1978-1980 : Genèse et Premier essai
De
par ses nombreuses frasques, (sorties mouvementées, absence de la
tournée US suite à une échauffourée avec
Jeff Beck dans un Pub, scandale national qui fit les choux gras des
tabloïds anglais, démission « temporaire »
l'année précédente), Brian Robertson finit par
passablement excéder Phil Lynott ; au point où ce
dernier dû se séparer de ce fougueux rouquin, pour préserver la pérennité de Thin Lizzy.
Une séparation qui heureusement n'empêcha pas Lynott et Robertson que rester en contact (après peut-être un délai de carence, pour laisser refroidir les esprits)
C'est Gary Moore qui le remplaça. A savoir que ce dernier concéda que Thin Lizzy n'a jamais été aussi bon qu'avec le tandem Gorham-Robertson.
Une séparation qui heureusement n'empêcha pas Lynott et Robertson que rester en contact (après peut-être un délai de carence, pour laisser refroidir les esprits)
C'est Gary Moore qui le remplaça. A savoir que ce dernier concéda que Thin Lizzy n'a jamais été aussi bon qu'avec le tandem Gorham-Robertson.
Cet
écossais (né le 12 septembre 1956 dans la petite ville
de Clakson), fin mélodiste, qui a débuté la musique par l'étude du piano et du violoncelle, est certainement rentré trop jeune dans un
« rock'n'roll circus » impitoyable. Robertson était à cette
époque un vrai cheval fou, et a bien du mal à se gérer. Son goût pour certaines boissons n'arrangeant guère les choses. Certes les lascars de la Fine Elisabeth (notamment Downey et Lynott
qui n'avaient pas la réputation de laisser leur verre au voisin)
ont dû prendre un malin plaisir à faire son éducation
nocturne (Brian n'a pas dix-huit ans lorsqu'il intègre le
fameux groupe de Dublin), dans les pubs.
C'est lors de l'été 78, qu'il fonda, avec Jimmy Bain (né le 19 décembre 1947 à Newtonmore, dans les Highlands), Wild Horses.
Jimmy a acquis ses lettres de noblesses en travaillant avec Rainbow ("Rising", "On Stage") et en tant que musicien de studio (Kate Bush).
La
première mouture regroupait Jim McCulloch en second guitariste
(ex-Stone the Crow, Wings), et Kenney Jones (ex-Small-Faces, Faces,
Who). Ces deux derniers furent remplacés respectivement par
Neil Carter (futur Gary Moore & UFO), et Clive Edwards (Pat
Travers, UFO, Uli Jon Roth). Le chant est assuré par Jimmy
Bain, qui s'en sort plutôt bien (!), même s'il n'y a aucune comparaison possible avec Lynott ou Ronnie James Dio (pour citer 2
personnes qui comptèrent dans la carrière de Brian et
de Jimmy).
Un
certain Dixie Lee fit un passage éclair, entre les deux
moutures, pour assurer une tournée en 1978.
Bien qu'il soit généralement admis que Wild Horses soit le groupe de Brian Robertson, notamment parce qu'il en serait l'instigateur, il serait plus juste de le présenter comme le fruit d'une complicité entre les deux écossais. D'ailleurs, toutes les compositions (sauf mention) sont signées par les deux compères. Brian et Jimmy s'échangent même, exceptionnellement, leur poste : Brian à la basse, ou au chant, et Jimmy à la guitare.
La musique de Wild Horses se situe entre un héritage d'un Heavy-Rock anglais de la fin des 70's, la N.W.O.B.H.M naissante, Thin Lizzy évidemment (rappelons au passage que Robertson a contribué au développement de la personnalité du groupe de Lynott dès l'album « Night Life » ), un Rock-FM US de la fin des 70's-début 80's (avant qu'il ne s'englue sous des tonnes de claviers), et d'une petite touche de New-Wave. Par bien des côtés, bon des compositions des deux écossais anticipent les compositions de Lynott, telles que "Nineteen" ou "Military Man", de même que certaines pièces de l'album « Wild Frontier » de Gary Moore, où l'on retrouve justement Neil Carter, voire de "Run for Cover". Toutefois, les compositions de Lynott et Moore sont d'un niveau supérieur, notamment grâce à une production irréprochable. Ce qui n'est pas, hélas, ici le cas. La production, assurée par Wild Horses et Trevor Rabin (oui, celui qui relança la carrière de Yes avec l'album « 90125 »), pêche par un manque d'ambition et de définition ; un peu comme si tout avait été enregistré avec les aiguilles des vu-mètres dans le rouge. Ce qui lui confère ainsi un son plus sale, qui a tendance à saturer dans les hautes fréquences. De plus, la batterie n'a pas été la priorité lors du mixage.
