vendredi 5 avril 2013

VERTIGO d'Alfred Hitchcock (1958) par Luc B.

vertigo 



Depuis 1952, la revue britannique Sight and Sound publie tous les dix ans le palmarès des meilleurs films du monde (*), après sondage auprès des professionnels de la profession (comme disait Godard…). La dernière livraison en date, en 2012 donc, hisse en haut du podium VERTIGO d’Alfred Hitchcock, qui détrône ainsi l’indéboulonnable CITIZEN KANE d’Orson Welles.

- C’est pas LET’S THERE BE ROCK de Eric Dionysius avec ACDC ???
- Non Bruno… désolé… on parle des films de fiction là…
- Mais y sont combien ACDC ?
- Y sont pas dans le classement…
- Pourtant c’était sorti au cinéma…
- Oui, mais ce n’est pas… Bon merde, on peut causer de Vertigo maint’nant ???
- Et TOMMY de Ken Russel ?
- Zut !!


VERTIGO est adapté d’un roman de Boileau-Narcejac, « D’entre les morts » que le couple d’auteurs français a spécialement écrit pour Hitchcock. Ce dernier ayant raté de peu les droits d’achats de LES DIABOLIQUES, que réalisera HG Clouzot. C’est l’histoire du policier John Ferguson (surnommé Scottie), contraint de prendre sa retraite car atteint d’acrophobie (le vertige). Quelques semaines plus tard, il reçoit un appel d’un vieil ami, Galvin Elster, qui lui demande de reprendre du service pour suivre sa femme Madeleine. Celle-ci, hantée par le souvenir d’une certaine Carlotta Valdès, erre des journées entières dans San Francisco. La filature commence, et Scottie deviendra à son tour comme possédé par Madeleine

VERTIGO est sans doute le film où Hitchcock pousse au maximum les possibilités visuelles, à commencer par un générique brillantissime de Saul Bass, constitué de très gros plans d’un visage féminin, la bouche, un œil, et la fameuse spirale qui apparait en fond de rétine. Générique très graphique qui distille un certain malaise, relayé par la partition de Bernard Hermann. Plus tard, Hitchcock créera une séquence de cauchemar, graphique et animée, qui rappelle celle de LA MAISON DE DOCTEUR EDWARDS, ou même MARNIE, emprunte de symboles psychanalitiques, le grand dada d'Alfred.

La première scène est une poursuite sur les toits entre policiers et gangsters, dont vous remarquerez l’horizontalité… jusqu’à la fameuse chute, et cet effet pour traduire le vertige. L’effet est célèbre, mais donnons-en tout de même le truc. Il s’agit de combiner un travelling arrière (mouvement mécanique arrière) avec un zoom avant (mouvement optique avant), pour arriver à cet effet de distorsion de l’image, où le spectateur semble plonger tout en s’éloignant du sol. Machiavélique ! Mais très onéreux (50 000 dollars), puisqu'il fallait monter une caméra (50 kg) en hauteur sur un axe vertical. Sachant que dans ces plans, il n'y a pas d'acteur à l'image, Hitchcock suggère de coucher les décors, qui peuvent ainsi ne pas être construits à l'échelle 1, et permet donc d'utiliser une caméra posée sur rail, comme un travelling ordinaire. 

On retrouve ensuite Scottie en fin de convalescence chez son amie Midge. C’est une scène que j’adore d’abord parce que les comédiens James Stewart et Barbara Bel Geddes (la future maman de JR dans Dallas !) y sont fabuleux, arrivent à faire passer la connivence, la complicité qu’il y a entre eux, et bien plus encore… puisqu’on cerne le portrait sexuel de Scottie, dont la liaison passée avec Midge n’a visiblement jamais été consommée. On devine que Scottie n’a réellement jamais eu de liaison avec une femme, Midge l’appelle mon p’tit garçon, et plus tard dans le film elle le prendra dans ses bras en murmurant « maman est là »  Bref, Scottie est le candidat idéal pour le traquenard dans lequel il va plonger…  

