vertigo
Depuis
1952, la revue britannique Sight and Sound publie tous les dix ans le
palmarès des meilleurs films du monde (*), après sondage auprès des professionnels
de la profession (comme disait Godard…). La dernière livraison en date, en 2012
donc, hisse en haut du podium VERTIGO d’Alfred Hitchcock, qui détrône ainsi
l’indéboulonnable CITIZEN KANE d’Orson Welles.
- C’est
pas LET’S THERE BE ROCK de Eric Dionysius avec ACDC ???
- Non
Bruno… désolé… on parle des films de fiction là…
- Mais
y sont combien ACDC ?
- Y
sont pas dans le classement…
- Pourtant
c’était sorti au cinéma…
- Oui,
mais ce n’est pas… Bon merde, on peut causer de Vertigo maint’nant ???
- Et
TOMMY de Ken Russel ?
- Zut !!
VERTIGO
est adapté d’un roman de Boileau-Narcejac, « D’entre les morts » que
le couple d’auteurs français a spécialement écrit pour Hitchcock. Ce dernier
ayant raté de peu les droits d’achats de LES DIABOLIQUES, que réalisera HG
Clouzot. C’est l’histoire du policier John Ferguson (surnommé Scottie), contraint
de prendre sa retraite car atteint d’acrophobie (le vertige). Quelques
semaines plus tard, il reçoit un appel d’un vieil ami, Galvin Elster, qui lui
demande de reprendre du service pour suivre sa femme Madeleine. Celle-ci,
hantée par le souvenir d’une certaine Carlotta Valdès, erre des journées
entières dans San Francisco. La filature commence, et Scottie deviendra à son tour
comme possédé par Madeleine…
VERTIGO
est sans doute le film où Hitchcock pousse au maximum les possibilités
visuelles, à commencer par un générique brillantissime de Saul Bass, constitué
de très gros plans d’un visage féminin, la bouche, un œil, et la fameuse
spirale qui apparait en fond de rétine. Générique très graphique qui distille
un certain malaise, relayé par la partition de Bernard Hermann. Plus tard, Hitchcock créera une séquence de cauchemar, graphique et animée, qui rappelle celle de LA MAISON DE DOCTEUR EDWARDS, ou même MARNIE, emprunte de symboles psychanalitiques, le grand dada d'Alfred.
La
première scène est une poursuite sur les toits entre
policiers et gangsters, dont vous remarquerez l’horizontalité… jusqu’à la
fameuse chute, et cet effet pour traduire le vertige. L’effet est célèbre, mais
donnons-en tout de même le truc. Il s’agit de combiner un travelling arrière
(mouvement mécanique arrière) avec un zoom avant (mouvement optique avant),
pour arriver à cet effet de distorsion de l’image, où le spectateur semble
plonger tout en s’éloignant du sol. Machiavélique ! Mais très onéreux (50 000 dollars), puisqu'il fallait monter une caméra (50 kg) en hauteur sur un axe vertical. Sachant que dans ces plans, il n'y a pas d'acteur à l'image, Hitchcock suggère de coucher les décors, qui peuvent ainsi ne pas être construits à l'échelle 1, et permet donc d'utiliser une caméra posée sur rail, comme un travelling ordinaire.
On
retrouve ensuite Scottie en fin de convalescence chez son amie Midge. C’est une
scène que j’adore d’abord parce que les comédiens James Stewart et Barbara Bel
Geddes (la future maman de JR dans Dallas !) y sont fabuleux, arrivent à
faire passer la connivence, la complicité qu’il y a entre eux, et bien plus
encore… puisqu’on cerne le portrait sexuel de Scottie, dont la liaison passée
avec Midge n’a visiblement jamais été consommée. On devine que Scottie n’a
réellement jamais eu de liaison avec une femme, Midge l’appelle mon p’tit
garçon, et plus tard dans le film elle le prendra dans ses bras en murmurant
« maman est là »… Bref,
Scottie est le candidat idéal pour le traquenard dans lequel il va
plonger…
Film
très visuel donc, avec cette longue séquence de filature, sans dialogue aucun.
