Quand tout commence en… plein ménage…
Un matin, en plein ménage bi-journalier, il me vint l’idée, pour faire
passer plus facilement et rapidement cette tâche ingrate, de mettre un
disque vinyle sur ma bonne vieille platine.
Tous en pensant à la dernière chronique de Claude Toon, je commençais à chercher fiévreusement un Couperin
qui calmerait mes ardeurs ménagères. Mais pas de Couperin !! Je ne trouvais ni dans mes rondelles noir corbeau ni dans
les plus petites argentées le Graal qui m’aiderait à faire passer
mon ménage pour un travail agréable.
« Tant pis ! » Me dis-je en moi-même et je sors le premier disque qui me
tombe sous la main : Igor Stravinsky "le sacre du printemps".
Et dès les premières mesure, je vois ma fille sortir en trombe de
sa chambre en me scandant : « Papa ! C’est la musique dans le film de Mickey, au moment
où il y a les dinosaures !!! »
« Mais non ma fille, ça c’est du classique ! » lui répliquais-je devant son assurance et son insistance, sure
d’avoir raison ! Et puis je me mis à réfléchir (ça m’arrive quelques
fois !) et me dis que beaucoup d’œuvres classiques apparaissaient
dans la publicité, les films, les dessins animés et que certaines phrases
musicale étaient aussi reprises dans la chanson Française et
que peu de personnes pouvaient citer que ce soit l’œuvre ou
l'auteur…
Souvent vous êtes dans votre fauteuil et soudain, au détour d’une
musique, vous vous dite : « "Ah oui ! Je connais c’est la
musique de la pub ! Pour le produit machin
chose !! » Erreur, grave erreur !!
Alors rendons à César ce qui est à César dans
ce :
Petit lexique du classique pour cinéphile et publivore
Qui n’a jamais entendu « l’adagio pour cordes » de Samuel Barber sans se dire « Waa ! C’est beau ! C’est la musique de
Platoon !!!
Oui ! C’est la musique du film « Platoon » et aussi de « Eléphant Man », mais avant tout, c’est une œuvre de Samuel Barber !! Musique que Claude Toon
a chroniquée le 26 Janvier 2012 dans l’excellent
Deblocnot’ !!
Bien sur, quand on va voir le film « Amadeus », on se doute bien que la bande originale n’est ni de Beethoven et encore moins de Madonna !
La liste est très longue. Combien de films ont eu droit aux honneurs de
la musique avec un grand M ! En citer un certain nombre serait en oublier beaucoup d’autres,
mais tant pis ! Je vais faire un petit mémoire récapitulatif des
films les plus connus du public français.
Soyons chauvin, commençons par la France
Déjà « Jean de Florette » et
« Manon des sources » les films de Claude Berri d’après Marcel Pagnol ou on peut entendre l’ouverture de « la force du destin » de G.Verdi, « Au revoir les enfants » de Louis Malle avec Schubert et le superbe « Moment musical n°2 », le sinistre « Mr Hire »
derrière sa fenêtre avec son entêtant « Quatuor en sol mineur opus 25 » de Brahms
N’oublions pas l’incontournable « La Grande Vadrouille » ou le chef Stanislas Lefort rôle joué par De Funès dirigera l’introduction et le final de la « Marche Hongroise » et les premières mesures de « La Damnation de Faust » d’Hector Berlioz. Berlioz qui aura son film en 1942, « La Symphonie Fantastique » avec Jean Louis Barrault.
Même les facteurs sont mélomanes, la preuve dans « Diva », le film de J.J.Beneix avec l’air de la Wally : « Ebben ?... Ne andro lontana »de Catalani et « Un cœur en hiver » de Claude Sautet, avec Maurice Ravel et son « trio (Modéré) ».
Ravel qui verra son « Boléro » massacré malgré les ballets du XXème siècle de Maurice Béjart dans la saga « les uns et
les autres » de Claude Lelouch. Une autre comédie, « Le Corniaud » ou Mr Saroyan (De Funès encore lui) répare la Cadillac sur l’air de la tarentelle extraite de «la boutique fantasque » de Gioacchino Rossini.
Et puis tous les autres (je vous les emballe ou c’est pour manger tout
de suite ?) !
Je commencerais par « Elvira Madigan » 1967 de Bo Widerberg où Wolfgang apparait déjà (précoce même au cinoche !) avec « l’andante du concerto pour piano n°21 », « Out of Africa », encore Mozart (Le concerto pour clarinette - très sollicité le Wolfgang !), « La Maitresse du Lieutenant
Français » toujours Mozart et la « sonate pour piano n°17 ».