Film très visuel donc, avec cette longue séquence de filature, sans dialogue aucun. La manière dont Hitchcock filme Madeleine au musée, et le tableau qu’elle regarde, les similitudes, le chignon en forme de spirale, le bouquet… Le spectateur découvre en même temps que le personnage l’étrangeté de la situation. Citons aussi ce mouvement de caméra au Ernie’s restaurant, partant de Scottie au bar, et circulant dans la salle jusqu’à cadrer Madeleine, superbe en robe verte dans ce décor rouge flamboyant. Remarquez aussi la justesse du jeu des regards lorsque Madeleine se lève de table, croise Scottie au bar sans le voir, montrant un profil parfait. Si la perfection absolue existe dans ce bas monde, elle se trouve dans ces trente secondes de pellicule ! Souvenez-vous du plan où Scottie suit Madeleine dans une ruelle, puis une arrière-boutique sombre et poussiéreuse… pour la découvrir en réalité chez son fleuriste, avec jeu de miroir en prime.

Le film se partage clairement en deux parties. Le personnage de Madeleine est au centre de la première. On pourrait s’étonner qu’elle ne remarque pas les filatures de Scottie, mais on apprendra ensuite qu’elle était au courant puisque son rôle était justement de le manipuler. Pour que le plan se déroule correctement, il faut que Scottie soit d’abord intrigué par Madeleine, puis attiré par elle. D’où la scène de suicide dans la baie de San Francisco, et l’intervention de Scottie qui la sauve, la ramène chez lui. On en arrive à cette scène sublime, où Madeleine est couchée nue dans le lit de Scottie. Nue ? Comment on le sait ? Parce qu'on aperçoit (traveling malicieux) ses vêtements suspendus dans la cuisine, qui sèchent... ce qui signifie que c'est Scottie qui l'a déshabillée... On sent à la fois sa maladresse, sa timidité, son malaise face au beau sexe, on le voit surtout être totalement vampirisé par cette femme. Il faut pour que le plan réussisse que Madeleine s’assure que Scottie la suivra bien jusqu’au bout, dans cette mission religieuse espagnole hors de la ville, jusqu'en haut du clocher, d’où elle va se jeter, sachant que Scottie, pris d’une crise d’angoisse due au vertige, ne pourra pas intervenir. Juste avant, Madeleine lui dit : ça ne devait pas se passer ainsi… pour qu’on puisse se retrouver, s’aimer, je dois le faire… aller jusqu’au bout…  Déclaration que Scottie ne comprend pas. Et que le spectateur ne comprendra que plus tard. Madeleine est tombée amoureuse de Scottie, mais qu’elle est contrainte d’exécuter le plan. 

La seconde partie du film voit l’apparition du personnage de Judy, une employé de bureau, que Scottie va croiser par hasard. Stupeur. Elle ressemble à Madeleine. Scottie va tout faire pour la rencontrer, l’inviter à sortir, passer du temps avec elle, juste parce qu’elle ressemble à celle qu’il a aimée avant. Ce qui est assez contrariant pour Judy !

Et là, Hitchcock prend le contre-pied du livre de Boileau-Narcejac. C’est à cet instant (au 2/3 de l’intrigue, comme dans LA MORT AUX TROUSSES) qu’il décide de révéler aux spectateurs le truc…  Madeleine et Judy sont une seule et même femme. Madeleine n’a jamais été la femme de Galvin. Seulement sa maîtresse. Sa femme, la vraie, a été assassinée et jeté du haut du clocher. Et Galvin avait besoin d’un bon témoin, d’un témoin incapable de suivre "sa femme" jusqu’au bout car souffrant de vertige… 

