mercredi 15 août 2012

Sonnez Bombardes, Résonnez Binious par Pat Slade


La chanson Française, la musique française, le rock français c’est bien ! Mais il y a aussi la musique traditionnelle qui aussi à su s’adapter avec son temps. Que ce soit du nord en passant par le pays Basque, la musique de nos régions s’est modernisée et électrisée.

DEGEMER MAT ! (BIENVENUE)



Biniou, bombarde… Dans l’imaginaire collectif, la Bretagne musical se résume à ces deux instruments. Mais, si l’on y regarde de plus près, cette musique de tradition populaire se compose d’une mosaïque de pratiques.
Pour cela suivez le sonneur … Rigolard, blagueur, râleur, ce grand animateur de fête est un personnage haut en couleur.
Binious, bombardes bien sur, mais aussi accordéons, clarinettes, violons, vielles et veuzes. Passeurs d’émotions, ces instruments nous permettent de mieux connaître ceux qui les ont maniés et écoutés.
Donc ouvrez grandes les oreilles au son des binious et des bombardes, des accordéons et des violons, partez à la découverte d’un univers joyeux et festif. En avant la musique !

SONNEUR QUI ES-TU ?
  


Qu’est-ce qu’un sonneur ? Un joueur de biniou accompagné de son compère à la bombarde, portant un chapeau breton et juché sur le fameux tonneau, une bouteille de vin à portée de main ?... Sans doute y a-t-il une part de vérité dans cette image caricaturale. Le sonneur est souvent un grand animateur de fête mais cela ne l’empêche pas d’être un vrai professionnel rétribué et reconnu, qu’il exerce ce métier à plein temps, ou pas.
En Bretagne le terme de "sonneur" désigne tous les types de musicien, et l’on y rencontre, en plus des couples biniou-bombarde, nombre de vielleux, violoneux et autre veuzoux. Héritier d’un savoir transmis par les générations précédentes, il n’en demeure pas moins un homme de son temps ouvert sur le monde.


AUX ORIGINES DE LA MUSIQUE BRETONNE


Le terme de « sonneur » est attesté en Bretagne dès 1491. Les sonneurs se regroupent dans la confrérie des ménétriers qui leurs assure reconnaissance et protection grâce à un cadre juridique.
Dans les années 1930, c’est la musique instrumentale que l’on tente de remettre à l’honneur, avec la création d’une « confrérie des sonneurs », en 1947, le premier bagad voit le jour inspiré des formations militaires écossaises. En 1954, à l’initiative du cercle celtique de Poullaouen, on invente le premier fest-noz (fête de nuit) moderne.  

ENTREZ DANS LA DANSE !




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L’une des fonctions essentielles du sonneur est de faire danser, car sans musique, pas de danse. Cependant, dans une société traditionnelle ou le chant est omniprésent, c’est le plus souvent à la voix que l’on danse. La ronde chantée, pratiquée depuis des siècles. Les chanteurs ne se distinguent pas du reste du groupe, ils chantent dans la danse et le plus souvent, tous les danseurs leur répondent.
Le chant a une place primordiale dans la musique celtique, des groupes laisseront leurs empreintes dans le granit des menhirs bretons. Comment ne pas citer les sœurs Goadec, Maryvonne, Anastasie et Eugénie. Chanteuses traditionnelles du Kan ha diskan (A trois voix), elles animent des fest-noz avant d’être remises à l’honneur par Alan Stivell au 1er festival du Kerltag en 1972. La même année, elles se produisent à Bobino où rapidement les fauteuils se vident et les allées du théâtre se remplissent de danseurs. Le trio s’arrêtera en 1983 à la mort de Maryvonne. Autre groupe vocal, mais d’hommes cette fois, les frères Morvan : agriculteurs avec chemises à carreaux et casquettes sur la tête. Eux aussi animent les fest-noz, comme les sœurs Goadec. Moins connus que ces dernières, cela ne les empêchent pas de se tailler un succès auprès des aficionados. Le trio n’est plus qu’un duo depuis le 19 mai 2012.