La manière dont Hitchcock filme Madeleine au musée, et le tableau qu’elle
regarde, les similitudes, le chignon en forme de spirale, le bouquet… Le
spectateur découvre en même temps que le personnage l’étrangeté de la
situation. Citons aussi ce mouvement de caméra au Ernie’s restaurant, partant
de Scottie au bar, et circulant dans la salle jusqu’à cadrer Madeleine, superbe
en robe verte dans ce décor rouge flamboyant. Remarquez aussi la justesse du
jeu des regards lorsque Madeleine se lève de table, croise Scottie au bar sans
le voir, montrant un profil parfait. Si la perfection absolue existe dans
ce bas monde, elle se trouve dans ces trente secondes de pellicule ! Souvenez-vous
du plan où Scottie suit Madeleine dans une ruelle, puis une arrière-boutique
sombre et poussiéreuse… pour la découvrir en réalité chez son fleuriste, avec
jeu de miroir en prime.
Le
film se partage clairement en deux parties. Le personnage de Madeleine est au
centre de la première. On pourrait s’étonner qu’elle ne remarque pas les
filatures de Scottie, mais on apprendra ensuite qu’elle était au courant
puisque son rôle était justement de le manipuler. Pour que le plan se déroule
correctement, il faut que Scottie soit d’abord intrigué par Madeleine, puis attiré
par elle. D’où la scène de suicide dans la baie de San Francisco,
et l’intervention de Scottie qui la sauve, la ramène chez lui. On en arrive à
cette scène sublime, où Madeleine est couchée nue dans le lit de Scottie. Nue ? Comment on le sait ? Parce qu'on aperçoit (traveling malicieux) ses vêtements suspendus dans la cuisine, qui sèchent... ce qui signifie que c'est Scottie qui l'a déshabillée... On sent à la
fois sa maladresse, sa timidité, son malaise face au beau sexe, on le voit
surtout être totalement vampirisé par cette femme. Il faut pour que le plan
réussisse que Madeleine s’assure que Scottie la suivra bien jusqu’au
bout, dans cette mission religieuse espagnole hors de la ville, jusqu'en haut du
clocher, d’où elle va se jeter, sachant que Scottie, pris d’une crise
d’angoisse due au vertige, ne pourra pas intervenir. Juste avant, Madeleine lui
dit : ça ne devait pas se passer ainsi… pour qu’on puisse se retrouver, s’aimer,
je dois le faire… aller jusqu’au bout… Déclaration
que Scottie ne comprend pas. Et que le spectateur ne comprendra que plus tard. Madeleine
est tombée amoureuse de Scottie, mais qu’elle est contrainte d’exécuter le
plan.
La
seconde partie du film voit l’apparition du personnage de Judy, une employé de
bureau, que Scottie va croiser par hasard. Stupeur. Elle ressemble à Madeleine.
Scottie va tout faire pour la rencontrer, l’inviter à sortir, passer du temps
avec elle, juste parce qu’elle ressemble à celle qu’il a aimée avant. Ce qui
est assez contrariant pour Judy !
