mercredi 3 octobre 2012

ZZ-TOP - "La Futura" (2012) - By Bibi Top



     On peut subodorer que la présence de Rick Rubin (1) à la production ne soit pas étrangère à un retour vers quelque chose de relativement plus "roots". Déjà, il aurait fait en sorte que le trio joue ensemble, dans la même pièce, afin de capter une atmosphère naturelle et vivante (et non un assemblage de diverses sessions). Les fioritures ou autres affûtiaux ont été balayés pour recentrer cette musique typée sur l'essentiel. 
Ainsi ZZ-Top reprend, dans les grandes lignes, les fondamentaux qui ont forgé leur son, qui ont façonné leurs particularismes. Dorénavant, plus aucune trace de bidouillage électro, ni d'enrobage de sonorité pactisant avec une Pop US ou un Rock formaté « MTV »

grattes d'inspiration Esquire, du luthier John Bolin.

     La méga overdrive et le micro brutalisé par des amplis furieux (la petite pièce érigée par des amplis formant murs et plafond) appartiennent au passé (totalement ?). Et point de renfort d'orchestrations annexes tels les percussions africaines ou mexicaines. Sans aller jusqu'à la rugosité d'un « Rio Grande Mud » (quoique parfois on s'en rapproche) ou le dénuement d'un « Degüello » (imaginez que vous entendez une musique céleste à l'évocation de ce titre, avec choeurs itou "Haaaaaaa..llléééé....ouïlle...."), le trio s'est démuni pratiquement de toute ornementation ou saupoudrage, pour renouer avec l'essence de leur Heavy-boogie-blues-rock charnu, cossu et franc du collier. Bien que ces Texans aient déclaré que tout en voulant effectivement revenir au son des débuts, ils ne voulaient pas ignorer la technologie actuelle, il faut vraiment être attentif pour déceler quelques sons "modernes", quelques rares "effets spéciaux". Le son à donf sur du matos de compétition, ou une écoute au casque, est nécessaire pour découvrir certaines interventions.
Leur retour sur les planches, et les nombreux concerts donnés à travers le monde depuis deux ans, ont dû également contribuer à ce retour aux sources.

Seul entorse à ce relatif dépouillement, l'harmonica bienvenu de James Harman (déjà présent sur « Mescaleros ») (2) sur « Heartache in Blue », et quelques arrangements fort discrets de cordes et de trois notes de piano sur « Over You ».
Plus la réverbe de cathédrale sur le solo de « It's too easy Mañana ».
Et on signale un B3 sur ?? Mais où est-il ce B3 ?

     Au niveau de la composition, on remarquera que Gibbons reste seul maître à bord, à l'exception de « Chartreuse », l'unique pièce écrite par l'ensemble du trio. Pour la plupart, Billy a requis l'aide d'autrui, dont ses ingénieurs du son attitrés depuis « Recycler », Joe Hardy et G.L. Moon (qui participent déjà à quelques titres depuis « Rhythmeen »), et Tom Hambridge (3).

Billy frime avec une de ses "Billy Bo" tandis que Dusty s'affiche une Fender du Custom Shop

     On peut regretter la quasi absence de Dusty Hill qui semble se cantonner aux chœurs et à quelques trop rares contre-chants, souvent mixés en retrait (il fut un temps où il y avait, non pas un différent, mais plutôt une petite indétermination quant à savoir qui devait chanter quoi, et dans quelles proportions. Frank Beard avait une préférence pour les chansons interprétées par Dusty). Cependant, la voix pâteuse, graveleuse, d'ours embrumé par une soirée de biture, de William "Billy" Frederick Gibbons a encore gagné en caractère, et en rugosité.

