mercredi 3 avril 2013

THE ANGELS " Take it to the Streets " (2012) By Bruno



     The Angels viennent, une fois de plus, de renaître de leurs cendres. Non pas le groupe de Hard-FM américain, mais bien celui des antipodes. Celui qui fut justement un temps baptisé Angels-City afin d'éviter la confusion. Celui-là même qui fit partie du raz-de-marée australien qui déferla sur l'Europe à la fin des années 70, AC/DC en tête, et Rose Tattoo en renfort pour la seconde vague. (Pour mémoire, Choirboys, Wendy & the Rockets, Cheetah, The Saints, Cold Chisel, The Radiators, et même Midnight Oil).

de G à D : Norton, Rick, John, Chris Bailey & Dave Glesson



     En quelques années, et après de nombreuses péripéties, The Angels ont réalisé une lot d'albums de Heavy-rock tranchant dont certains font encore aujourd'hui office d'incontournables : « Face to Face », « No Exit », « Night Attack », « Two Minutes Warning », « Live Line », voire « Beyond Salvation », « Howling », « Red Line Fever » « Skin & Bone » (toutefois pour ces derniers les avis sont très partagés).

     Pendant quelques années, fort de leurs opus qui avaient parfois même l'approbation de ceux qui vilipendaient les combos dits de Hard-Rock, The Angels remplissaient aisément les salles.
Toutefois, à partir de « Watch the Red », malgré le sursaut du magnifique « Two Minutes Warning », The Angels commencent à s'essouffler. De plus la vogue d'un Metal jusqu'au boutiste et parallèlement d'un Rock-Hard maniéré et surproduit stoppent l'essor d'une formation qui aurait pu être proche, sinon l'égale, d'une majorité des fières Américaines et Anglaises. The Angels, (et bien d'autres alors), ne se situant ni dans l'un, ni dans l'autre, n'ont plus vraiment la faveur des promoteurs de concerts (hors Australie), ni des importateurs de disques (Epic a arrêté sa couverture mondiale après le bien moyen « Watch the Red »). Toutefois, le quintet est toujours dans le cœur des amateurs de bonne sensations rock, même ceux qui sont passés du côté obscur. Son authenticité, sa sincérité, couplés à la qualité de son Rock original et hors-mode ont permis à ces australiens de ne pas disparaître prématurément dans l'oubli. Leurs apparitions scéniques, désormais plus modestes, attirent systématiquement les foules.
Le double live de 1987, « Live Line », confirme deux faits primordiaux :
- Angel-City/The Angels ne triche pas, ses prestations live ne déçoivent pas, mieux certaines versions dépassent celles gravées en studio.
- les ventes et les diverses rééditions de ce double live (une première avec quatre titres complémentaires et la dernière avec encore dix de plus) prouvent que le groupe compte encore.
Rick & John Brewster

     Bon nombre de groupes américains citent volontiers The Angels parmis les combos qui ont compté pour eux. Parmis les plus connus, Guns'n'Roses, Pearl Jam, Nirvana et Great-White, ce dernier incluant même des chansons des australiens à son répertoire.

     Et puis c'est le déclin, notamment par la faute de disques par toujours bien distribués. Pendant longtemps, il était plus difficile de dégotter un import australien qu'un japonais.
Fatigué, le groupe finit par se séparer, ne se réunissant qu'en de rares occasions pour des prestations uniques. Jusqu'en 1998 où The Angels refont surface. Jim Brewster, un moment parti se frotter à des sensations plus simples et fun (1), est revenu au bercail. La sortie du CD « Skin & Bone » commémore ses retrouvailles. L'album est bon et est unanimement salué tant par la critique que par les fans. C'est l'année où The Angels sont intronisé (par Angry Anderson) au Hall of Fame de l'ARIA. Pourtant, ce sursaut ne dure pas. La faute à un grave accident de la route. Percuté par un camion, alors qu'il était au volant de sa voiture sur une highway de Sydney, Doc Neeson se retrouve dans un état critique. Il reste longtemps en convalescence, se remettant doucement et péniblement de ses blessures. Lors d'un concert, en décembre 1999, le soir du réveillon exactement, il annonce l'arrêt de sa carrière. Suite à son accident, un médecin le prévient que s'il continue la scène (et le Doc est renommé pour ses prestations très physiques), il risque de se retrouver dans un fauteuil roulant.
Néanmoins, cet irlandais d'origine (né à Belfast en 1947) a la bougeotte. Il remonte sur les planches en février 2001 pour le Tour of Duty ; séries de concerts organisés par Neeson en soutien des troupes australiennes en faction au Timor Oriental (Neeson a été sergent dans l'armée australienne pendant dix-huit mois, avant de reprendre les études). Tandis que les frères Brewster remontent The Angels avec Jim Hilbun (2) au chant. Mais le projet ne passe pas l'année.