Et
là, Hitchcock prend le contre-pied du livre de Boileau-Narcejac. C’est à cet
instant (au 2/3 de l’intrigue, comme dans LA MORT AUX TROUSSES) qu’il décide de
révéler aux spectateurs le truc… Madeleine
et Judy sont une seule et même femme. Madeleine n’a jamais été la femme de
Galvin. Seulement sa maîtresse. Sa femme, la vraie, a été assassinée et jeté du
haut du clocher. Et Galvin avait besoin d’un bon témoin, d’un témoin incapable
de suivre "sa femme" jusqu’au bout car souffrant de vertige…
Hitchcock
dévoile le complot aux spectateurs, mais son personnage n’en sait rien. Elément
toujours capital dans ses films : que dit-on au spectateur, et que dit-on
aux personnages. C’est la définition du suspens. Et le suspens du film est
là : Scottie va-t-il deviner qui est Judy ? Nous on sait, lui pas. Comment
réagira-t-il ? Personne ne sait, et surtout pas Judy elle-même, qui rechigne
à se laisser modeler, craignant à la fois de blesser Scottie (qu’elle aime) et
d’éventuelles représailles. Scottie veut retrouver l’image de celle qu’il
aimait, l’image d’une morte, comme Madeleine était fascinée par l’image de
Carlotta Valdès… Hitchcock met au point un de ses plus beaux plans, dans la
chambre d’hôtel de Judy, illuminé par un néon extérieur, qui projette sa
lumière verte sur la silhouette auréolée de Judy/Madeleine sortant de la salle
de bain, devant un Scottie médusé, enfin apaisé. Ils s’embrassent. La caméra
tourne autour des amants. Le décor de la chambre disparait, le fond de devient
noir, puis c’est le bord de mer, et le retour à la chambre. Dieu que c’est
beau !! Si cette idée vous rappelle quelque chose, c’est que Brian de
Palma l’a intégralement repiquée (comme les trois quarts de ses idées de mises
en scène…) dans BODY DOUBLE.
Et
là, la boulette ! L’erreur, le détail de trop… Je ne vais pas dire quoi…
Mais Judy fait une infime erreur, et Scottie va tout comprendre, et son
désespoir, sa rage, sera à la hauteur de la trahison, et de l’amour qu’il
portait à Madeleine. Car il aurait pu pardonner, en rester là. Mais non, pour
vaincre son vertige, il lui faut un second choc, et il va le provoquer en ramenant
Judy sur le lieu du premier drame… Ce
qui frappe dans VERTIGO c’est la trajectoire de Scottie. Contraint de prendre
sa retraite, avec la mort d’un collègue sur la conscience. Puis la mort de Madeleine,
dont la justice le disculpe, mais un doute plane. Et une troisième fois, il
sera témoin d’un autre décès, dans des circonstances semblables. La dernière
image du film est splendide, ce Scottie abattu, les bras ballants, en haut du
clocher, littéralement broyé, comme si le sort s’acharnait. Comment pourra-t-il
se justifier cette fois ? Le chemin qui devait le mener à la guérison, le
mène à sa perte. Il est le coupable désigné. Va-t-il sauter lui aussi ?
Hitchcock avait tourné une scène de fin avec Midge et Scottie réunis, pour
dissiper ce malentendu. Heureusement, elle n’apparait pas au montage final,
donnant cette ambiguïté supplémentaire au film.
Scottie
est joué par James Stewart, sans doute le plus grand acteur américain « classique »
(quoique très moderne dans les années 30), il est formidable dans ce rôle
difficile, amoureux nécrophile, qui cherche à reconstruire une morte, vivre
dans le passé, tenter d’achever ce qu’il avait commencé, et où il avait écoué :
sa relation avec les femmes. Le cas de Kim Novak est plus délicat. Hitchcock
souhaitait avoir Vera Miles, mais enceinte, la comédienne avait dû renoncer.
Kim Novak arrive sur le plateau avec sa fougue, sa jeunesse (et sans soutien gorge, ce qui ne devait pas déplaire finalement à son réalisateur, regardez bien quand elle porte son pull vert...) sa garde robe et… ses idées !
Erreur grave mademoiselle Novak ! Les idées appartiennent au metteur en
scène, certainement pas à une débutante. Et Hitchcock n’appréciera pas cette
collaboration, jugeant l’actrice moins pointue dans sa double interprétation
Madeleine/Judy. Reste qu’elle affiche à l’écran une présence électrisante et
fragile à la fois. Hitchcock la détaille de sa caméra, la filmant telle une
déesse grecque sous son plus beau profil. Je regrette pour ma part juste les sourcils de Kim Novak, trop marqués, dessinés. (Souvenez-vous de Sharon Stone dans BASIC INSTINCT - qui se passe aussi à San Francisco - de ses tailleurs, de ses sourcils très bruns, de ses chignons... VERTIGO n'en finit pas d'envouter les autres metteurs en scène !). Midge est jouée par Barbara Bel Geddes,
qui apporte beaucoup d’humanité au film. Et de cruauté aussi,
lorsqu’elle se peint en Carlotta Valdès, et que Scottie n’apprécie pas la
blague. Elle réalise le mal provoqué, mais trop tard, et les
circonstances feront qu’elle ne reverra plus son ami jusqu’à la fin, et
risque de vivre avec cette caricature sur la conscience.