     L'ambiance générale met à l'honneur le Boogie-blues-rock texan façon ZZ. C'est-à-dire celui façonné à partir d'un terreau Blues hérité des maîtres, en l'occurrence celui de Muddy Waters (a), Jimmy Reed, Elmore James, Freddie King (b), John Lee Hooker, B.B. King, Lightnin' Hopkins (c), Magic Slim, et enrichit par une flamboyance électrique initialement inoculée par Eric Clapton (via John Mayall et Cream) et Jimi Hendrix.  
Ainsi, « La Futura » pourrait se situer au croisement de « ZZ-Top's First Album », "Rio Grande Mud", la face B de "Fandango !", « Antenna » et « Rhythmeen ». C'est relativement lourd. Sans aller dans des distortions boostées aux rayons gamma, cela reste « fat ». On a parfois l'impression que Pearly Gates est de retour.
Petit écart avec « I Gotsta Paid » qui ouvre le CD. Là, on jurerait que Billy a ressorti sa fuzz Expandora : le petit boîtier démoniaque qui avait servi de muse et de coloration à "Rhythmeen ».
Même la basse y est parfois saturée, crachant des notes souffreteuses et belliqueuses. En deux mots, le son est crade, et leur boogie sent le cambouis. On a bien du mal à croire que ce titre a été inspiré par un Rap que Billy avait écouté lors d'une rencontre à une séance studio, il y a un environ une quinzaine d'années.

     Dès les plages suivantes, tout en gardant un son épais, favorisant les graves (évidemment sans aller jusqu'à se frotter au Stoner), ZZ renoue avec les fondamentaux.
 "Chartreuse" (dans la lignée du fameux "Tush", sans ici le chant vindicatif de Dusty) et "Consumption" marchent dans les sentiers battus du trio ; l'ouverture du second se calque même sur le riff élimé du précédent, toutefois il évolue progressivement jusqu'à n'avoir plus qu'une parenté avec lui. "Consumption" avec ses cassures, ses contre-temps, cette guitare lead qui s'impose à la rythmique, cette batterie qui prend des tournures "garage", prend parfois des allures de Blues déstructuré qui pourrait évoquer quelque peu les Black Keys, si ce n'est qu'il les renvoie à leur bac à sable.
Passage sentimental avec « Over You ». Les ballades du Little Old Band From Texas ne se bousculent pas au portillon, toutefois elles ont l'avantage d'être systématiquement réussies (même si elles n'innovent guère). Et celle-ci ne fait pas exception à la règle ; elle se situerait même dans le peloton de tête. Malgré un arpège qui est sensiblement le même,  l'overdrive en moins, que celui de « Goin' So Good » (sur Mescaleros), et un solo évoquant fortement celui de « Rough Boy » (sur Afterburner).
Ces quatre premières pièces sont issues de l'Ep "Texicali", sorti en juin dernier, uniquement disponible sur le net, en avant-goût du long-player à venir. On fait patienter l'auditeur tout en le faisant saliver.
 Deux pièces s'écartent de la Highway pour bifurquer en territoire Hard-rock. « I Don't Wanna Lose, Lose, You » de la même famille (en légèrement plus doux) que « She's just killing me » (sur Rhtyhmeen, également B.O. de "Une Nuit en Enfer"), et « Flyin' High » (chantée par Dusty ?) avec gros riff carré en accords ouverts que pourrait revendiquer Malcom Young (alors que la première version faisait le lien entre "Antenna" et "Afterburner" avec son refrain très mainstream).


     Point de digression ou de futilité dans le jeu de guitare de Billy F. Gibbons. La source reste la même : en l'occurrence la musique noire américaine, principalement le blues des années 50 et 60. Et, à l'instar d'un B.B. King, il lui suffit de peu de notes pour toucher l'âme de l'auditeur. Avec un accord (habité) ou deux, d'une note ou deux, travaillées, triturées, Billy s'exprime bien mieux que tant d'autres sur une grille ou une partition entière. Le révérend Willy G est définitivement le prophète du Heavy-boogie-blues-rock. Amen.

     C'est certain, dès les premières notes, on ne peut se tromper : c'est du pur ZZ-Top. Alors
évidemment, on va certainement trouver légion de commentaires des éternels grincheux, pseudo-intellectuels du rock, qui vont clamer haut et fort que « ZZ c'est toujours la même chose », « un sempiternel boogie ressassé à l'infini », « toujours et encore ces éternels trois accords usés jusqu'à la trame », « aucune innovation », et patati et patata. De fortes chance pour que la plupart, notamment les plus âgés, soient les même qui avaient vilipendé le trio à chaque fois qu'il a tenté d'innover (via les albums « El Loco », « Eliminator », « Afterburner », voire « XXX »). Hé les gars, qu'est-ce que vous voulez ? Qu'ils se mettent au Funk ? Un album de duo avec des artistes médiatisés ? Un album de reprises ? (Ha oui, c'est bon ça. C'est porteur)
  
     Pas du niveau d'un « Tres Hombres », « Deguëllo », « Eliminator », « Rio Grande Mud », « Tejas », voire d'un « Rhythmeen », cependant, indéniablement, c'est du bon ZZ-Top. Celui qui donne du baume au cœur, qui revigore, qui efface les soucis, qui donne illico envie d'enfourcher sa moto (ou sa mob', son scooter, son vélo, c'est selon), qui faire croire à l' "American Dream", que la daube n'a pas envahi les ondes, que la crise économique n'existe pas...

