L’auteur, Hans Peter Richter,
est un sociologue allemand (1925-1993). A travers ce court récit de fiction, paru
en 1980, il ne fait aucun doute qu’il nourrit ce MON AMI FREDERIC de souvenirs
personnels. Le narrateur s’appelle d’ailleurs Hans Richter, un enfant de 4 ans,
quand commence l’action, en 1929.
Il raconte son amitié avec son voisin du dessus, Frédéric, fils du couple Schneider. Les Richter sont allemands. Les Schneider sont juifs. Les gamins sont inséparables, les parents sont amis. Les mois et les années passent, les nazis arrivent au pouvoir, et débutent pour les Schneider les premières discriminations. Au fil de chapitres très courts, scènes après scènes, l’auteur décrit le plus simplement qui soi, les premières moqueries, les suspicions, les humiliations, les insultes, puis les privations de droits. L’interdiction faite aux juifs d’aller au cinéma, ou de partager la même piscine que les allemands, de s’asseoir sur les mêmes bancs, l’interdiction faite aux allemands de fréquenter des juifs, de les loger, de travailler pour eux. Puis vient l’année 1938, la Nuit de Cristal, la barbarie instrumentée, les violences, les arrestations, la clandestinité…
Il raconte son amitié avec son voisin du dessus, Frédéric, fils du couple Schneider. Les Richter sont allemands. Les Schneider sont juifs. Les gamins sont inséparables, les parents sont amis. Les mois et les années passent, les nazis arrivent au pouvoir, et débutent pour les Schneider les premières discriminations. Au fil de chapitres très courts, scènes après scènes, l’auteur décrit le plus simplement qui soi, les premières moqueries, les suspicions, les humiliations, les insultes, puis les privations de droits. L’interdiction faite aux juifs d’aller au cinéma, ou de partager la même piscine que les allemands, de s’asseoir sur les mêmes bancs, l’interdiction faite aux allemands de fréquenter des juifs, de les loger, de travailler pour eux. Puis vient l’année 1938, la Nuit de Cristal, la barbarie instrumentée, les violences, les arrestations, la clandestinité…
Le livre est court, 200 pages,
et accessible aux enfants, à partir de 9 ou 10 ans. Vous aurez compris qu’on n’est
pas dans le monde des Bisounours, mais aucune allusion politique ne sera faite,
on ne manie pas de grands concepts philosophiques. Juste le quotidien, la
dégradation des conditions de vie, insidieuse, odieuse. Ce qui est presque plus
violent, surtout raconté du point de vue d’enfants. Ce qui aurait pu être
mélodramatique ne l’est pas non plus, il n’y a pas d’effets tire-larmes, l’histoire
(et l’Histoire) s’en charge seule. Quelques chapitres évoquent l’histoire du
peuple juif et les premières persécutions. Un index final reprend ensuite
chaque chapitre, et en quelques lignes redonne le contexte. Une chronologie des
évènements historiques de la période est aussi disponible.
Tout est mis en œuvre pour que
les enfants puissent appréhender cette période trouble et violente, sans traumatisme ni
didactisme. Un bouquin évidemment conseillé à tous, petits et grands.
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