jeudi 10 janvier 2013

NOS COUSINS CANADIENS… par Pat Slade


- Bon matin ! Après avoir fait un bec à ma blonde, être passé par les bécosses et remis mes gosses dans son bobette, je me suis dit : "Check tes claques !"
Traduction : Bonjour ! Après avoir fait un petit baiser à ma petite amie, être passé par les toilettes et remis mes test… dans son caleçon, je me suis dit : "Remue toi !".

Quoi de neuf depuis Jacques Cartier ?
 
Point de Robert Charlebois, de Gille Vigneault et de Félix Leclerc sur La Grande Hermine le fier vaisseau de Jacques Cartier en l’an de grâce 1535. Il faudra attendre plus de quatre cent ans pour que la chanson canadienne revienne sur la terre de ses ancêtres. Avec le temps il y aura des dérapages comme Justin Bieber, mais dans l’ensemble les auteurs Québécois seront d’une grande cuvée. Le premier de tous et non des moindres, sera le grand Félix Leclerc qui a longtemps voyagé au petit bonheur avec ses souliers.
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Il ouvrira la voix à bon nombre de compositeurs interprètes dans les années 70 tel un Alan Stivell à l’éclosion du rock celtique. Le second qui s’engouffrera dans la brèche n’est autre que Gilles Vigneault, auteur - compositeur, interprète, écrivain et surtout compteur, ce passionné de poésie sera l’ambassadeur de la langue Française en son pays.


La jeunesse emboitera le pas à la vieille garde en modernisant les paroles et la musique. Un énergumène, avec les cheveux à la coupe afro comme un joueur de basket des Harlem Globe-trotters, viendra donner un petit coup de pied à la chanson traditionnelle. Un matin de 1968 on entend sur les ondes, l’avion de Lindberg préfére "Québec Air, Transworld, Nord-East, Eastern, Western puis Pan américan", Robert Charlebois imposera sa touche dans le chant québécois.

"Lindberg" : Premier hit du bouillonnant canadien chanté en duo avec Louise Forestier que l’on retrouvera plus tard dans le rôle de Marie-Jeanne la serveuse d’automate dans la version de Starmania made in Québec. Le natif de Montréal est créatif, son esprit fécond  nous donnera plusieurs titres qui resteront dans la mémoire collective. "Je reviendrai à Montréal".

Entre deux hits, il flirtera avec le septième art, avec pas moins de huit films à son actif dont "Un génie, deux associés, une cloche"  de Damiano Damiani avec Terence Hill et Miou-Miou. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais c’est sympa à voir au moins une fois.

Comme les grands esprits se rencontrent toujours, le 13 août 1974, sur les plaines d’Abraham à Québec, Félix Leclerc, Gilles Vigneault et le petit jeune Robert Charlebois donneront le concert le plus fabuleux de la musique québécoise devant 100.000 spectateurs "J’ai vu le loup, le renard, le lion".
Le titre qui en sortira vainqueur, hormis les reprises des titres les plus connus des trois interprètes sera "Quand les hommes vivront d’amour"

C’est avec ce double album que les musiques et les textes de nos lointains cousins prendront  plus de proportion sur notre vieux continent.


Et Nos Cousines Alors ?

Hé oui ! Ne sombrons pas dans le machisme et la misogynie la plus sombre, nos cousines de l’autre côté de l’atlantique nous ont apportés de magnifiques voix sur des textes les plus somptueux. Un jour de 1973 une jeune femme aux yeux clairs et aux tenues excentriques nous chantait qu’aujourd’hui elle avait rencontré l’homme de sa vie. Diane Dufresne ouvrait la porte aux chanteuses Franco-canadienne.

Native de Montréal tous comme Charlebois, cette artiste multicartes est une légende vivante au Québec mais reste malheureusement une simple chanteuse en France. Elle restera Stella Spotlight, l’ex-star sex-symbol de Starmania en 1978.

Autre grande voix moins connus mais au charisme très fort : Ginette Reno. Chanteuse les plus prolifiques, sa discographie est impressionnante.

A croire que en cherchant parmi les artistes du Canada, il y a plus d’interprètes féminines que masculines, Diane Tell et "Si j’étais un homme.

N’oublions pas surtout pas la plus connu par chez nous avec sa voix de cristal : Fabienne thibault qui depuis Starmania et le rôle de Marie-Jeanne s’est envolée sur les ailes du succès…
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Et puis… en Vrac


Le chaudron Canadien est un des plus prolifique dans le domaine de la chanson francophone, de Plume Latraverse, Linda Lemay à Natasha St-Pier en passant par Cœur de Pirate, Céline Dion, Isabelle Boulay, Daniel Lavoie et rock Voisine (Il faut de tout pour faire du bon !). Même en s’exprimant en anglais, ils ont des monuments qui restent au panthéon de la musique comme le gigantesque Léonard Cohen.
Mais pour finir cette chronique voici quelques vidéos dont "La complainte du phoque en Alaska" de Beau Dommage, "Lindberg" de Robert Charlebois avec Louise Forestier et les trois grands, "Quand les hommes vivront d'amour".



2 commentaires:

  1. Il y a une scène blues qui semble intéressante, cf:
    le-blues-blog.com

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  2. oui, d'ailleurs à venir bientôt les chroniques de "Riot & the blues devils" et "They call me Rico", 2 groupes blues canadiens

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