     ZZ-Top ne joue pas du Boogie-rock bluesy, ses membres sont une émanation, une personnification, du Boogie-rock bluesy. Rien n'est feint ou forcé ; c'est fluide, spontané, ça coule de source, c'est l'inimitable cooltitude ZZ-Topienne. Ces sexagénaires (tous les trois nés en 1949), même si forcément ils ont perdu en fougue et que leur barde a passablement blanchi, prouvent avec leur quinzième opus qu'ils méritent toujours leur titre honorifique d'ambassadeur du Texas.

1."I Gotsta Get Paid"   4:03
2."Chartreuse"  - 2:57
3."Consumption"  3:47
4."Over You"  - 4:29
5."Heartache in Blue"  - 4:09
6."I Don't Wanna Lose, Lose, You"  - 4:20
7."Flyin' High"  - 4:17
8."It's Too Easy Mañana"  - 4:47
9."Big Shiny Nine"  - 3:11
10."Have a Little Mercy"  - 3:18


     Il y aurait déjà une version US limited avec deux bonus pas piqués des hannetons : "Threshold of a Breakdown" et un "Drive by Lover" chanté par Dusty. 

Toujours ensemble depuis 43 ans, cela forge des liens

(1) Rick Rubin est le fondateur du label Def American (transformé en American Recordings en 93). Rubin se fit un nom en produisant auparavant Run-DMC, Beastie Boys et LL-Cool J. Avec son label, il étendit son terrain d'action avec des groupes de rock, et parfois même des plus brutaux, tels que Slayer et Danzig. Très rapidement il devint un producteur sollicité. En vingt ans le barbu (question pilosité faciale, il rivalise avec Dusty) a produit des artistes aussi divers que Master of Reality, The Cult, The Four Horsemen, System Of ADown, Johnny Cash, Red Hot Chili Peppers, Shakira (?!), Neil Diamonds, Tom Petty, AC/DC, Audioslave, Weezer, Linkin' Park, RATM, Mars Volta.

(2) Né le 8 juin 1946, James Harman débute sa carrière professionnelle dans les années 60. Il joue dans divers groupes de Rhytm'n'Blues. A Chicago et New-York, il se forge une identité de chanteur et d'harmoniciste de Blues. Ses premiers enregistrements (45 tours) datent de 1964 et son 1er Lp, avec les Icehouse Blues Band, de 1971. En 78, il fonde le James Harman Band - dans lequel passent Kid Ramos, Michael Mann (de Hollywood Fats), Gene Taylor, Phil Alvin, Jeff « Big Dad » Turmes (Janiva Magness) – et réalise son premier 33 tours en 1981.

(3) Producteur, compositeur, chanteur, batteur, Tom Hambridge a travaillé pour Buddy Guy, Susan Tedeschi, George Thorogood, Lynyrd Skynyrd, Joe Louis Walker, Marcia Ball, Guitar Shorty, Meat Loaf, Delbert McClinton, Janiva Magness, Johnny Winter, Roy Buchanan. Il a également enregistré des disques sous son propre nom.

(a) Billy s'était fait construire une guitare avec du bois récupéré de la cabane dans laquelle avait vécu un temps McKinley.
(b) Dans leur jeunesse, Dusty et Frank l'avaient accompagné.
(c) d'après Gibbons himself, toutefois dans sa musique, cette influence revendiquée n'est pas vraiment évidente.







Pas de vidéo avec p'tit pépé aux jambes interminables et au joli minois ... étonnant non ?



Voilà ! Avec un sacré retard une vidéo pure ZZ, avec de belles carrosseries...

11 commentaires:

  1. Big Bad Pete3/10/12 09:58

    Voooooooooouuuuuuuuuuuiiiiii !!!

    Tant que mon cholestérol arrive à encaisser, je continue !
    Quand j'pourrai p'us, je passerai à Richard Clayderman...