Bien qu'il soit généralement admis que Wild Horses soit le groupe de Brian Robertson, notamment parce qu'il en serait l'instigateur, il serait plus juste de le présenter comme le fruit d'une complicité entre les deux écossais. D'ailleurs, toutes les compositions (sauf mention) sont signées par les deux compères. Brian et Jimmy s'échangent même, exceptionnellement, leur poste : Brian à la basse, ou au chant, et Jimmy à la guitare.
La musique de Wild Horses se situe entre un héritage d'un Heavy-Rock anglais de la fin des 70's, la N.W.O.B.H.M naissante, Thin Lizzy évidemment (rappelons au passage que Robertson a contribué au développement de la personnalité du groupe de Lynott dès l'album « Night Life » ), un Rock-FM US de la fin des 70's-début 80's (avant qu'il ne s'englue sous des tonnes de claviers), et d'une petite touche de New-Wave. Par bien des côtés, bon des compositions des deux écossais anticipent les compositions de Lynott, telles que "Nineteen" ou "Military Man", de même que certaines pièces de l'album « Wild Frontier » de Gary Moore, où l'on retrouve justement Neil Carter, voire de "Run for Cover". Toutefois, les compositions de Lynott et Moore sont d'un niveau supérieur, notamment grâce à une production irréprochable. Ce qui n'est pas, hélas, ici le cas. La production, assurée par Wild Horses et Trevor Rabin (oui, celui qui relança la carrière de Yes avec l'album « 90125 »), pêche par un manque d'ambition et de définition ; un peu comme si tout avait été enregistré avec les aiguilles des vu-mètres dans le rouge. Ce qui lui confère ainsi un son plus sale, qui a tendance à saturer dans les hautes fréquences. De plus, la batterie n'a pas été la priorité lors du mixage.
Jimmy Bain à la gratte (Epiphone) et Brian à la basse (Fender Precision) |
Tout en restant fidèle au même équipement ( la Gibson Les Paul, une Deluxe et une vintage de 59 avec les fameux micros PAF Seth Lover, auxquels il retira les capots de protection), le rouquin a relevé, pour l'occasion, les taux de distorsion. Durant cette période, on a pu surprendre ce filiforme écossais en pleine action d'infidélité, en se pavanant avec une Fender Telecaster blonde naturelle, (qui a troqué son petit micro manche d'origine pour un plus gros).
Pour le premier essai, l'album sobrement baptisé "The First Album", Wild Horses entame les hostilités avec un titre Heavy-rock carré ("Reservation"), assez conventionnel, mais illuminé par de fulgurants chorus d'une suave wah-wah.
Enchaîne « Face Down », mixte entre lyrisme à la Thin-Lizzy et rythmique robotique à la Angel City (aka The Angels), et « Blackmail » où l'on pourrait presque entendre le fantôme de Lynott. Bien que non crédité à cet effet, le timbre de voix semble ici plus correspondre à celui de Robertson.
« Flyaway », une gentillette ballade (sortie en 45 tours avec "Blackmail"), dans le style UFO post-Schenker avec des réminiscences héritées des Beatles (Scott Gorham a participé à l'écriture) et chantée par Brian.