ÇA VA "BARDER" !


Glenmor
Glenmor de son vrai nom Milig ar Skanv apparait dans le paysage musical Breton après avoir fait la route comme Jack Kerouac (Tiens, un autre Breton !), Yougoslavie, Grèce, Turquie, Russie d’où il rapporte un souvenir de galère : la tuberculose. Soigné dans un sanatorium à Pracoutant dans les Alpes, il y donne son premier concert en 1958. L’année suivante c’est à Paris à la Mutualité. Il use les tabourets des bars de Montparnasse, y braille ses imprécations indépendantistes entre deux concerts et devient l’icône d’une partie des Bretons de Paris. Voilà comment il se définissait 
- Prénom ? : Ne le sait !
- Âge ? : Le temps frappe à ma Porte !
- Profession ? : Barde et pèlerin !   
- Est-ce un métier ? : Être un homme, Monsieur, est-ce un métier ?
En 1965 il joue accompagné à la harpe par un jeune homme timide et doué ; un certain Alan Cochevelou, mais nous y reviendrons. De 1968 à la fin des années 80 les albums s’enchainent. En 1996, 4000 personnes suivent son cercueil entre l’église et le cimetière de Maël-Carhaix, sa ville natale, au son d’un bagad qui jouera "Kan Bale", chant de guerre de Glenmor devenu une sorte d’hymne de l’ARB (Armée révolutionnaire bretonne).


RENAISSANCE DE LA HARPE CELTIQUE



Les Bretons auraient-ils besoin d’un Ying pour équilibrer leur yang ? Toujours est-il qu’en miroir à la puissance du verbe de Glenmor, ils vont se choisir un second barde mettant en avant la somptueuse musique celtique, remettant au goût du jour la harpe à cordes d’acier.
C’est par un pur hasard qu’Alan Cochevelou voit le jour à Riom chez les Arvernes. Être Breton, c’est souvent s’exiler et nous sommes en 1944. Issue d’une famille originaire de Gourin-Langonnet, il passe toute sa jeunesse à Paris. Son père Jord Cochevelou veut faire revivre l’instrument mythique des bardes anciens. Il fabrique quelques premiers spécimens de harpe celtique, testés par Alan, qui ce révèle être un élève très doué. Il se met à la bombarde et à la cornemuse et intègre le bagad Bleimor dont il deviendra le penn soner. Comme harpiste, il accompagne sur scène comme en studio Glenmor.
En 1968, il donne un concert dans la Sorbonne occupée et s’offre la première partie des Moody blues au Queen Elisabeth hall de Londres. En 1969, il prend le nom de Stivell (la source). Son premier album "reflets" fait un carton avec notamment l’imparable "Son ar chistr". Le rock celtique est né un soir du 28  février 1972 à l’Olympia dont l’enregistrement "live" ce vendra à plus de 1,5 million d’exemplaires.


Il est encadré par la dream team des musiciens : Gabriel Yacoub (D’avant Malicorne), l’ami Dan Ar Braz, l’un des premier guitar - heroes de la vieille Armorique, René Werneer, virtuose du violon (Malicorne et Ys), le clavier Pascal Stive (Ys), le grand batteur Michel Santangelli qui dans une autre vie fut batteur des Chaussettes Noires et des Chats Sauvages pour après créer le groupe Ys avec rené Wermeer et pierre Cherèze, qu’il retrouvera auprès de Jacques Higelin. On retrouvera aussi, Patrick Molard, un des meilleur joueur de cornemuse et Jacky Thomas, actuellement retraité chez les Goristes, groupe sympa qui ne ce prend pas au sérieux et qui joue pour ce faire plaisir.