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  2. Globalement d'accord avec a fine analyse et c'ets sûr que les gricheux s'en donnent à coeur joie mais bon on leur "p***e à la raie" ;o) Sinon le coup des deux titres bonus limité aux éditions US c'est vraiment du foutage de gueule tout comme le digipack limite anorexique

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    1. Tout à fait: "du foutage gueule". D'autant plus que cette édition est pratiquement sortie dans la foulée (au mieux, moins d'un mois d'écart).
      Bon, maintenant le digipack "écolo" (l'est-il seulement réellement) est dans l'air du temps ; surtout aux USA (le pays en tête de file des pays pollueurs).
      Et puis les livrets précédents n'étaient pas bien terrible non plus. Depuis l'avènement du CD, les ZZ font dans le frugal.

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  3. Coucou c'est le Toon

    Comme chaque matin, lecture de la chronique du jour avec la vidéo en fond sonore. Texte super mais vidéo : Beurk. Malgré mon cholestérol, direction Deezer au cas où. Il y est, donc j'écoute depuis le début. L'article fait le top coté audience et Bruno n'écrit jamais pour ne rien dire, ou doper les ventes.

    Morceau 4 "Over You". Ils sont bruyants ces mecs, et en plus ils ont invité le fantôme de François Mauriac pour pousser le chansonnette… Re-Beurk, je craque. À mon âge, il faut protéger l'oreille externe, moyenne et interne.

    Bordel y'a un truc. Je remonte le temps à tout hasard, vers les débuts des lascars qui ont 2 ans de plus que moi…..
    J'écoute au pif "Tejas"… J'adore, J'ai déjà commandé.

    Conclusion : soit je suis grincheux (dixit avant avant dernier paragraphe), soit je suis têtu (ce que je savais déjà…)

    Salut à tous, la bise au chien et au chat (celui de Sonia)

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    1. Claude, Claude... enfin, le docteur t'avait pourtant préconisé de te ménager. Et en conséquence de prendre des précautions avant de te frotter aux artistes que vantent les "jeunes tordus" du blog. As-tu au moins prit tes cachets après ce stage commando dans l'antre du boogie-rock gras et pégueux ?
      Oui ? C'est bien.
      Bon, sinon "Tejas" est un bel album du trio. Un peu à part car oeuvrant plus dans les sons clairs (Gibbons avait utilisé un certains nombre de guitares différentes afin d'obtenir des tonalités et des grains nuancés) et bien plus calme dans l'ensemble. Un disque qui avait été encensé par les uns et vilipendé par les autres (comme tous les suivants d'ailleurs).
      "Degüello" est relativement proche de "Tejas". Amplis rageurs, overdrive éméchée et guitares belliqueuses sont mis au rencard au profit d'un son plus sec et direct, mais le boogie et le blues-rock restent à l'honneur.
      http://www.youtube.com/watch?v=Zp631IZX6H4&feature=colike
      Les cuivres sont joués par les trois lascars qui avaient pris des cours pour l'occasion.

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  4. Frugal... Bruno ! Comme leurs concerts !
    Plusieurs fois vu plusieurs fois déçu car non respect pour ceux qui payent une place pour un concert minuté !
    J'adore ce groupe mais en live... C'est mes couilles sur ton nez !

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  5. Je les écoute depuis ma naissance... 1972 et je trouve que c'est toujours la classe !!!!
    Peut-être que je suis un peu trop blues addict, mais finalement cette musique c'est l'Essence de la vie...
    ZZ TOP c'est comme BEETHOVEN : Harmonies, rythmes, Blue notes à gogo, accords et solos minimalistes mais quelle présence digne d'un orchestre symphonique !!!

    Et je leur tire mon chapeau, ça fait 44 ans que ça dure ... avec les mêmes musicos... je ne crois pas qu'un autre groupe puisse revendiquer un aussi long mariage. Il y a eu des hauts et des bas, mais dans l'ensemble les soit disant trois mêmes vieux accords de barbus tiennent bien la route : Croyez-moi, on ne change pas la recette du pot-au-feu de mémé (foi de guitariste).

    Pour moi la MUSIQUE c'est BEETHOVEN et ZZ TOP number one ex aequo ... et puis y tous les autres ... juste en dessous !!!

    et ensuite y'a la toute cette zik de M**** (toutes sortes de courants musicaux qui véhiculent la haine) ... très très loin derrière.