Alors
qu’il soit premier ou pas d’un classement, peu importe, VERTIGO (ou SUEURS
FROIDES en VF) est certainement un des plus beaux films d'Hitchcock. Qui jouit
d’une aura particulière auprès des admirateurs. Le soin apporté aux couleurs, aux cadres, aux mouvements de caméra dépassent l'entendement. Bref, un travail d'artiste ! Filmé en VistaVision*, tiré sur 70mm (selon les projections), le spectacle visuel est total. Pourtant, ce n’est pas le plus
populaire, LA MORT AUX TROUSSES ou LES OISEAUX sont rediffusés beaucoup plus
souvent, PSYCHOSE, LES 39 MARCHES, FENÊTRE SUR COUR, LE CRIME ETAIT PRESQUE PARFAIT cités plus souvent aussi.
D’abord parce que VERTIGO est assez lent, il dure 2h10, l’histoire est vécue et donc filmée du point de vue de Scottie, déboussolé, qui met du temps à comprendre ce qui lui arrive, et qui comme un enfant qui bâtit une maquette, va consciencieusement modeler son jouet. C’est aussi un film paradoxalement très bavard, qui alterne longues séquences visuelles, et dialoguées. Il y aussi de nombreuses scènes de filature, répétitives, que Hitchcock met à profit pour filmer la ville de San Francisco sous toutes les coutures, et on ne s'en plaindra pas. Sans doute aussi parce que VERTIGO n’est pas un thriller habituel. Les ingrédients inhérents aux films d’Hitchcock (et du Film Noir en général dont VERTIGO se rattache à mon sens) sont bien présents, mais dosés différemment. Il y est bien question de crime, de filature, d’enquête, de manipulation, complot, d’obsession, de voyeurisme, de déviations, et bien sûr, de sexe. Et de mort. Mais par exemple, le "pourquoi" et le "comment" du crime de la vraie madame Elster n’est jamais montré ou expliqué. Le pan criminel du film est relégué au second plan. Alfred Hitchcock concentre sa mise en scène sur son personnage, un gamin de 50 ans, victime d’une passion dévorante, déviante, qui le mènera au bord du gouffre. Certainement le film le plus sombre, mais le plus envoutant de Sir Alfred.
D’abord parce que VERTIGO est assez lent, il dure 2h10, l’histoire est vécue et donc filmée du point de vue de Scottie, déboussolé, qui met du temps à comprendre ce qui lui arrive, et qui comme un enfant qui bâtit une maquette, va consciencieusement modeler son jouet. C’est aussi un film paradoxalement très bavard, qui alterne longues séquences visuelles, et dialoguées. Il y aussi de nombreuses scènes de filature, répétitives, que Hitchcock met à profit pour filmer la ville de San Francisco sous toutes les coutures, et on ne s'en plaindra pas. Sans doute aussi parce que VERTIGO n’est pas un thriller habituel. Les ingrédients inhérents aux films d’Hitchcock (et du Film Noir en général dont VERTIGO se rattache à mon sens) sont bien présents, mais dosés différemment. Il y est bien question de crime, de filature, d’enquête, de manipulation, complot, d’obsession, de voyeurisme, de déviations, et bien sûr, de sexe. Et de mort. Mais par exemple, le "pourquoi" et le "comment" du crime de la vraie madame Elster n’est jamais montré ou expliqué. Le pan criminel du film est relégué au second plan. Alfred Hitchcock concentre sa mise en scène sur son personnage, un gamin de 50 ans, victime d’une passion dévorante, déviante, qui le mènera au bord du gouffre. Certainement le film le plus sombre, mais le plus envoutant de Sir Alfred.