Hitchcock dévoile le complot aux spectateurs, mais son personnage n’en sait rien. Elément toujours capital dans ses films : que dit-on au spectateur, et que dit-on aux personnages. C’est la définition du suspens. Et le suspens du film est là : Scottie va-t-il deviner qui est Judy ? Nous on sait, lui pas. Comment réagira-t-il ? Personne ne sait, et surtout pas Judy elle-même, qui rechigne à se laisser modeler, craignant à la fois de blesser Scottie (qu’elle aime) et d’éventuelles représailles. Scottie veut retrouver l’image de celle qu’il aimait, l’image d’une morte, comme Madeleine était fascinée par l’image de Carlotta ValdèsHitchcock met au point un de ses plus beaux plans, dans la chambre d’hôtel de Judy, illuminé par un néon extérieur, qui projette sa lumière verte sur la silhouette auréolée de Judy/Madeleine sortant de la salle de bain, devant un Scottie médusé, enfin apaisé. Ils s’embrassent. La caméra tourne autour des amants. Le décor de la chambre disparait, le fond de devient noir, puis c’est le bord de mer, et le retour à la chambre. Dieu que c’est beau !! Si cette idée vous rappelle quelque chose, c’est que Brian de Palma l’a intégralement repiquée (comme les trois quarts de ses idées de mises en scène…) dans BODY DOUBLE.

Et là, la boulette ! L’erreur, le détail de trop… Je ne vais pas dire quoi… Mais Judy fait une infime erreur, et Scottie va tout comprendre, et son désespoir, sa rage, sera à la hauteur de la trahison, et de l’amour qu’il portait à Madeleine. Car il aurait pu pardonner, en rester là. Mais non, pour vaincre son vertige, il lui faut un second choc, et il va le provoquer en ramenant Judy sur le lieu du premier drame… Ce qui frappe dans VERTIGO c’est la trajectoire de Scottie. Contraint de prendre sa retraite, avec la mort d’un collègue sur la conscience. Puis la mort de Madeleine, dont la justice le disculpe, mais un doute plane. Et une troisième fois, il sera témoin d’un autre décès, dans des circonstances semblables. La dernière image du film est splendide, ce Scottie abattu, les bras ballants, en haut du clocher, littéralement broyé, comme si le sort s’acharnait. Comment pourra-t-il se justifier cette fois ? Le chemin qui devait le mener à la guérison, le mène à sa perte. Il est le coupable désigné. Va-t-il sauter lui aussi ? Hitchcock avait tourné une scène de fin avec Midge et Scottie réunis, pour dissiper ce malentendu. Heureusement, elle n’apparait pas au montage final, donnant cette ambiguïté supplémentaire au film.

Scottie est joué par James Stewart, sans doute le plus grand acteur américain « classique » (quoique très moderne dans les années 30), il est formidable dans ce rôle difficile, amoureux nécrophile, qui cherche à reconstruire une morte, vivre dans le passé, tenter d’achever ce qu’il avait commencé, et où il avait écoué : sa relation avec les femmes. Le cas de Kim Novak est plus délicat. Hitchcock souhaitait avoir Vera Miles, mais enceinte, la comédienne avait dû renoncer. Kim Novak arrive sur le plateau avec sa fougue, sa jeunesse (et sans soutien gorge, ce qui ne devait pas déplaire finalement à son réalisateur, regardez bien quand elle porte son pull vert...) sa garde robe et… ses idées ! Erreur grave mademoiselle Novak ! Les idées appartiennent au metteur en scène, certainement pas à une débutante. Et Hitchcock n’appréciera pas cette collaboration, jugeant l’actrice moins pointue dans sa double interprétation Madeleine/Judy. Reste qu’elle affiche à l’écran une présence électrisante et fragile à la fois. Hitchcock la détaille de sa caméra, la filmant telle une déesse grecque sous son plus beau profil. Je regrette pour ma part juste les sourcils de Kim Novak, trop marqués, dessinés. (Souvenez-vous de Sharon Stone dans BASIC INSTINCT - qui se passe aussi à San Francisco - de ses tailleurs, de ses sourcils très bruns, de ses chignons... VERTIGO n'en finit pas d'envouter les autres metteurs en scène !). Midge est jouée par Barbara Bel Geddes, qui apporte beaucoup d’humanité au film. Et de cruauté aussi, lorsqu’elle se peint en Carlotta Valdès, et que Scottie n’apprécie pas la blague. Elle réalise le mal provoqué, mais trop tard, et les circonstances feront qu’elle ne reverra plus son ami jusqu’à la fin, et risque de vivre avec cette caricature sur la conscience.