     En 2003, Neeson forme son propre « The Angels » : Doc Neeson's Angels. Puis en 2005, il fonde The Red Phoenix. Ce qui n'est guère du goût de tous ceux pour qui le Doc est indissociable du son et du tempérament de The Angels, l'original ; et qui ne souhaitent qu'une chose, retrouver enfin le Doc avec les frères Brewster. Red Phoenix pond de bons titres, très proche de l'esprit The Angels, un poil plus Hard au niveau du le son. Il existe un disque éponyme, malheureusement épuisé depuis longtemps.
En 2007, il part, avec Doc Neeson's Angels, et non Red Phoenix, soutenir les troupes australiennes basées au Moyen-Orient.

Liam "Doc" Neeson

     Et, enfin, dans le courant de l'année 2008, c'est le miracle. Alors que l'on avait fini par l'enterrer, concerts et médiatisations télévisés en Australie, annoncent à grand fracas le come-back de The Angels. Le succès qui a traversé les frontières du DVD sorti l'année précédente, relatant leur carrière, a peut-être contribué à ce retour inespéré.
On découvre un Doc méconnaissable, passablement bouffi, empaté, qui le différencie totalement du grand dadais à l’œil vif, sautant et virevoltant dans tous les sens - qui tranchait complètement avec l'attitude volontairement statique de Rick Brewster – et qui avait contribué à l'image scénique du combo.
C'est également le retour de Chris Bailey après vingt-cinq ans d'absence (3). Retour aussi de Graham « Buzz » Bidstrup (4).
Cette année, cette fois-ci, c'est l'intronisation au Australian Songwriters Hall of Fame.

     On redécouvre un The Angels en pleine possession de ses moyens, comme si le temps n'avait pas eu de prise sur eux (à l'exception de l'apparence physique). L'effervescence règne autour de ce retour tant attendu. En 2009, ils arpentent le continent à guichets fermés.
Un Ep live sort dans la foulée pour calmer les fans affamés, et fêter par la même occasion l'anniversaire des trente ans de « Face to Face » (The Face to Face Tour - 30th Anniversary), et puis c'est de nouveau le noir absolu.
En 2010, le Doc annonce son désir de poursuivre en solo... Consternation.

G à D : John Brewster, Rick Brewster & Dave Gleeson

     La mauvaise nouvelle encaissée, les frères Brewster ne souhaitent pas abdiquer, enterrer définitivement ce quintet qui a pris plus de vingt-cinq ans de leur vie. Bien décidés à continuer l'aventure, ils partent à la recherche d'un chanteur ayant la capacité de remplacer le Doc.
Leur choix se fait sur Dave Gleeson (dont le nom déjà sonne proche de celui de son prédécesseur), l'ancien hurleur des Screaming Jets (5).
Est-ce la musique qui l'impose, mais Dave évoque assez souvent Doc Neeson. Néanmoins avec un peu plus de fragilité dans la voix. Par ailleurs, d'autres passages, surtout lorsqu'il force sa voix, rappellent également le Bon Scott des débuts. Rien d'étonnant en fait car il a commencé à monter sur les planches en reprenant une partie du répertoire d'AC/DC et de The Angels. Et Screaming Jets avait déjà parfois bien des liens avec The Angels. Néanmoins, Gleeson semble dorénavant accentuer le trait de temps à autre.
Un premier Ep, « Waiting for the Sun », sort dans la foulée. Et l'année suivante, un live. En septembre 2012, un superbe album de Heavy-rock aussie débarque dans les bacs. Malheureusement, à l'heure actuelle, l'album reste uniquement disponible en import.