Après une pléiade d’albums, sort en 1980 sa "Symphonie celtique" et, comme beaucoup de ses amis musiciens, après une longue période de gloire, arrive le temps des vaches maigres, du moins en France, car le phénomène Stivell est à son apogée en Allemagne et surtout en Italie où il attire 15.000 spectateurs à Milan et presque autant a Rome. Car la grande originalité de son succès est qu’il est… international. Mais comme les mauvaises périodes ont toujours une fin, la vague porteuse revient et Alan avec. Nouvelle album, nouveau carton : « Again », double album, un « best of » remixés et réarrangés avec des guest-star de marque : Kate Bush, Gille Servat, Shane Mac Gowan (Pogues), Laurent Voulzy, et quelques autres… ! On se l’arrache à raison de 1000 CD par jour  sur pendant plusieurs semaines. Dans la foulée, Stivell signera deux véritables chefs-d’œuvre : « Brian Boru » et « I Douar » sur lequel, Harpe électrique et son électro, rencontre uileann pipes-guitares très rock, enregistré en compagnie de Jim Kerr (Simple Mind) et John Cale (Ex-Velvet underground).
Rebelote et retour à la case départ. Pour fêter ses 40 de carrière Alan Stivell le soir du 16 février 2012, il refait l’Olympia avec de nombreux invités comme Nolwenn Leroy, le bagad de Saint Malo et quelque un de ses anciens complices comme Dan Ar Braz et René Wermeer avec qui il n’avait pas joué depuis 35 ans.


LE "TONNERRE GRONDANT"


Encore un exilé ! né en 1945 à Tarbes ce Breton d’origine Nantaise, pour beaucoup Gille Servat est le fils spirituel de Glenmor, poète-militant fort en gueule, qui dit tous haut ce que des milliers de Bretons pensent tous bas, il commence (comme beaucoup !) à brailler dans les bars de Montparnasse "La blanche Hermine" dont on peut dire qu’elle est aujourd’hui, une sorte d’officieux hymne bis du peuple Breton.
En 2006 à l’occasion de ses 35 ans de carrières, il demande à son public (Extrêmement fidèle) de choisir 35 de ses chansons dans son répertoire. Sa voix chaude de tonnerre grondant est à la scène bretonne ce qu’un phare est au marin !



OYEZ ! OYEZ ! BRAVES JEAN !



Quittons pour un instant la Bretagne profonde pour faire un détour par la Loire-Atlantique en général et par Nantes en particulier, avec un groupe qui chante en Français, en Breton et en Gaëlique. Mais comme ils disent dans une de leurs chanson "la découverte ou l’ignorance", à Nantes on ne parle pas Breton.
Tri Yann an Naoned : "Les trois Jean de Nantes" : Jean Louis Jossic, Jean Chocun, Jean–Paul Corbineau.  
C’est justement Gille Servat installé dans  la cité des Ducs, qui croise le premier le chemin du groupe folk fin 1970. À l’époque ils sont quatre, en plus des trois premiers cités plus haut il faut rajouter Bernard Baudriller. Après leurs avoir proposés d’enregistrer chez Kelenn, la maison de disque auquel il a participé à la création. Idée de génie, 41 ans après, les trois Jean du départ sont toujours ensemble et ont accumulé 12 disques d’or, un de platine et vendu plus de 3 millions de disques. Leur secret ? Former  un bloc de copains et n’avoir peur de rien.
JEAN  CHOCUN : Le rondouillard à lunette, chanteur, guitare, banjo, dulcimer est aussi le comptable du groupe.
JEAN –PAUL CORBINEAU : Chanteur et guitariste, la voix chaude et ronde du groupe, celui qui chantera les mélodies plus douces.
JEAN –LOUIS JOSSIC : Le T.G.V du groupe, show man en puissance, joueur d’instruments traditionnels et anciens (psaltérion, cromorne, chalemie).
En scène, Try Yann c’est une tornade, un typhon. Entre traditionnel Breton et Irlandais, en passant par le médiéval le tous arrosé par la guitare électrique de Jean-Luc Chevalier (Ex. Magma) et la batterie de Gérard Goron, Il faut voir et écouter Jean-Louis Jossic éructer et arranguer le public avec des talking savoureux le tous dans des tenues plus extravagantes les une que les autres.
Mais quelle plaisir de voir et d’entendre et de chanter avec eux "La jument de Michao", "Dans les prisons de Nantes", "Les filles des forges" et toutes les chansons qui ont fait leurs succès.