Alors qu’il soit premier ou pas d’un classement, peu importe, VERTIGO (ou SUEURS FROIDES en VF) est certainement un des plus beaux films d'Hitchcock. Qui jouit d’une aura particulière auprès des admirateurs. Le soin apporté aux couleurs, aux cadres, aux mouvements de caméra dépassent l'entendement. Bref, un travail d'artiste ! Filmé en VistaVision*, tiré sur 70mm (selon les projections), le spectacle visuel est total. Pourtant, ce n’est pas le plus populaire, LA MORT AUX TROUSSES ou LES OISEAUX sont rediffusés beaucoup plus souvent, PSYCHOSE, LES 39 MARCHES, FENÊTRE SUR COUR, LE CRIME ETAIT PRESQUE PARFAIT cités plus souvent aussi. 

D’abord parce que VERTIGO est assez lent, il dure 2h10, l’histoire est vécue et donc filmée du point de vue de Scottie, déboussolé, qui met du temps à comprendre ce qui lui arrive, et qui comme un enfant qui bâtit une maquette, va consciencieusement modeler son jouet. C’est aussi un film paradoxalement très bavard, qui alterne longues séquences visuelles, et dialoguées. Il y aussi de nombreuses scènes de filature, répétitives, que Hitchcock met à profit pour filmer la ville de San Francisco sous toutes les coutures, et on ne s'en plaindra pas. Sans doute aussi parce que VERTIGO n’est pas un thriller habituel. Les ingrédients inhérents aux films d’Hitchcock (et du Film Noir en général dont VERTIGO se rattache à mon sens) sont bien présents, mais  dosés différemment. Il y est bien question de crime, de filature, d’enquête, de manipulation, complot, d’obsession, de voyeurisme, de déviations, et bien sûr, de sexe. Et de mort. Mais par exemple, le "pourquoi" et le "comment" du crime de la vraie madame Elster n’est jamais montré ou expliqué. Le pan criminel du film est relégué au second plan. Alfred Hitchcock concentre sa mise en scène sur son personnage, un gamin de 50 ans, victime d’une passion dévorante, déviante, qui le mènera au bord du gouffre. Certainement le film le plus sombre, mais le plus envoutant de Sir Alfred.


VERTIGO (SUEURS FROIDES) Paramout 1958
sc : Alec Coppel et Samuel Taylor
prod  : Alfred Hitchcock et Herbert Coleman.
couleurs  -  2h10  - Vista Vision* 1:85


* Kézako la VistaVision ??? On voit ce terme au générique d'un tas de films américains, mais c'est quoi au juste ? C'est tout bête... Pour concurrencer la télé, les studios de cinéma voulaient bénéficier d'une image plus large (comme le cinémascope, procédé d'agrandissement anamorphique) et plus belle. Sauf qu'une pellicule, ça ne mesure que 35 millimètres de large, et sans les perforations et la place pour la piste du son synchronisé, il ne reste que 22mm... C'est tout. On ne peut pas dépasser des bords !! Pour avoir plus de place sur la pellicule, et donc impressionner à la prise de vue plus de surface (et gagner en qualité, netteté, définition) il suffit de faire pivoter la pellicule. Les 22 mm disponibles deviennent donc la hauteur de l'image, et non plus sa largeur. Il a fallu modifier les caméras, puisque le défilement n'était plus dans le même sens. Mais pour la projection en salle (avoir des projo spécifiques coutait trop cher) il fallait bien remettre la pellicule dans le bon sens ! Et re-diminuer l'image ? C'est ballot... Sauf s'il existe une pellicule encore plus large, utilisée pour faire le transfert. Et elle existe : le 70 millimètres. Quand VERTIGO est ressorti au cinéma il y a quelques années, c'était une version tirée sur 70 mm, de même que PLAYTIME de Tati, et plus récemment de THE MASTER. Si c'est pas clair, j'vous ai fait un p'tit shéma... Le format cinéma IMAX, pour les documentaires à La Vilette par exemple, reprend ce principe. Mais cette fois, sur une pellicule 70mm dont on utilise la longueur, et non la largeur.   