The Angels 2012

     Malgré l'absence du pilier Neeson – le second étant l'imperturbable Rick Brewster - , « Take it to the Streets » annonce le retour du grand et du pur The Angels.
La musique se situe principalement dans la continuité des albums fondateurs du groupe, ceux de la première période, soit « Face to Face », « No Exit », « Darkroom » et « Night Attack ».

   Ainsi « To the Streets », « Wounded Healer » (tiré du disque du même nom des Brewster Brothers), « Waiting for the Sun », « The More You Know » nous ramènent illico plus de trente ans en arrière, à l'époque des disques sus-nommés, comme si le temps n'avait pas passé. Toujours cette guitare tranchante comme le rasoir, vierge de tout effet (hormis peut-être un compresseur, et/ou une overdrive ténue, branchée dans un ampli en canal clair), sans même une once de réverbe, juste une saturation naturelle, crunchy, totalement domptée et maîtrisée. Les soli concis, solides et opportuns, ancrés dans la gamme pentatonique, exécutés avec rigueur et suffisamment de feeling pour que cela ne soit pas clinique. Toujours également cette batterie nerveuse et cette basse qui dégage et trace la route, en faisant du velours pour le duo de grattes.
Du Heavy-rock à l'australienne, sec, droit, direct, sans faux-cols, qui n'a nullement besoin de se cacher derrière des murs d'amplis et des tonnes de saturation.
Toutefois, dans ce package 100% « The Angels », il y a un plus. En effet, Rick Brewster délaisse parfois la six-cordes pour s'atteler aux claviers, et là, pas d'inquiétudes, il n'y a rien de sirupeux ou d'ampoulé. C'est plutôt de l'enrobage d'orgue comme on peut l'entendre par exemple chez Jimmy Barnes, Tom Petty, Quireboys, Small-Faces, avec une parfois saveur 60's prononcée (parfois même un petit air de Jon Lord de 68-69). Un nappage qui temporise le côté Heavy. Par vraiment une surprise de voir Rick à ce genre d'instrument lorsque l'on sait qu'il a débuté la musique par l'étude du piano classique (remportant même un prix). Une formation que l'on retrouve d'ailleurs dans sa rigueur dans l'exécution de ses chorus, toujours à la recherche de la note juste et faisant abstraction de toutes appogiature stérile. Rick avait déjà, à de rares occasions, apporté quelques touches d'orgues auparavant ("Wasted Sleepess Nights").


« No Sleep in Hell » sonne comme une rencontre avec AC/DC (ère 70's), mais en réalité rien de vraiment nouveau car cette pièce, de choix, date de 1983 et figure déjà sur « Watch the Red » (sixième piste en 1983, et toujours sixième en 2012).
« Where the Times Comes », le retour de Kings of the Sun ? Ben non, pas vraiment car là encore il s'agit d'une ancienne composition datant de 1986 et présente sur « Howling ».
Ces deux-derniers, même si « No Sleep in Hell » eut droit à une seconde jeunesse grâce à l'édition augmentée de bonus de 1999 de « Live-Line », sont des titres plutôt méconnus (du moins pour ceux qui ne sont pas des inconditionnels, et encore...). La production et Gleeson donnent un bon coup de Karcher qui permet de faire ressortir les chromes et de faire rutiler la carrosserie. Une bonne opération.
Par contre, avoir voulu réinterpréter un de leurs classiques tels que « Small Price » (à l'origine sur « Two Minutes Warning ») a peut-être été une gageure. Là, immanquablement, on fait la comparaison entre Gleeson et Neeson. Alors évidemment, sur ce titre du moins, on ne peut que regretter l'absence de ce dernier. Même si son remplaçant s'en tire très bien, il ne parvient pas à retranscrire la folie du Doc. Mais où sont donc passée la grosse wah-wah gourmande et la basse vindicative de 1984 ? Le second solo a été carrément gommé. Rick a apparemment souhaité déshabiller cette chanson, la réinterpréter avec plus de sobriété, mais pour le coup, elle perd en puissance et en consistance.