Morceau de choix avec « Dealer », Heavy-rock pêchu, composé par Bain et Lynott himself, qui nous projette à l'époque du fabuleux "Jailbreak" . « Street Girl » préfigure l'archétype du Hard-FM US, avec une batterie monolithe, riff carré, sauvé par un magnifique solo ; titre pouvant aussi évoquer le futur d'un Def Leppard (on peut trouver sur le net la démo de ce titre qui se présente alors sous un aspect plus rude et direct). « No Strings attached » continue sur la lancée d'un Hard US, avec cette fois-ci un tempo un peu plus enjoué. « Criminal Tendencie » pourrait presque être la rencontre de Honeymoon Suite, voire le plus dur de Saga, avec le Rock d'Eddie Money ; dans le genre, une belle réussite. « Nights on the Town », incursion dans un Hard-Funk, sympathique mais un peu raide. Pour finir, le passable « Woman », tendance UFO avec une touche « Fast Eddie Clarke ».
de G à D : Robertson, Clive Edwards, Bain et Neil Carter |
La
réédition en CD (sur Zoom Club Records) offre deux
bonus live : le fameux « Rocky Mountain Way » de Joe
Walsh, et « Saturday Night » d'Eddie Floyd et Steve
Cropper. Deux excellentes versions, où Robertson brille comme
à ses meilleurs jours, qui font amèrement regretter
l'absence d'un album live (en dépit d'un public japonais
terriblement bruyant). Le groupe y fait preuve de ressources inhérentes aux meilleurs formations du genre.
Il existe un bootleg d'un concert de 1981 : BBC in Concert.
Dans l'ensemble un bon album, avec quelques titres qui font preuve d'un réel souci d'innovation, hélas pourvu d'une production inadéquate, ou insuffisante ; qui ne rend pas justice. Cependant, bon nombre de galettes de cette époque ne peuvent se targuer d'une meilleur réalisation.
Il existe un bootleg d'un concert de 1981 : BBC in Concert.
Dans l'ensemble un bon album, avec quelques titres qui font preuve d'un réel souci d'innovation, hélas pourvu d'une production inadéquate, ou insuffisante ; qui ne rend pas justice. Cependant, bon nombre de galettes de cette époque ne peuvent se targuer d'une meilleur réalisation.
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C'est Phil Lynott himself qui présente Wild Horse
1981 : Second essai
En
août 1980, après une tournée en compagnie du
Motorcity Madman, Neil Carter quitte la formation pour rejoindre UFO
(il rejoindra ensuite assez rapidement Gary Moore).
Carter est remplacé par John Lockton (plus connu pour avoir œuvré pour les teutons de Victory). Jimmy Bain reste au chant, où il semble avoir progressé, et pris de l'assurance. Et le rouquin fêtard reste fidèle au même équipement. Par contre, chose fortement notable, la wah-wah, effet indissociable jusqu'alors du jeu de Robbo, est presque totalement délaissée. De même que, tout en gardant un lyrisme particulier, le jeu est moins fougueux, qu'auparavant.
D'entrée, ce nouvel essai, frappe par une bien meilleure production. Elle est plus maîtrisée et équilibrée et permet enfin d'apprécier le jeu riche de Clive Edwards. (Cela manque tout de même d'un peu plus de puissance, d'un enrobage un peu plus charnue, mais nous sommes en 1981). Cette fois-ci, la production est assurée par Kit Woolven (Thin Lizzy, Lynott, Magnum, Vow Wow, Guana Batz, Cathedral, Anathema, Lycosia), assistée de Bain et Robertson.
L'ombre de Thin-Lizzy , que cela soit au niveau de la construction rythmique, de la mélodie, des duos de guitares, et même de la basse, reste d'actualité. On peut déceler également parfois une réminiscence de l'UFO de l'après Schenker, ainsi qu'une petite touche New-Wave occasionnelle.
Survol rapide de "Stand your Ground" :
« I'll give you Love » qui attaque fort avec du pur Lizzy dans son approche la plus dure. On pense parfois à l'album "Chinatown".
« In the City », là encore, anticipe les « Nineteen » et « Military man » de Lynott, en incorporant, donc, une certaine approche New-wave, notamment par quelques discrets arrangements. Tranchant et raffiné à la fois.
Les lignes mélodiques d'« Another lover » nous ramène à Thin Lizzy ; malheureusement, Bain n'a pas le timbre chaleureux, à peine voilé, de Lynott.
"Back in the USA" marche également en plein territoire de la Fine Elisabeth, plutôt celui de la période "Bad Reputation".
