop-Osterberg est totalement maître de sa carrière. Il compose et enregistre la musique qu'il veut, passant du punk-rock à la ballade soft, avec détours par divers facettes du Rock sauvage, du heavy carré au noisy.
De ses disques précédents en nom propre , seul « Lust for Life » semble rescapé. On peut légitimement considérer que c'est à partir de cet album, que l'Iguane est de nouveau « Still Alive & Well » sur scène. Dorénavant, le High-Voltage est de mise sur scène, et Iggy, malgré son âge, balaye sans ménagement, de son seul souffle, la scène Grunge et Nü-Metal qui suivent.
"Instinct" marque la "seconde renaissance" de ce rescapé. Abandonné (?!?) par A&M qui n'a pas appuyé cet album qui lui déplaisait, Iggy est prestement récupéré par Virgin. Désormais, l'Iguane-Iggy Pop-Osterberg est totalement maître de sa carrière. Il compose et enregistre la musique qu'il veut, passant du punk-rock à la ballade soft, avec détours par divers facettes du Rock sauvage, du heavy carré au noisy.
Sauf indications, toutes les pièces sont de James Osterberg
- "Cold Metal" – 3:27
- "High on You" – 4:48
- "Strong Girl" (Steve Jones, Pop) – 5:04
- "Tom Tom" – 3:17
- "Easy Rider" (Jones, Pop) – 4:54
- "Power & Freedom" (Jones, Pop) – 3:53
- "Lowdown" – 4:30
- "Instinct" – 4:12
- "Tuff Baby" – 4:27
- "Squarehead" (Jones, Pop) – 5:06
People :
- "China Girl" a été inspiré par Kuelan, compagne de Jacques Higelin et mère de son deuxième fils, Ken, qu'Iggy aurait séduite.
- "China Girl" a été inspiré par Kuelan, compagne de Jacques Higelin et mère de son deuxième fils, Ken, qu'Iggy aurait séduite.
- La chanson "Cold Metal" fut reprise en 1990 pour le film de Richard Stanley, Hardware, où l'on retrouve à l'écran Iggy et Lemmy.
- La tournée qui suivit donc l'album, permit à Iggy d'être nommé pour les Grammy Awards de 1989 dans la catégorie meilleur performance live Hard-Rock / Metal.
- Le single "Cold Metal" atteignit la 37ème place dans le billboard US.
- Le journal britannique Kerrang! place "Instinct" à la 69ème place dans leur liste des "100 plus grands disques de Heavy-Metal".
- Pour la tournée européen Andy McCoy, l'ex-Hanoï-Rocks, remplaça Steve Jones. McCoy fut un petit peu le souffre-douleur de James.
Iggy Pop - High on you - par BadBoy88
Même s'il a quelques fois bien cherché les emmerdes, c'est vrai qu'Iggy Pop a aussi joué de mal chance dans sa carrière. "Lust for life", à ce jour son disque le plus célèbre, et qui devait logiquement être un carton, est programmé pour sortir en septembre 1977 par RCA. Iggy est tout content... Enfin, après tant d'effort et de travail. Las, 15 jours avant (le 16 août, je le rappelle, qui devrait être un jour férié, de recueillement national...) Elvis Presley casse sa pipe. Presley dont le catalogue est géré par... RCA. Ordre est donné à tout le staff de bosser sur la mort du King, et de laisser de côté tous les autres projets. Dont "Lust for life"...
RépondreSupprimerA vérifier, mais j'avais lu (Apathy for the devil de Nick kent) que lorsque Bowie est venu le voir en maison de repos (déxintox) il ne venait pas les mains vides, mais avec un peu de poudre, histoire de requinquer le moral de son camarade !!
Vu un reportage sur Arte l'année dernière, on voyait Iggy Pop dans sa maison de Miami (oui, sa maison a lui, au fond du jardin, y'en a une deuxième pour madame...), peinard, dans sa chaise longue, son grand plaisir étant de regarder passer les bateaux, des barques à rame (les moteurs ça fait du bruit, Iggy n'aime pas le bruit, sic !) et saluer les pêcheurs qui plongent leurs lignes devant chez lui... Bon, pour aller acheter ses clopes, il y va en Ferrari rouge... et demandent aux flics la permission de rester en double file !!
Je ne connaissais pas ce mauvais concours de circonstances d'Iggy au sujet de "Lust for Life". Effectivement, Iggy a longtemps eut la poisse. Ensuite, il y avait aussi accumulé les conneries (ce qu'il admet).
RépondreSupprimerS'il n'avait eut la volonté et la force de se remettre en question, de se prendre en main, Iggy ne saurait aujourd'hui qu'un personnage culte, oublié de beaucoup, voire même, peut-être, déjà dans un autre monde.
Aujourd'hui, il a prit sa revanche et la savoure.
Je comprend totalement qu'Iggy n'aime pas le bruit.
RépondreSupprimerLa furie des amplis Marshall poussés dans leurs retranchements n'est en rien comparable aux fréquences vrillantes des moteurs.
Et puis, pour apprécier la musique à sa juste valeur, il faut savoir aussi apprécier le silence. Isn't it ?
je suis sorti d'un concert de KiSS en Belgique et j'ai mis 2 jours à retrouver l'audition... Avec un sérieux mal de crâne en plus.
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