jeudi 2 août 2012

Ah les musiques de Péplum, ça jette! - Tara Tsoin Tsoin - par Claudius Toon

Russell Crowe dans Gladiator. Waouf, viril le mec !

Les péplums ? Ah les beaux mecs aux muscles huilés. Je pourrais en faire autant si il y avait du soleil… et avec du Bergasol. (J'entends pouffer de rire.) Bref, nanars phénoménaux ou chefs d'œuvres, tout le monde en a vu au moins un. Le péplum d'antan, c'était l'univers du carton-pâte, des princesses permanentées, même torturées et au fond des geôles, des héros costauds pas très malins et d'infâmes malins pas très costauds.
J'ai même vu Gainsbourg en jupette dévoré par une paire de loulous de Poméranie. Lui-même en riait a posteriori (c'est bien de caser une locution latine dans un com sur les péplums)
Première pose musicale : le générique de Miklos Rosza pour Ben-Hur de William Wyler, celui avec la course de chars et Charlton Heston au rictus constipé, toute mon enfance. Et en second plat : Le rêve de Babylone d'Alexandre d'Oliver Stone avec la fatale Angelina Jolie, une musique de Vangelis.

XX

XXIème siècle, le numérique a déboulé. Exit les créatures caoutchouteuses animées mm par mm par Ray Harryhausen (façon Wallace et Gromit en plus précaire). Dans Gladiator de Ridley Scott, Maximus (Russell Crowe) a cassé son rasoir et gagné en expressivité. Joachim Phoenix ne débite pas un sermon débile et emphatique de sorcier pour interpréter Commode, l'empereur psychopathe qui porte bien mal son nom.
Les batailles sont vraiment mortelles (au sens propre et au sens djeuns'). Les sept merveilles du monde redeviennent "première main" via la magie des ordinateurs. On ne tourne plus au milieu des ruines ou du polystyrène. Dans 300 de Zack Snyder au scénario indigent, le réalisateur (comme Frank Miller pour  Sin City) réinvente une esthétique baroque et psychédélique qui tient lieu d'histoire. C'est plus bluffant que dans les fifties ? Pas certain, c'est une autre époque.
- C'est un peu creux ta morale…
- Heuu Wolfi, quand on a 70 000 000 années, on évite de…
En tout cas les trompettes criardes et les grosse caisses de Miklos Rosza (Tais-toi et rame) sont remplacées par des musiques symphoniques moins académiques et un zest plus électro…
Seconde séquence musicale avant de se quitter :

Un extrait de la musique de Hans Zimmer pour Gladiator, et un autre de la B.O. de 300 imaginée par Tyler Bates

XX

2 commentaires:

  1. pat slade2/8/12 11:42

    les effets spéciaux de Ray Harryhausen dans "Jason et les Argonautes", pour l'époque c'était génial !Gainsbourg dans "Samson contre Hercule" et "Hercule se déchaine" Kitch à souhait !

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  2. Oui Pat, le combat du héros contre 6 à 8 squelettes armés d'épées sans recoours au numérique... il fallait le faire. Encore plein de charme !
    Et les cyclopes à l'allure de faunes... Je demande le retour de la "dernière séance".
    On peut voir ces collectors sur Ciné FX le vendredi sur le câble :0)

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