samedi 4 août 2012

Claude Toon découvre le Rock, le Blues, la Country…. NON ? SI !!!

Stevie Ray Vaughan

Je dédie ce mini récital à toute l'équipe du Deblocnot'…

Mais que vient faire le Toon dans cet univers ? Non je n'ai pas abandonné mes potes à perruques du classique. Depuis que je fréquente mes amis du Deblocnot, ma discothèque Blues, Rock (Progressif, Hard, Heavy ou Light – ah ça n'existe pas celui-là) a été multipliée par 10 ! Du coup je propose un petit détour par quelques titres des albums qui m'ont emballé en lisant la prose de la confrérie, et par conséquence, couté des sous… Il y en a pas mal, donc ce choix est spontané, celui du moment. Les chroniqueurs influents se reconnaîtront, mais je n'oublie personne ! Et puis le lecteur peut ainsi réviser…
Un de mes premiers coups de cœur a été un album atypique : Insurgentes de Steve Wilson (clic). Son atmosphère nostalgique, brumeuse voire inquiétante m'a incontestablement renvoyé à l'univers de certaines musiques contemporaines classiques un rien mystiques. Et puis j'aime bien l'écriture discontinue voire déstructurée de Steve Wilson. Le gars remise la continuité et encore plus l'alternance couplet-strophe. Du coup j'avais acheté son second album Grace For Drowninget et suis un peu resté sur ma faim, surtout sur le second CD de cet album fleuve. Attention, faire trop durer et c'est l'académisme qui guette, et ça c'est vrai dans tous les styles (c'est l'été, je ne balance pas…)
Ah, il y a eu aussi Eclipse de Journey (clic) avec notamment Tantra et l'intro au piano (un vrai, pas un synthé), et la voix habitée de Arnel Pineda. Là encore, un morceau qui ne tourne pas en rond, se développe, prend son envol avec une "orchestration" luxuriante comme j'écris souvent dans mes articles de musique symphonique.

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Dans un tout autre genre, Texas Flood de Stevie Ray Vaughan (clic). Un choix guidé par le jeu halluciné et hallucinant sur la guitare. Il a cent mille doigts ce type ! Finir à 36 ans dans un crash d'hélicoptère, p…! J'ai choisi Rud Mood, car dans ce morceau, la vélocité dépasse l'entendement, je me demande comment le batteur arrive à suivre. La dernière fois que j'ai entendu une pareille folie, c'était dans le 1er Scherzo de Chopin (4 temps, la noire à 300, 1000 mesures en 10'). Ok, aucun rapport sans doute, il y a des intégristes qui vont hurler, mais le dynamisme est le même, na ! Le matin, quand je suis morose, j'utilise ce disque et quelques autres en mode coffee.
Et puis une autre surprise est venue de Johnny Cash et son ultime album American IV The man Comes Around (clic). J'attendais de la gratte de saloon, du quadrille du Middle West. Tu parles ! Une voix caverneuse mais chaleureuse surgit d'un larynx laqué à la nicotine. Une simple guitare sèche au départ. Des musicos qui interviennent pour les effets les plus émouvants, comme chez Beethoven. Je l'écoute en boucle, l'anglais est presque compréhensible pour moi. Bon stop, on a dit bref, donc on écoute… (Heuu, j'ai pas résisté, j'en ai mis une petite 5ème, encore Jonnhy Cash : First Time Ever I saw your face).

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Un peu trop masculin cet article ! Un autre coup de cœur, celui pour les deux sirènes nordiques de First Aid Kit (clic). Une lecture et une écoute qui n'ont pas fini en queue de poisson mais par un achat (désolé pour la figure de style nulle, mais en vacances…). Encore un album pour les matins maussades. Deux jolies voix avec des graves lascifs (enfin c'est mon impression). J'ai choisi le titre de l'album éponyme The Lion's Roar… Heuu, Il y a des lions aux pays des forêts enneigées et des aurores aux couleurs vermeilles ?
Et pour finir, le groupe suisse Hillbilly Moon Explosion (ici) dans My Love for evermore. C'est rigolo, ce côté vieux rock m'a même fait penser dans les premières mesures aux musique de Ennio Morricone pour les westerns Spaghetti. Un duo mixte avec un chanteur basse profonde qui devrait sucer des pastilles Pulmoll d'urgence. Ça accentue mon impression vieux films…


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2 commentaires:

  1. pat slade4/8/12 11:03

    Claude ,tu as oublié le grand Rory Gallagher ! l'Irlandais a la fender strato élimé ! Je sais...! Il y a tellement de bluesman que l'on ne peut pas tous les citer.Mais j'aime bien les trousses de première urgence fallait y "panser" (la faute est volontaire)

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  2. Oh oui Pat et puis un certain nombre prévus pour l'épisode 2 :0))

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