« Stand your Ground » rue dans les brancards ; c'est vif et percutant.
"The Axe" tente de suivre l'élan de son prédécesseur sans y parvenir ; c'est plus commun, moins frais et manque un peu d'envergure, dans le genre des deux premiers Michael Schenker Group.
« Miami Justice », un début presque Hard-FM, progresse lentement vers le Gary Moore de « Run for Cover ».
"Precious", rythmique syncopée, légèrement funk-rock, ralenti au point de frôler le slow. Brian part dans un chorus nature (sans effet), céleste et épuré.
"New-York City", Rock('n'Roll) US proche de Bob Seger.
Et « Stake out » louche sur XTC (notamment « Making plan for Nigel » de 79) avec une touche "Kossof".
Attention, ce n'est aucunement inondé de claviers ; même s'il y a quelques notes éparses de Moog, il faut être attentif pour les discerner. Ce n'est qu'un discret habillage.
Point de Hard-FM (sauf « Precious », « Miami justice » ?), juste du Heavy-rock travaillé, aux mélodies affirmées et axées sur des duos de guitares, reposant sur des rythmiques ciselées ponctuées de soli d' orfèvres. Même si certaines compositions auraient pu aisément être diffusées (surtout à l'époque), elles n'ont aucunes connotations avec un Rock étudié, policé, et formaté pour correspondre à certains canons commerciaux.
La première réédition, celle de Zoom Club Records, propose deux bonus : un "The Rapist" acceptable (face B du 45 tours de "Criminal Tendencies"), éclairé par quelques beaux chorus de Brian, et un pénible "The Kid". Presque une caricatures de Heavy-rock comme il en pullulait au sein de la NWOBHM ; un titre creux, froid et rigide qui gâche un peu la bonne tenue de ce skeud.
La seconde, celle de Krescendo, propose quatre bonus live : "Everlasting Love" (édité uniquement en 45 tours ; une pièce qui respire le "Cheap-Trick"), "I'll Give Your Love", "Stake Out" et "Stand Your Ground".
Un disque qui n'a peut-être rien de spécialement transcendant, mais qui procure un réel plaisir d'écoute de bout en bout ; de bonnes et intéressantes compositions, qui méritent une écoute attentive (et plus si affinités).
Hélas, suite à ses frasques précédentes (notamment son aventure avec la femme de Ron Wood qui fit la joie des tabloïds), la presse anglaise bouda de façon éhontée son projet. Il faut signaler que ce Heavy-rock mélodique (certainement réalisé cinq ans trop tôt) fut en partie occulté par le rouleau compresseur de la NWOBHM, alors en pleine gloire.
Mais finalement, Wild Horses semble avoir mieux vieilli que certaines anciennes "gloires" passées.
Carter est remplacé par John Lockton (plus connu pour avoir œuvré pour les teutons de Victory). Jimmy Bain reste au chant, où il semble avoir progressé, et pris de l'assurance. Et le rouquin fêtard reste fidèle au même équipement. Par contre, chose fortement notable, la wah-wah, effet indissociable jusqu'alors du jeu de Robbo, est presque totalement délaissée. De même que, tout en gardant un lyrisme particulier, le jeu est moins fougueux, qu'auparavant.
Probablement au Festival de Reading de 1979 |
D'entrée, ce nouvel essai, frappe par une bien meilleure production. Elle est plus maîtrisée et équilibrée et permet enfin d'apprécier le jeu riche de Clive Edwards. (Cela manque tout de même d'un peu plus de puissance, d'un enrobage un peu plus charnue, mais nous sommes en 1981). Cette fois-ci, la production est assurée par Kit Woolven (Thin Lizzy, Lynott, Magnum, Vow Wow, Guana Batz, Cathedral, Anathema, Lycosia), assistée de Bain et Robertson.
L'ombre de Thin-Lizzy , que cela soit au niveau de la construction rythmique, de la mélodie, des duos de guitares, et même de la basse, reste d'actualité. On peut déceler également parfois une réminiscence de l'UFO de l'après Schenker, ainsi qu'une petite touche New-Wave occasionnelle.
Survol rapide de "Stand your Ground" :
« I'll give you Love » qui attaque fort avec du pur Lizzy dans son approche la plus dure. On pense parfois à l'album "Chinatown".