VERTIGO (SUEURS FROIDES) Paramout 1958
sc : Alec Coppel et Samuel Taylor
prod : Alfred Hitchcock et Herbert Coleman.
couleurs - 2h10 - Vista Vision* 1:85
La bande annonce :
Et le générique, avec la superbe musique de Bernard Hermann :
(*) Les 20 premiers du classement 2012 de la revue Sight & Sound :
1 Sueurs froides (1958) d'Alfred Hitchcock
2 Citizen Kane (1941) d'Orson Welles
3 Voyage à Tokyo (1953) de Yasujiro Ozu
4 La Règle du jeu (1939) de Jean Renoir
5 L'Aurore (1927) de Friedrich Wilhelm
Murnau
6 2001 : L'Odyssée de l'espace (1968) de
Stanley Kubrick
7 La Prisonnière du désert (1956) de John Ford
8 L'Homme à la camera (1928) de Dziga
Vertov
9 La Passion de Jeanne d'Arc (1928) de Carl
Theodor Dreyer
10 Huit et demi (1963) de Federico Fellini
11 Le Cuirassé Potemkine (1925) de Sergei
M. Eisenstein
12 L'Atalante (1934) de Jean Vigo
13 A bout de souffle (1959) de Jean-Luc
Godard
14 Apocalypse Now (1979) de Francis Ford
Coppola
15 Printemps tardif (1949) de Yasujiro Ozu
16 Au hasard Balthazar (1966) de Robert
Bresson
17 Les Sept Samouraïs (1954) d'Akira
Kurosawa
18 Persona (1966) d'Ingmar Bergman
19 Le Miroir (1974) d'Andrei Tarkovski
20 Chantons sous la pluie (1952) de Stanley
Donen et Gene Kelly.
Le "meilleur film", ça a très peu de sens, comme tous les palmarès de ce genre, car ceux qui élisent les films appartiennent à une certaine génération, ont un certain vécu du cinéma, etc..
RépondreSupprimerMais concernant VERTIGO on peut dire que c'est le film (ou l'un des quelques films) dont le charme et la poésie cinématographique se redécouvre et même parfois se démultiplie à chaque nouvelle vision. D'ailleurs, ce fut le cas pour la majorité de ceux qui le redécouvrirent en 1983-84, quand 5 films d'Hitch ont été ressortis en copies neuves, puis idem quand on les a ressortis dans les années 90... et rebelote quand Vertigo a été restauré dans son format réel !!
Il a à cela une raison dont on parle peu : ce film est conçu pour être vu en boucle ! Le générique renvoie à la fin, la morte ressuscite le film à chaque fois.
Et puis, ce film est bien meilleur que le roman de Boileau-Narcejac : plus trouble, plus mystérieux, offrant un érotisme sombre et torturé et un univers mental d'une grande richesse...
Bien d'accord avec toi, Mandrake, les palmarès ont peu d'intérêt en soi, quoique la sélection d'une centaine de films jugés "importants" et représentant des styles et courants divers, n'est pas mal... Mais peu importe la hiérarchie.
RépondreSupprimerCe que tu dis est vrai, ce film offre un peu plus à chaque fois de son mystère au spectateurs. Et c'est vrai aussi, cette sensation de boucle, que l'histoire se refait, Scottie enfermé dans sa roue... Merci du passage !
C'est sûr que ce palmarès a peu d'intérêt ... y'a même pas un Max Pecas ou un Marc Dorcel dans leurs 20 meilleurs ...
RépondreSupprimerSinon, c'est pas le premier de Tonton Alfred qui me viendrait à l'esprit, Vertigo ... je citerais plutôt La mort aux trousses ou Fenêtre sur cour ...
Tout juste Lester, ce n'est pas le premier qui vient à l'esprit, et pourtant... A noter que "On se calme et on boit frais à St Tropez" arrive à la place 21, mais je n'ai pas la place de mettre toute la liste...
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