samedi 25 août 2012

ONE SCOTCH, ONE BOURBON, ONE BEER

Le texte de cette chanson fait référence à un type, qui travaille tard le soir dans un blog, et qui écume les bars ensuite jusqu'à l'aube, pensant y trouver l'inspiration, alors que ses chroniques sont le seul reflet de son talent et de son amour de la musique. Nous ne dirons pas son nom, par respect pour la famille de Philou. Ooops ! Trop tard ! 

Non, j'déconne... 

Popularisée par John Lee Hooker, cette chanson "à boire" est une composition de Rudy Toombs (1920-1962) un chanteur de Doo Wap, qui meurt assassiné par des cambrioleurs. L'histoire est celle d'un type qui s'est fait larguer par sa nana, et s'en va pleurer dans un bar, se lamentant sur son sort devant le barman, et lui demander régulièrement de le resservir en bourbon, scotch et bière. Almos Milburn en fait un tube dès 1953. La construction est intéressante, car c'est un blues à l'envers. Le blues est construit sur trois niveau d'accords. Une première marche, puis la seconde, retour à la première, puis la troisième, avant de redescendre. Les parties "parlées" se font généralement sur le premier accord. Là, dès le début de la chanson, il y a les trois accords de suite, puis on resdescend... John Lee Hooker l'enregistre en 1966, et la transforme un peu, dans la tradition du blues, chacun y met son grain de sel, sa propre histoire. Plus tard, en 1977, George Thorogood s'en empare, et là encore, la transforme, en rajoutant une introduction, sur un type viré de son boulot qui n'arrive plus à payer son loyer, et promet à son proprio de régler ses dettes la semaine suivante, et s'en va boire... Cette histoire de loyer, Thorogood a été la chercher dans une autre chanson de JOhn Lee Hooker "House rent boogie". Sur scène, le titre est long, Thorogood pouvant improviser toutes les histoires qu'il veut justifiant la présence de son héros dans un bar, à descendre de la gnôle pour conjurer le mauvais sort.

On vous propose quatre version, celle de John Lee Hooker, bien sûr, d'Almos Milburn, de George Thorogood, et celle au piano solo de Champion Jack Dupree.





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