« In the City », là encore, anticipe les « Nineteen » et « Military man » de Lynott, en incorporant, donc, une certaine approche New-wave, notamment par quelques discrets arrangements. Tranchant et raffiné à la fois.
Les lignes mélodiques d'« Another lover » nous ramène à Thin Lizzy ; malheureusement, Bain n'a pas le timbre chaleureux, à peine voilé, de Lynott.
"Back in the USA" marche également en plein territoire de la Fine Elisabeth, plutôt celui de la période "Bad Reputation".
« Stand your Ground » rue dans les brancards ; c'est vif et percutant.
"The Axe" tente de suivre l'élan de son prédécesseur sans y parvenir ; c'est plus commun, moins frais et manque un peu d'envergure, dans le genre des deux premiers Michael Schenker Group.
« Miami Justice », un début presque Hard-FM, progresse lentement vers le Gary Moore de « Run for Cover ».
"Precious", rythmique syncopée, légèrement funk-rock, ralenti au point de frôler le slow. Brian part dans un chorus nature (sans effet), céleste et épuré.
"New-York City", Rock('n'Roll) US proche de Bob Seger.
Et « Stake out » louche sur XTC (notamment « Making plan for Nigel » de 79) avec une touche "Kossof".
Attention, ce n'est aucunement inondé de claviers ; même s'il y a quelques notes éparses de Moog, il faut être attentif pour les discerner. Ce n'est qu'un discret habillage.
Point de Hard-FM (sauf « Precious », « Miami justice » ?), juste du Heavy-rock travaillé, aux mélodies affirmées et axées sur des duos de guitares, reposant sur des rythmiques ciselées ponctuées de soli d' orfèvres. Même si certaines compositions auraient pu aisément être diffusées (surtout à l'époque), elles n'ont aucunes connotations avec un Rock étudié, policé, et formaté pour correspondre à certains canons commerciaux.
La première réédition, celle de Zoom Club Records, propose deux bonus : un "The Rapist" acceptable (face B du 45 tours de "Criminal Tendencies"), éclairé par quelques beaux chorus de Brian, et un pénible "The Kid". Presque une caricatures de Heavy-rock comme il en pullulait au sein de la NWOBHM ; un titre creux, froid et rigide qui gâche un peu la bonne tenue de ce skeud.
La seconde, celle de Krescendo, propose quatre bonus live : "Everlasting Love" (édité uniquement en 45 tours ; une pièce qui respire le "Cheap-Trick"), "I'll Give Your Love", "Stake Out" et "Stand Your Ground".
Un disque qui n'a peut-être rien de spécialement transcendant, mais qui procure un réel plaisir d'écoute de bout en bout ; de bonnes et intéressantes compositions, qui méritent une écoute attentive (et plus si affinités).
Hélas, suite à ses frasques précédentes (notamment son aventure avec la femme de Ron Wood qui fit la joie des tabloïds), la presse anglaise bouda de façon éhontée son projet. Il faut signaler que ce Heavy-rock mélodique (certainement réalisé cinq ans trop tôt) fut en partie occulté par le rouleau compresseur de la NWOBHM, alors en pleine gloire.
Mais finalement, Wild Horses semble avoir mieux vieilli que certaines anciennes "gloires" passées.
de G à D : Edwards, Bain, Robertson et John Locktron |
Après la défection de Brian, Jimmy Bain tente de continuer l'aventure avec Jimmy Locktron en recrutant Frank Noon à la batterie (Bernie Tormé, Lionheart, Waysted, Stampede, Di'Anno), Laurence Archer à la guitare (Stampede, Grand Slam) et Ruben Archer au chant (Stampede, Lionheart).
Ensuite, il part rejoindre son ancien collègue de Rainbow, Ronnie James Dio. Il renoue avec le succès en 1983 grâce à "Holy Diver".
Quelques années plus tard, après la parenthèse Motörhead (« Another Perfect Day »), Brian reforma son groupe sans plus de succès.
En 2010, Brian Robertson sort de sa retraite et réalise, l'année suivante, un bon album solo : Diamonds And Dirt
La chronique
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