Bienvenue, willkommen,
Welcome, yôkoso à Paris
Prenez
place dans le "Pat-Paname" pour une visite guidée de la
ville lumière, en chansons ! La température extérieure sera de 5 décibels et
notre vitesse de croisière ne dépassera pas la mesure à quatre temps. Le voyage
partira de la Butte Montmartre au
cabaret "Le
Chat Noir". Pour cette première étape, nous voici au pays d’argot
avec Aristide Bruant, son écharpe rouge, sa
voix rauque et puissante.
Il
rachètera plus tard le cabaret "Le Lapin Agile" qui fut un tremplin pour
nombre d’artistes arrivant dans la capitale comme Claude
Nougaro en 1955. La
Butte fut un creuset de chansonniers à la Belle Époque, mais continuons notre
chemin et descendons la rue Lepic (Métro Blanche)
pour arriver au "Moulin rouge",
la résidence secondaire de Toulouse
Lautrec, du pétomane, de la Goulue et de Yvette
Guilbert avec "Madame Arthur" :
Je
trouve même que Lautrec l’a enlaidie au vu des images qu’ils existent d’elle.
Nous
sommes sur le Boulevard Clichy. Le quartier
chaud de la capitale ou la bourgeoisie vient s’encanailler dans les troquets de
la rue Pigalle, endroit ou Marthe
Richard fera son beurre en fermant les maisons close en 1946 (Fermer une maison close, faut le
faire !). Mais Pigalle, c’est aussi
l’ "Elysée Montmartre" sur
le Boulevard Rochechouart (Métro Anvers),
endroit où l’on dansait le cancan. Déplaçons-nous vers la rue Richer et nous arrivons au "Folie Bergère", endroit où les artistes étaient plus dénudés
qu’habillés. Ce music-hall allait voir débarquer un jour une jeune américaine à
la peau sombre, avec comme unique vêtement une ceinture de banane, Joséphine Baker qui, plus tard, dira
qu’elle n’a que deux amours (1930).
Hormis
Josephine, d’autres chanteront Paris à l’"Elysée
Montmartre", Maurice
Chevalier, Régine
et les "Lumières
de Belleville", Et surtout Mistinguett
qui ne pouvait pas tricher avec son accent typiquement parigot.
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De la Chanson Réaliste à
la Chanson à Texte
Descendons
à présent dans les sous-sols de la capitale, et prenons le métropolitain pour
aller plus vite. Prenez un ticket pour vous rendre Porte des Lilas ou Gainsbourg
vous chantera sa rengaine :
D’autres
titres sur le métro existent, mais pas ou plus de trace sonore à ma
connaissance. Un nommé Vilbert
qui en 1910 a chanté "Au métro",
Germain Landry
l’année suivante chantait "La petite dame du métro". Mais attention
! Toutes les chansons ne sont pas à mettre entre toutes les oreilles, comme
cette chanson grivoise d’une idylle métropolitaine de 1933. La chanson réaliste a compté beaucoup d’interprètes, Bruant avec qui nous avons commencé cette
visite, mais aussi Damia, Frehel,
Edith Piaf ou encore Berthe
Sylva.
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Tous
les chanteurs et chanteuses, des années trente aux années cinquante, ont chanté
leurs amours de Paris comme Charles Trenet, Yves
Montant et Lucienne Delyle
qui nous renvoie à notre point de départ, au Moulin de la Galette. mais une
autre race d’interprète voyait le jour en décrivant la ville lumière sous un
autre aspect. La poésie et le coté militant vont prendre le dessus sur la chanson
typiquement populaire parisienne. Léo Ferré prendra
les choses en main avec le quartier ou tout va commencer "A Saint Germain
des Prés" :
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Nous
trouverons beaucoup de femme (ha ! Que ne ferions-nous pas sans elles !), Juliette Gréco, Barbara,
Catherine Sauvage, Germaine Montero
et quelqu’un que j’aime beaucoup, Monique Morelli.
La Jeune Génération et
Paname
Tout
a été chanté sur Paris : les rues,
les quartiers, les parcs, les monuments, la Seine, les Parisiens et même les
gares :
Les
chanteurs de nos parents et de nos grands-parents ont fortement contribué à
promouvoir l’image d’un Paris populaires et vivant, les générations des années
60 jusqu’à nos jours reprendront le flambeau, que ce soit du blues, du rock, du
zouk ou encore du rap, Paris sera mis à toutes les sauces musicales. Entre Téléphone dans le métro, Louise Attaque dans "les nuits
Parisiennes", NTM
qui voit Paris sous les bombes ou Bill Deraime
qui trouve que Babylone déconne, chacun
trouve chaussure à son pied. Et il y a aussi Renaud,
Yves Simon, Brigitte
Fontaine, Jacques Dutronc,
Bernard Lavillier, Michel
Jonasz… etc., chacun apportera sa pierre à l’édifice de la
capitale… Et même Chantal Goya en 1982 avec un titre "Paris, Paris",
mais je vous ferai grâce d’un extrait. Retournons dans le métro et en voiture s’il
vous plait avec téléphone !
PARIS et les "Touristes"
Quand
je dis "Touristes", je veux parler des étrangers qui ont chanté Paris
avec le même amour que les parisiens eux-mêmes. Que ce soit Frank Sinatra.
Cole Porter, Marianne
Faithfull en passant par le groupe de métal Allemand Rammstein et en finissant par le rappeur JAY Z. Notre capitale (Sans cocorico)
semble marquer les esprits plus que toutes les autres villes en France (Je vais
me faire assassiner par les provinciaux !). Et si, il devait rester une chanson
sur Paris ? Et bien je dirais que ce serait impossible de choisir. Mais moi, je
colle la mienne en premier dans les vidéos (On est jamais mieux servi que par soi-même
!). Cora Vaucaire "La complainte de la butte" - Yves Montand "A Paris" - Mick Micheyl "Un gamin de Paris" - Camille «Paris».
Evidemment,
je n’ai pas pu mettre toutes les chansons et parler de tous les interprètes mais vous pouvez trouver
votre bonheur en cliquant sur ce lien (CLIC).
Merci c'était très intéressant de découvrir ou redécouvrir cette musique par ce thème.
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