Et puis en vrac « une nuit a l’opéra » (rien à voir avec l’album du même nom du groupe rock Queen) avec les Marx Brothers ou Verdi et « le trouvère » se font entendre avec « Vedi le fosche notturne ». Le même Verdi qui s’invitera souvent dans les salles avec Julia Roberts dans « Pretty Woman », avec « La Traviata » (Air « Damni tu forza ») et aussi auprès de Mickael Douglas dans « Wall Street » de Oliver Stone avec « Rigoletto ».
Même dans la comédie le classique viendra faire une incursion pour nous
détendre les zygomatiques comme nous avons pu le voir dans le cinéma
Français.
Dans
« Un fauteuil pour deux » de John Landis et bien devinez qui ils ont appelé pour la musique ? ……………ding
dong !!! Gagné ! Mozart avec l’ouverture du «Mariage de Figaro » et aussi
« Quatre mariage et un enterrement » avec « Ah, vous dirais-je maman » et comme on parle de mariage, Mendelssohn s’invite évidemment pour la pièce montée ! Le même Mendelssohn que l’on retrouvera dans « Comédie érotique d’une nuit d’été » de Woody Allen avec le « concerto pour piano n°2 » et le « songe d’une nuit d’été ».
Dans le film noir, la mafia choisira Mascagni et l’intermezzo de « Cavalleria Rusticana » que l’on peut entendre dans « Le Parrain III », la famille fera aussi appelle à Rossini et à l’ouverture du « Barbier de Séville » pour « L’honneur des Prizzi »
Bach aussi sera très sollicité dans le septième art, Woody Allen prendra le largo du « concerto pour piano n°5 » dans
« Hanna et ses sœurs », Bergman la « suite pour violoncelle n°5 » dans « cri et chuchotements » et James Bond adoptera en plus du permis de tuer, la « Suite pour orchestre n°3 » dans « L’espion qui m’aimait ».
Et maintenant, une première séquence musicale
Et maintenant, une première séquence musicale
(1) Au revoir les enfants : Schubert - Moment musical N°2. (2) Out of Africa : Mozart - concerto pour clarinette. (3) Diva : Catalani - Ne andro lontana. (4) Comédie érotique d’une nuit d’été : Mendelssohn – Songe d’une nuit d’été.
Et puis il y a les mal lotis, ceux qui n’ont eu droit qu’à un strapontin
dans les salles obscures !
(1) Pages jaunes : Beethoven Symphonie N°5. (2) CNP : Chostakovitch – Valse Jazz n°2 (Riccardo Chailly). (3) Égoïste Chanel : Prokofiev – Roméo et Juliette. (4) Peugeot 407 : Verdi - Requiem (Dies Irae).
Purcell arrivera quand même à passer devant Beethoven pour placer sa « Marche funèbre pour la reine Mary » alors que Ludwig faisait la sourde oreille pour placer sa « Symphonie n°9 » dans le violent « Orange Mécanique ». Peter Lorre dans « M le maudit » de Fritz Lang se contentera de Grieg et de «
Peer Gynt (Dans le hall du roi des montagnes) » pour assassiner les enfants !
Haendel placera deux morceaux entre La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont dans «Les Liaisons dangereuses », le « Concerto pour orgue n°13 », et retournera un temps à l’école, auprès du professeur John Keating, au son de « Water Music » dans « Le Cercle des poètes disparus ».
Rachmaninov ne se fatiguera pas ! Malgré l’ampleur de son travail, il
replacera le même extrait de son « concerto pour piano n°2 » dans deux chefs d’œuvre du 7eme art, « Brève rencontre » et surtout « Sept ans de réflexion ». À se demander s’il n’a pas composé ce concerto uniquement pour la
présence de Marilyn Monroe !
On retrouve Beethoven qui réussira quand même à placer
sa « Lettre Pour Elise »dans le diabolique « Rosemary’ Baby », Chopin pour sa part se contente de peu et donnera l’occasion à Liv Ullman de jouer le « Prélude n°2 » dans
« Sonate d’automne »
Richard Wagner
ne pouvait qu’apparaitre au cinéma. Le hard-rockeur du classique survole
la guerre du Viêt-Nam en hélicoptère sur la musique de « La Walkyrie » (la fameuse chevauchée !). Dans « Apocalypse Now » et dans « Excalibur » avec la marche funèbre de Siegfried du « Crépuscule des Dieux », film ou l’on peut aussi entendre le trop connu « O Fortuna » des « Carmina Burana » de Carl Orff.
Et le vainqueur est ... !!