    Comme dit le Révérend Willy G. :
    Ti-di-fy da sin mah gough dah hep haing ding fum go-ga-ma-mo.
    Stry da fings thadd a wondt oont do butt any il thang a wondt mee to.
    Shees my nur irng my nu es it seten' ra mind at a ros reshoo.
    I don loo ka dang doo my net looh ah let en meen you.

    Hmmm, I wouldn't touch her with a ten foot pole.

    Try-da-fy thedit dern tasgoo itel dang ifl eeton if airs ron wichoo.
    Day me dy ron my nek thars a dang ana ding doo itan beegon.
    Shee kina sitn wita ly dou fang let it ang wit a itin imin babee
    Ide oln lee pak da thangs yoodo letit ang ifen eeton wacha ron wichoo.

    I wouldn't touch her with a ten foot pole.

    You just don't know what shape I'm in.

    IGGI

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    1. Salut IGGI....
      Avec 1 (un) album de ZZ-top (voir commentaire plus haut) et 158 CDs Beethoven (pour les vinyles, je ne sais plus, moins) , je suis complètement en déséquilibre...
      Donc à part "Tejas", tu me conseilles quoi ?
      Enfin Bach juste en dessous, il s'en tire bien :o)))
      Bye

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    2. ZZ-Top c'est toujours l'assurance d'un bon moment à passer, et cela fait quarante ans que cela dure.
      Avec un bémol pour "El Loco" (qui a pourtant ses âpres défenseurs) et "Afterburner".
      ZZ-Top est un monument du Rock. Ce n'est pas pour rien que ses membres avaient reçu, en grande pompe, la distinction d'ambassadeurs du Texas.

      En aparté : Stephen King, dans son dernier roman, mentionne plusieurs fois un établissement du Texas où l'on peut se sustenter. L'établissement en question se nomme "La Grange".

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    3. Cher Mr CLAUDE TOON,

      je ne te conseille rien, puisque j'écoute toujours tout et en boucle toute la journée !
      Du matin au soir et du soir au lendemain, j'écoute de la musique et de préférence ZZ et Ludwig van B. Tout simplement parce que ça me secoue au plus profond de l'Ame...

      Y a pas de déséquilibre à avoir, je ne parle pas d'une quantité de disques, mais de Qualité, de Création, de Joie et d'Allégresse... : je résume, d'Essence musicale!

      A toi de trouver, ce qui te secoue l'âme!

      Je n'aime pas les gens qui catalogue les musiciens et leur(s) style(s)... Ou qui critique une œuvre musicale, simplement par ce que c'est pas comme le premier album ou par ce que ça ne sonne pas comme leur oreille veut bien l'entendre...

      C'est pour ça que je dis que pour MOI la MUSIQUE c'est ZZTOP et BEETHOVEN : Par ce que ça me fait vibrer de la même manière. TOUT LE RESTE j'aime ou j'aime pas et très souvent ça ne me procure pas les mêmes émotions !

      Je peux comprendre que tu te poses des questions du genre : Pourquoi ce type aime ZZT et LvB :

      C'est tout simplement que TOUTES LEURS CREATIONS ME FONT VIBRER, je n'ais jamais été déçu, jamais.
      J'aurais pu dire ZZT et un énorme groupe anglais (qui tire la langue), mais non, là je peux pas, y a des limites (je ne vibre pas autant)... Et pourtant j'aime les Stones et je suis sûr que je vais me faire descendre en écrivant ça! Mais j'assume...

      Le seul conseil que je veux te donner, c'est d'ECOUTER la musique pas juste l'ENTENDRE.

      Tu te fixes sur TEJAS, alors écoute MESCALEROS: La plupart de gens vont crier au scandale. Peut-être.... mais .... cet album est GENIAL!!! Ecoute la chanson n°12 "Que Lastima" C'est la classe ! Un pur moment d'amusement musical. T'as d'jà entendu ça avant ? Non !

      En plus, ils (ZZT) ont l'art de reprendre les mêmes bases et d'en faire toujours quelque chose de différent!

      Si (j'ai trouvé), je peux te conseiller d'écouter l'œuvre de Muddy Waters. Tu reconnaîtra sûrement des notes, des riffs, des accords et des harmonies...

      Alors ça ne te rappelles rien?

      Bonne journée musicale
      IGGI

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  6. Ha, oui... pour ma part je conseillerai "Deguëllo". Un album béni des dieux, la classe à l'état pur.

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