« Getting Better » rue dans les brancards avec sa facette punk-rock (remember « Mr Damage »), où feu-Pete Wells prend possession, un court instant, du corps de Rick.
La cover d'Elvis Costello, « Pump it Up », projette une autre couleur punk-rock, plus « pop », avec ici un son qui la rapproche d'Offspring et de Screaming Jets.


Des séquences de « Waiting for the Sun » évoque également un vieux combo oublié, « Will and the Kill » de Will Sexton, le frère de Charlie.

Le mollasson « Life gets Better » et le désabusé et sombre « Telephone » sont deux chansons de moyenne envergure, à l'ambiance morne et pluvieuse Et « There Comes a Time » sans saveur, qui n'a que l'ombre de la ballade un peu rythmée, aurait gagné à rester au placard ; et ce, malgré le bon solo chantant d'un des fistons de John, Sam.

Le final avec « Free Bird » (aucun rapport avec l'hymne de Lynyrd Skynyrd) trompe un peu son monde. On a l'impression que c'est un jam s'appuyant sur une base rythmique groovy, funky-blues-rock, montant progressivement en intensité, avec John à l'harmonica, Harry Brewster-Jones (fils de John) et Nick Norton (le batteur) à la lead-guitar, et puis finalement cela ne décolle pas. En fait, il devrait plutôt être considéré comme une relance du rythme funky de la précédente composition, « Some Kinda Hell in Here », sur le lequel le groupe s'octroie une relative liberté.

Certes pas la meilleure réalisation des frères Brewster, et même si Gleeson ne parvient pas toujours à faire oublier Doc Neeson, « Take it to the Streets » a suffisamment de qualités, de titres attractifs, pour se placer en digne héritier de leurs albums marquants.
Fort de ce nouvel opus, et n'ayant pas l'intention de laisser refroidir les braises, The Angels ont déjà commencé à préparer de nouvelles chansons en vue du prochain disque.
Après des années d'absences, le quintet d'Adelaïde semble vouloir rattraper le temps perdu.

Chris Bailey



La malchance s'acharne sur Bernard "Doc" Neeson. Alors qu'il avait organisé une tournée pour 2013 avec « The Angels 100% » (!?) - un vrai méli-mélo – avec Jim Hilbun, Graham « Buzz » Bidstrup, Bob Spencer (guitariste de 85 à 92 des Angels), et James Morley (bassiste de 89 à 92) - en décembre 2012, on lui diagnostique une tumeur au cerveau nécessitant un traitement immédiatement et lourd, prévu sur une durée de six à sept mois.

Le 22 janvier 2013, c'est l'annonce de la maladie de Chris Bailey qui doit quitter le groupe pour suivre une chimiothérapie.



(1) D'abord avec The Party Boys avec Alan Lancaster, en rupture du Quo, groupe essentiellement de reprises, puis avec Wayne Jury, ensuite avec le Angry Anderson Band, Double Trouble et pour finir The Bombers avec trois anciens Angels : Chris Bailey, Graham « Buzz » Bidstrup et Jim Hilbun.
(2) Jim Hilbun, bassiste de 1982 à 89, puis de 1992 à 2000.
(3) The Angels débutent en quatuor, Doc Neeson étant à la basse et au chant. En 1977, Bailey intègre le groupe et prend la basse. Il quitte le groupe en 1982, et est remplacé par Hilbun. On peut trouver sur le net une vidéo de 1976, où l'on voit The Angels interpréter "Am I Ever Gonna See Your Face Again" en quatuor. 
(4) Graham « Buzz » Bidstrup, batteur de 1976 à 1981. Remplacé par Brent Eccles.
(5) Groupe de Newscatle, Australie, qui eut droit à son heure de gloire au-delà de l'océan Pacifique grâce a leur opus « All For One » en 1991.