Les compositeurs allemands ont beaucoup de mal à placer leurs
compositions, la preuve : Richard Strauss dans « 2001 : l’odyssée de l’espace » arrive tout juste à glisser le début de « Ainsi parlait Zarathoustra »
Il n’a qu’un morceau à proposer, mais il fera un Mahler ! L’Adagietto de la « Symphonie n°5 » le fera connaitre dans le monde entier avec le film « Mort à Venise ». Sacré Gustav !! Ah Claude Toon me signale qu’il y a aussi le 4ème
mouvement de la 3ème…
Et puis le dernier, un seul extrait d’une de ses symphonies la n°3 pour ne pas la nommer, mais en plus il réussit à mettre son nom dans le
titre du film !!! Alors là ! Chapeau bas Mr Brahms !! D’ailleurs ? « Aimez-vous Brahms ? »
….Ah oui ! J’ai oublié quelques choses !
Oh trois fois rien !! «
Barry Lindon », « Fantasia », « Fantasia 2000 », « Tous les Matins du monde » et surement d’autres que j’ai oubliés. Tous ces films qui regorgent
de classique qu’ils en deviennent le catalogue Deutsche Grammophon à eux
tous seuls. J’ouvre une parenthèse sur « Fantasia » et « Fantasia 2000 », juste pour rajouter que le chef du premier opus était Léopold Stokowski et que sur le second, James Levine tenait la baguette (Je vous conseille le « Rhapsody in blue » de George Gershwin où l’on peut apercevoir le compositeur au piano).
Ah, et la pub !! On ne peut pas passer à coté !
Evidemment, je ne peux pas citer toute la cinématographie empruntant le
classique comme support, mais il y a aussi les publicités !!! Et je
vais essayer de ne pas être « égoïste », pub pour un
parfum qui piochait dans le répertoire de S.Prokofiev avec « Roméo et Juliette op.64 ».
Haendel et sa « Sarabande » vont se saper en « Jean Levi’s » que l’on peut aussi entendre dans « Barry Lindon ». Mozart boira un petit noir à « la maison du café » avec le 2eme mouvement de son magnifique « concerto n°23 pour piano » et goutera aussi « l’Or Expresso » avec le « Requiem (Lacrimosa) ». J.S.Bach se parfume au « cinéma » de Yves Saint Laurent avec sa « suite pour violoncelle ». Si Tchaïkovsky cabote sur « le lac des cygnes » en dégustant du «Chocolats Lindt », Anton Dvorak va se gaver de « biscuits Delacre » sur fond de « Sérénade pour corde en mi majeur op.22 ».
Camille Saint- Saëns et son « septuor » ont pris des actions chez « Rhône Poulenc » (et non chez Francis !), et fait du camping avec « Decathlon » en écoutant le « carnaval des animaux (Aquarium) ».
Si Prokofiev se parfume au « Chanel », Gabriel Fauré, lui, se « Pavane » avec « Loulou » de Cacharel. Mais les compositeurs deviennent fainéants avec le temps. Paganini, musique à fond, le « Capriccio n°5 », se tire la bourre en « Fiat Punto ». Verdi, lui risque le pire en « Peugeot 407 » puisqu’il n’écoute que son « Requiem (Dies Irae) ». Smetana et « la moldau » n’ont pas de temps à perdre et déferle en « Subaru » !
Pour tous savoir, allez consulter les « Pages jaunes » avec Beethoven et le premier mouvement de la « Cinquième Symphonie » (Pom, pom, pom, poooom !!!!).
Et pour finir ce chapitre je crois quand même que celui qui a le plus
assuré, c’est Chostakovitch avec la « Valse Jazz n°2 » pour la « C.N.P », mais par pitié ne me parlez pas de André Rieu !!
(1) Pages jaunes : Beethoven Symphonie N°5. (2) CNP : Chostakovitch – Valse Jazz n°2 (Riccardo Chailly). (3) Égoïste Chanel : Prokofiev – Roméo et Juliette. (4) Peugeot 407 : Verdi - Requiem (Dies Irae).
…Et les droits d’auteur alors ?!?
Tous les compositeurs, de Bach à Verdi
en passant par Duruflé et même Gustav Holst
(dans « les planètes » ?), ont été pillés, volés et je dirais même leurs œuvres violées
et massacrées par des générations entières de chanteurs et de groupe
pop
(Les Ekseptions).
Offenbach lui-même apparait en fond sonore de Super Mario Land sur Game Boy
(Le french cancan).
Pour plus de renseignements allez sur la page wikipédia :
Liste d'utilisations d'œuvres de musique classique dans d'autres
domaines
Mr Gainsbourg a beaucoup emprunté dans le répertoire de Chopin
:
- « L’étude n°3 (tristesse) » dans « Lemon Incest »
- Le « Prélude n°4 opus 28 » dans «Jane B » (chanté par Jane Birkin)
- L’ « Etude n°9 en fa mineur » dans « Dépression au-dessus du jardin »
Et pas uniquement Chopin, le coquin :
- De Dvorak : Le thème du premier mouvement de la « symphonie n°9 du nouveau monde » dans « Initials B.B »
- De Brahms : Le troisième mouvement de la « Symphonie n°3 » dans « Baby alone in Babylone » (chanté par Jane)
- De Beethoven : La « Sonate pour piano n°23 (Appassionata) » dans « Ma lou Marilou »
- Et aussi, Grieg (lost song), Ketelbey (My lady héroïne), Katchaturian (Charlotte for ever) et encore Beethoven (Poupée de cire, poupée de son) !