DANIEL LE BRAS : UN BRETON PAS MANCHOT !



Il Tombe tout petit dans un double marmite, celle des sonorités du biniou et de la langue bretonne entendue d’une oreille et celle des Shadows, de Dylan des Beatles et des Stones de l’autre. Dan Ar Braz apprend la guitare à 14 ans et monte un groupe de bal appelé Les Rebelles ou le répertoire pioche aussi dans le blues rock Irlandais de Van Morrisson et Rory Gallagher.
Sa rencontre avec Alan Stivell tient du pur hasard. Dan est serveur à Bénodet et un soir de concert, Alan vient consommer. Tous les deux causent musique et Bretagne. Le courant passe, il jouera avec Alan pendant dix ans. Il s’autorise quelques échappées en fondant le groupe "Mor" ou en jouant avec les anglais de Fairport Convention, ce qui lui vaut de se faire remarquer par le célébrissime Melody Maker (La bible des rockers de cette époque), qui le classe tout simplement parmi les "meilleurs guitaristes du monde". Comme Stivell, il aura sa période creuse, lors de laquelle il partira au Etats-Unis, guitare sur l’épaule ou il garde le souvenir d’une soirée à Flaxtaff en Arizona, où il se retrouva avec la tenancière de l’établissement comme unique audience. Il enregistrera quand même quelques albums et rencontrera le grand public à l’occasion  d’énorme « bœufs » aux cotés de son pote Rory Gallagher, frère d’armes trop tôt disparu, comme au festival interceltique de Lorient en 1994.
Dan Ar Braz, personnage attachant, éternel angoissé, à l’émotivité à fleur de peau, anti-star absolue, c’est le genre de guitar-hero qui n’hésite pas en revenant de la poste, à discuter avec les passants ou un pote croisé en chemin, toujours totalement concerné par la vie des autres, il décide avec son producteur de fédérer une sorte de Celtic dream deam qui s’intitulera L’Héritage des Celtes, ou beaucoup de guest-star comme Karen Matheson, Gille Servat, le Bagad Kemper ou encore Yann Fanch Kemener et beaucoup d’autres  feront des  apparitions. Expérience tant amicale que musicale qui durera jusqu’à l’été 2000 et un final grandiose et émouvant à Lorient
Depuis entre tournée des « enfoirés » et coup de main aux copains musiciens, il continus à enregistrer des albums plus ou moins intimistes. N’oublions pas aussi qu’il a été récompensé deux fois aux victoires de la musique : album de l’année en musiques traditionnelles avec "l’Héritage en concert" (1996) et en 1998 pour "finisterres", album de musiques traditionnelles et de musique du monde de l’année.

LA MUSIQUE CELTE EN EUROPE… ET OUI !


Hormis la Bretagne, on retrouvera la musique celtique dans les pays de la Grande Bretagne : Pays de Galles, Ecosse, Irlande, Île de Man et la Cornouailles, mais aussi plus loin de la lande bretonne, dans des endroits où le soleil est plus présents, en Espagne plus précisément, dans des régions comme la Galice, les Asturies et la Cantabrie qui sont considérés comme des pays Celtes.
Et le plus connu de cette Espagne "celte" est Carlos Nuñez, artiste jouant de la  flûte à bec (celle que vous avez appris a l’école), de la gaïta (cornemuse ayant un seul bourdon) et de l’ocarina.
Pour l’anecdote personnelle, je me rappelle l’avoir vu au concert de la Saint Patrick à Bercy en 1999 avec l’Héritage des Celtes, je découvrais un lutin sautillant et souriant doublé d’un redoutable musicien.
Si je devais écrire sur tous les artistes d’obédience Celtique, ce ne serait plus une chronique que j’écrirais, mais un livre. Tous de même, il y a encore des incontournables comme Mélaine Favennec, Dennez Prigent, Yann-Fanch Kemene.
La chanson n’est pas en reste, rappelez vous de Jean Michel Caradec et plus récemment le succès de la petite Renanaise (Saint Renan) Nolwenn Leroy avec son album "Bretonne", et de tous ceux qui sont nés en Bretagne comme Brigitte Fontaine (Morlaix), Alain Barrière (La Trinité sur Mer).