  1. "To The Streets (J. Brewster/Norton) 4:26"
  2. "Wounded Healer (R. Brewster) 3:54"
  3. "Waiting For The Sun (Brewster/Burnham/Brewster) 4:48"
  4. "Life Gets Better (R. Brewster/Gleeson) 4:11"
  5. "Telephone (R. Brewster/Coplin) 6:28"
  6. "No Sleep In Hell (Brewster/Neeson/Brewster) 4:44"
  7. "The More You Know (J. Brewster/Coplin) 3:45"
  8. "When The Time Comes (Brewster/Neeson/Brewster) 3:03"
  9. "Pump It Up (Elvis Costello) 3:21"
  10. "There Comes A Time (J. Brewster/Coplin) 3:01"
  11. "Small Price (Brewster/Brewster/Eccles) 4:02"
  12. "Getting Free (R. Brewster/Norton) 2:46"
  13. "Some Kinda Hell In Here (R. Brewster/Norton) 4:55"
  14. "Free Bird (J. Brewster/Norton) 3:37"

Rick Brewster - lead guitare, piano & orgue
John Brewster - guitares, harmonica, chœurs
Dave Gleeson - chants
Chris Bailey - basse, chœurs
Nick Norton - batterie, chœurs.





Bon... pour le clip, ils ne se sont vraiment pas foulés.


je préfère ça :

10 commentaires:

  1. Bien content d'avoir des news de ces kangourous- là, tout en étant attristé pour Doc Neeson ( gaffe à la confusion de prénom ici:"Est-ce la musique qui l'impose, mais Dave évoque assez souvent Liam Neeson"..) et Chris Bailey.
    Vu les prix pratiqués pour l'import, faut pas s'étonner s'ils n'en vendent pas des camions.
    Si leur zique n'a pas vraiment évolué, au moins ce sont eux qu'on vient voir en live sans tout le Barnum devenu inhérent à certains de leurs cousins...

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    1. En principe, avec le change, les imports australiens ne sont pas onéreux (du moins sans compter le port). Rien à voir avec les imports japonais.
      Le problème c'est la distribution : c'est vraiment le bout du monde.
      Par contre, je viens de voir que certains sites de VPC donne un prix un peu farfelu. Presque le double.

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    2. J'ai très peu acheté sur ce continent des slips avec la poche devant, mais pour le peu d'achat tout s'est bien passé, j'ai même acheté 2 vinyls introuvables chez nous : Un Birth Control et un Franck Marino & Mahogany Rush, rien à redire sur le continent du soleil rouge ! Impec ! Mais depuis quelques années Nos Cousins Germains Deutch qualitie font des merveilles dans les rééditions... Paperblog méfie te...

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    3. Ouaip. Repertoire Records, je présume.
      Eux au moins, lorsqu'il s'occupe d'une réédition, ils le font plutôt bien.
      Au contraire de certaines labels américains qui frôle le foutage de gueule, voire l'escroquerie.

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  2. The Angels c'est super ! Paperblog c'est moins bandant, ils vont vous cannibaliser ce blog.

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    1. suite à ta remarque et à d'autres en ce même sens, j'ai viré notre site de paperblog, qui est certes alléchant sur le papier mais agit comme un bouffeur de référencement, donc out. merci à toi

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  3. Il fallait lire "Doc" et non "Liam"... Bravo à toi, Juan (y'en a qui suivent, ça fait plaisir...) d'avoir déniché cette petite coquille, c'est corrigé ! Liam, lui, est sans doute trop occupé à sauver le monde pour le compte d'Europa Corp, pour faire en plus chanteur de rock'n'roll !!!

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    1. Arghh... j'voulais écrire Bernard, pour changer un peu, et... pan !!
      Je travaille trop... vivement la retraite. Plus que.... houla !

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  4. Chris Bailey est mort le lendemain de la parution de ta chronique...et Take it to the Streets écouté grâce au Russe Lester un putain de bon album!

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