Mon premier concert
Dans «Le Deblocnot : Kezaco ?»
Pour dresser mon portrait de déblocnoteur, Claude
Toon écrit, je cite : «…Les 37.893
concerts auxquels il a assisté…» Déjà je voulais rectifier une
erreur de sa part, ce n’est pas 37.893, Ce qui ferait un petit peu plus de 61
concerts par jour, faut pas pousser quand même ! il y en a un peu moins. Avec
l’âge que j’ai actuellement, si je voyais un concert par jour, j’en serais à
18.615 depuis ma naissance. Mais ce samedi 11 juin restera dans ma mémoire
puisqu’il fut mon premier concert et pas avec n’importe quel groupe. Genesis posait ses flight-cases pour cinq soirs au
Palais des Sports de Paris. Une salle remplie comme un œuf, et un concert qui
ne commencera pas à l’heure (Comme d’habitude !). Et puis plus rien, plus
de musique, plus de lumière ! Le black-out complet. Les premiers accords
de «Squonk» éclatent en partie couverts par
les cris de joie du public. Phil Collins
barbu et chevelu prend possession du micro abandonné depuis peu par Peter Gabriel. Mike
Rutherford barbu aussi, armé de sa double manche basse et 12 cordes
envoie la sauce en même temps que Steve Hackett
qui lui, au contraire, avec les années, a perdu dans la bataille : lunette,
barbe et une longueur de cheveux, et joue maintenant à visage découvert. Il n’y
a que Tony Banks, L’homme qui ne sourit
jamais, caché derrière ses claviers qui ne change pas physiquement. Et en
complément de cette petite bande, Chester Thomson
(Frank Zappa, Weather
Report) qui joue les parties de batterie quand Collins est dans la lumière.
N’allez
pas croire que je vais faire une chronique de leurs album live enregistré le
soir du 13 juin «Second Out» ! Que
nenni ! De tous les concerts (37.893 d’après Claude)
Que j’ai pu faire, j’ai toujours pris des notes a chaud après le spectacle au
cas où dans un futur proche, alzheimer viendrait frapper à ma porte. Mais
avec le deblocnot impossible ! Avec une chronique par semaine, il serait
étonnant, vu la charge de travail, et un rédac en chef tyrannique (Je plaisante
Rockin !), que le cerveau perde sa
capacité à réfléchir.
La genèse d’un concert
Après le morceau d’introduction «Squonk», le groupe enchaine avec «One for the vine» de l’album « Wind & Wuthering». Le premier des quatre
morceaux qui n’apparaissent pas sur le double album live. Et tout s’enchaine avec
un «Robbery,
Assault and Battery» avec une rythmique technique et compliquée que
les non connaisseurs de rock progressif auront du mal à accrocher. Surprise pour le
titre suivant «Inside and out» issu du
mini-album «Spot the pigeon» sorti en 1977
et comprenant trois titres issus des sessions de «Wind
& Wuthering». On continue avec «Firth
of fifth», un classique tiré de «Selling England
by the pound». Et puis arrive l’instant de
grâce avec un “Carpet crawlers” qui
monte crescendo et qui vous file le frisson jusqu’à la fin du morceau. On
reprend sur leur dernier album en date avec «…In
that Quiet Earth » enchainé avec le magnifique «Afterglow».
Pour ceux qui possèdent l’album live, je parie ma chemise que vous regardez la setlist et que vous la comparez à la mienne. A nouveau
un classique pour faire digérer «I Know What I Like»,
et on retourne à «Wind & Wuthering» avec
«Eleventh Earl of Mar». Arrive «Supper’s Ready» et
ses 20 minutes et plus de musique issues de l’album «Foxtrot»
de 1972. La fin arrive, les fumigènes (même s'ils n'ont pas arrêté) et le
light-show vous éclatent les yeux, les premiers accords saccadés de «Dance on a volcano», eux, attaquent les tympans.
Le tout suivi du traditionnel «Drum duet»,
duel de batterie entre Chester Thomson et
Phil Collins pour finir sur un «Los Endos» qui vous met à genoux (Que vous croyez !)
carrément. Fin de concert ? Et non ! Les rappels sont réclamés sur l’air
des lampions.
«The lamb lies Down on Broadway» L’intro au clavier
de Tony Banks électrise la salle et pour
finir en beauté un «Musical box» qui ce
coup la vous achève pour de bon. Pour un premier concert, je dois dire que
ce fut une réussite.
Un problème dans le programme ?
Comment ?
Sur l’album live «Second out» il y a le
titre «Cinéma show» et une photo de Bill Bruford,
le talentueux batteur de Yes et de King Crimson ? Alors pourquoi ça n’apparait
pas dans ma chronique ? Je vais répondre à ces questions. Le titre «Cinéma Show» a été enregistré non pas
pendant la tournée de1977, mais l’année précédente. Voila le pourquoi du
comment. Je n’ai pas pu voir Bill Bruford
sur scène et je n’ai pas entendu «Cinéma
Show». Écoutez cet album qui est
loin d’être le plus mauvais live que j’ai pu entendre, il rend bien la magie
de ce groupe qui a fait rêver des générations par sa musique.
Pour finir deux vidéos, une de 1977 pendant la tournée (La qualitée est très moyenne), et "Afterglow" pendant le "Mama Tour" de 1984
C'ÉTAIT LA 1ère FOIS QUE J'ASSISTAIS A 1 CONCERT DE GENESIS ET J'AI VRAIMENT APPRÉCIÉ ET J'EN GARDE ENCORE 1 MERVEILLEUX SOUVENIR,J'AI EÛ L'OCCASION DE REGARDER UNE VIDÉO DE LEURS CONCERTS DE 1976 NETTEMENT MOINS SPECTACULAIRE MOINS BON.
RépondreSupprimerJ'y étais aussi... 17 ans et mon premier concert egalement... Dans la fosse... Juste devant Steve Hackett... Whaoouuu !!! 😂 😂 😂
RépondreSupprimerMoi aussi premier concert 17 ans ,Palais des sport Paris ,peut être que une attaque nucléaire m'aurais fait sortir de là ,est encore!
RépondreSupprimerJe m'en souvient comme hier.
il me semble avoir aperçu un technicien retenir un des fûts de la batterie de Chester pendant un morceau,est ce que quelqu’un aurais le même souvenir ?
Les premiers laser aussi !
Est ce que quelqu'un aurais une machine remonter le temps ?!
jporchet@free.fr
J'y étais aussi deux soirs de suite. Mais ce n'était pas mon premier concert de Genesis, je fais baver les copains quand je leur annonce que j'ai vu, au même endroit, le concert de la tournée "The Lamb..." avec l'archange !
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