ET POUR FINIR, UN PEU DE ROCK !!



Attention !!! L’électricité est arrivée en Bretagne, les binious et les bombardes ont été amplifiés, les batteries, les guitares électrique et les guitares basses ont fait leur apparition. Les groupes Gwendall,  Armens, Matmatah et les ramoneurs de menhirs avec Loran ex. Guitariste des Bérurier Noir allument le feu sur la lande. On mixe même en costume traditionnel avec le groupe DJ Blue. Kohann la jolie vannetaise invente le Breizh trip-hop. La Bretagne change mais garde tous de même son identité propre.

FÊTE DU BRUIT EN BRETAGNE !


La Bretagne ne fut pas la première à faire des festivals de musique, n’oublions pas Aix en Provence et Biot en 1970, mais elle est la seule région qui compte encore beaucoup de festivals d’étés.
Et le premier fut celui du Kertalg le 3 aout 1972 à Moëlan sur Mer, avec une affiche très alléchante qui allait relancer le « revival » de la musique bretonne. Entre le Cornouaille, les Vieilles Charrue, Au Pont du Rock, le Festival de Poupet.., le fameux Festival Interceltique de Lorient, l’Art Sonic et la fête du bruit de Landerneau, à ce jour vous ne pouvez pas passer des vacances en Bretagne sans échapper au son du biniou et de la bombarde.
La Bretagne est une région ou il ne pleut pas plus qu’ailleurs, la musique ne s’écoute pas obligatoirement sous un parapluie ou avec un K-way ! De toute manière comme dit le proverbe breton : "En Bretagne la pluie ne mouille que les cons !" (Olivier de Kersauson) et ça c’est une celtitude… Pardon ! Certitude. 
Pour une petite leçon de rattrapage et pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la musique Celtique, voici deux ouvrage que je vous conseille :
Déjà l’incontournable « la Musique Celtique pour les nuls », qui est très complet où l'on y apprend une multitude de chose et en plus vous avez deux cd à écouter religieusement. En plus, il n’est pas cher.
Et l’excellent livre de Ronan Gorgiard reporter chez Ouest-France  « l’Etonnante scène musical Bretonne » dont je me suis inspiré pour écrire cette chronique. Très bon livre avec de très belles photos, mais plus cher !

...KENAVO AWECHA’L !!!!


VIDEOS


Concert "Bretagnes à Bercy" - 1999 : Alan Stivell Dan Ar Braz - Pop Plinn


Concert "Bretagnes à Bercy" - 1999 : Karen Matheson & Dan Ar Braz (L'héritage des Celtes) - Left in Peace


Live from Bretagnes à Bercy 1999 : Tri Yann - La jument de Michao

1 commentaire:

  1. Ta petite revue sur la Celtie me cueille à ma descente de camping-car en provenance de l'Interceltique de Lorient, alors tu penses bien que celà ne peut me laisser indifférent! Etant né quelque part.... en Bretagne, ayant eu la chance de participer au festival de Kertlag en 1972! (nostalgie...) Donc bravo, c'est concis et on ne peut plus clair pour les profanes , ou les français qui voudraient s'initier à cette petite merveille qu'est la culture celtes! Mais car il y a un mais...je trouve la renommée qui est faite à Dan Ar Bras quelque peu surfaite, certes c'est un grand artiste mais à mon humble avis un honnete guitariste, sans plus! Et son concert à Lorient afin de lancer son dernier opus " Célébration", me conforte en ce sens, l'homme est tellement discret tellement en retrait, que j'ai eu l'impression d'assister à une répétition générale plutôt qu'a un vrai concert! Dur, dur la mise en route!
    Bon il nous restera toujours son immense réussite que fût l'"Héritage des Celtes" et dont "Célébration" demeure assez loin! Amicalement

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