Troisième album pour le trio Québécois construit autour du
guitariste chanteur Riot et ses compères le bassiste Big Papa Mike et le
batteur Mark Di Claudio après "Riot and his rhythm blues" (2005) et
" Tough times" (2008). Avant
de fonder ce groupe en 2001, Riot a traîné sa gratte dans pas mal de groupes et
officie également dans le groupe "Vilain Pingouin" qui connaît là bas
un certain succès, mais comme souvent les meilleurs n'arrivent pas jusqu'à nous
et on doit se contenter de Céline Dion ou Garou… Les influences déclarées de ce
guitariste sont assez larges du hard au blues en passant pas country et
rockabilly, de Muddy Waters à Slash en
passant par Roy Buchanan et Merle Haggard..
Cet album recorded live en studio par le bien connu Nicky
Estor dans les studios d'Iguane Records à Montréal fait la part belle à un blues entraînant teinté de jump et de
rockabilly.
Hormis 2 blues lents ("the father the son and the holy
ghost" et " salvation") et un blues accoustique ("No one to
blame but me" qui donne son titre au CD) les autres titres dépotent pas
mal. Nous aurons ainsi des shuffles ("I
wanna be" "Sad and lonely" ), du blues rock ("Going back to
the roots" ;"150 dollars hat" "hard working man" ), du
rock'n'roll (" You're the one for
me" chanté en duo avec la chanteuse Magalie Giguère , un titre à la
"Shake your moneymaker" d'Elmore james); et des titres jump blues ("I
miss my woman" "Whre the hell was my baby last night",
"raise hell").
Pas de reprises, Riot signe tout, sauf "Going back to
the roots" signé et chanté par son auteur Jean Claude Lantin; autres invités
le guitariste Jimmy James sur 2 titres, l'harmoniciste Pat Loiselle sur 3 et le
clavier André Chrétien à l'orgue et au piano sur 3 plages.
Chanteur puissant, bon guitariste (écoutez ce solo sur
"Hard working man"), Riot accompagné de ses diables bluesy, signe là un album vraiment entrainant, chaud comme l'enfer; no one to blame but you si vous ne me croyez pas!
article paru dans le no 31 de la revue BCR
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