La bande annonce :


Et le générique, avec la superbe musique de Bernard Hermann :

     



(*) Les 20 premiers du classement 2012 de la revue Sight & Sound :

    1 Sueurs froides (1958) d'Alfred Hitchcock
    2 Citizen Kane (1941) d'Orson Welles
    3 Voyage à Tokyo (1953) de Yasujiro Ozu
    4 La Règle du jeu (1939) de Jean Renoir
    5 L'Aurore (1927) de Friedrich Wilhelm Murnau
    6 2001 : L'Odyssée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick
    7 La Prisonnière du désert (1956) de John Ford
    8 L'Homme à la camera (1928) de Dziga Vertov
    9 La Passion de Jeanne d'Arc (1928) de Carl Theodor Dreyer
    10 Huit et demi (1963) de Federico Fellini
    11 Le Cuirassé Potemkine (1925) de Sergei M. Eisenstein
    12 L'Atalante (1934) de Jean Vigo
    13 A bout de souffle (1959) de Jean-Luc Godard
    14 Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola
    15 Printemps tardif (1949) de Yasujiro Ozu
    16 Au hasard Balthazar (1966) de Robert Bresson
    17 Les Sept Samouraïs (1954) d'Akira Kurosawa
    18 Persona (1966) d'Ingmar Bergman
    19 Le Miroir (1974) d'Andrei Tarkovski
    20 Chantons sous la pluie (1952) de Stanley Donen et Gene Kelly.

4 commentaires:

  1. Le "meilleur film", ça a très peu de sens, comme tous les palmarès de ce genre, car ceux qui élisent les films appartiennent à une certaine génération, ont un certain vécu du cinéma, etc..
    Mais concernant VERTIGO on peut dire que c'est le film (ou l'un des quelques films) dont le charme et la poésie cinématographique se redécouvre et même parfois se démultiplie à chaque nouvelle vision. D'ailleurs, ce fut le cas pour la majorité de ceux qui le redécouvrirent en 1983-84, quand 5 films d'Hitch ont été ressortis en copies neuves, puis idem quand on les a ressortis dans les années 90... et rebelote quand Vertigo a été restauré dans son format réel !!
    Il a à cela une raison dont on parle peu : ce film est conçu pour être vu en boucle ! Le générique renvoie à la fin, la morte ressuscite le film à chaque fois.
    Et puis, ce film est bien meilleur que le roman de Boileau-Narcejac : plus trouble, plus mystérieux, offrant un érotisme sombre et torturé et un univers mental d'une grande richesse...

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  2. Bien d'accord avec toi, Mandrake, les palmarès ont peu d'intérêt en soi, quoique la sélection d'une centaine de films jugés "importants" et représentant des styles et courants divers, n'est pas mal... Mais peu importe la hiérarchie.
    Ce que tu dis est vrai, ce film offre un peu plus à chaque fois de son mystère au spectateurs. Et c'est vrai aussi, cette sensation de boucle, que l'histoire se refait, Scottie enfermé dans sa roue... Merci du passage !

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  3. C'est sûr que ce palmarès a peu d'intérêt ... y'a même pas un Max Pecas ou un Marc Dorcel dans leurs 20 meilleurs ...

    Sinon, c'est pas le premier de Tonton Alfred qui me viendrait à l'esprit, Vertigo ... je citerais plutôt La mort aux trousses ou Fenêtre sur cour ...

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  4. Tout juste Lester, ce n'est pas le premier qui vient à l'esprit, et pourtant... A noter que "On se calme et on boit frais à St Tropez" arrive à la place 21, mais je n'ai pas la place de mettre toute la liste...

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