Pfffff ! Il ne s’emmerdait pas le grand Serge des
fois !
Quand tout finit… en plein ménage… et par un QUIZZ...
Je repris mon aspirateur après ma longue réflexion en solitaire, ma fille était déjà repartie dans sa chambre à écouter les musiques de sa génération (Michel Telo !! Des fois j’ai l’impression qu’il vit chez moi !). Et je me voyais comme Mickey avec son seau d’eau et son balai dans « Fantasia ».
La musique que ce soit, à la télévision, au cinéma, dans les publicités
ou à la radio ou quand on fait son Ménage… On ne peut pas s’en
passer !!!
(1) Paul Dukas
- l’Apprenti sorcier (2). Brahms : 3ème symphonie (L’allegretto in extenso !) avec Vanessa
Paradis jeunette susurrant « Baby alone in Babylone » à
« Soirée ça craint » chez Foucault. (3) La disponibilité de la
vidéo étant aléatoire pour des raisons de santé publique, voici une
"réparation" avec la version Jane Birkin, plus mature mais toujours aussi
faux, mais on l'aime bien Jane (4)
Quizz !!
- Dites Monsieur Pat, excusez-moi de vous déranger ?
- Y’a pas de mal Mademoiselle Sonia, que puis-je pour votre charmant
minois…… ??
- La p'tite Vanessa a fait quelques progrès depuis, car là (pas Bruni,
hi hi hi)… elle chante presque aussi faux que Jane Birkin… et puis…
c’est quoi le bruit bizarre en fond sonore ??
- C’est Brahms qui se retourne dans sa tombe ma belle….
- Ohhh il y a aussi un jeu pour tester nos connaissances.... Waouuu,
cool, mais ça doit être dur !!!
- Pas trop, Monsieur Toon m'a fait un 10/12 d'entrée et il y a pas mal
de réponses dans l'article...
Quelques chroniques du Deblocnot' pour aller plus loin....
Beethoven : 5ème Symphonie Pa Pa Pa Paaaam....
Ahhh oui Par les "Ekseptions" c'est quelque chose !! Rieu retrouve un peu de respect du coup...
RépondreSupprimerJe recommande : http://www.youtube.com/watch?v=Ke32zh4hBCI
La Toccata et Fugue avec une batterie métronomique robotisée, ça vaut le détour, heuuu pas plus ;o)
J'ajouterai pour ma part que la musique classique s'invite aussi parfois au sein du répertoire Metal. Les initiés se souviendront du groupe Accept intégrant pour la première fois (1985) à l'un de ses morceaux ("Metal Heart") un extrait de "La lettre à Élise".
RépondreSupprimerLe Suédois Yngwie Malmsteen a lui carrément construit son statut de Guitar Hero à grand renfort d'extraits de Paganini, Albinoni, Beethoven, etc... (Claude s'arracherait les cheveux entendant ça).
Mais celui qui l'a toujours le mieux servi à mon sens est Jon Oliva. D'abord au sein de Savatage (Souvenez vous le thème de Grieg en introduction de "Hall of the Mountain King" joué de plus en plus vite par son guitariste de frère).
Les influences Classique demeurent toujours, et plus que jamais, très importante dans la musique de Jon aujourd'hui au sein du Jon Oliva's Pain. En atteste également son projet parallèle, le gigantesque Trans Siberian Orchestra qui cartonne à travers tous les états unis. Ou quand des musiciens du Metal cohabitent avec un orchestre symphonique, rendant ainsi hommage aux oeuvres et aux vies respectives de Mozart et autre Beethoven.
Oui ! la musique Classique est décidément partout. Diable !
Vincent
Sacré Vincent, là tu me cheeeeerches.... Yngwie Malmsteen. Bruno m'avait déjà branché sur le rubicond suédois dans les coms sur les 4 saisons de Vivaldi en mars, avec plein d'autres rockers en mal de "Classique". Il y avait un peu de tout, mais j'écrivais à l'époque :
RépondreSupprimer"..Malmsteen : sympa, plein de bonne volonté, de l'expression, mais bordel qu'il joue faux !!!!!!!!!!!!! Tout au moins ici. La durée des notes dans la 5ème de Beethoven, il abuse :o)..."
Mes capacités capillaires ne me permettent plus de m'arracher beaucoup de cheveux, mais j'ai les dents qui grincent, mauvais pour l'émail ça :o))))
Heuuu ici Maggy, je termine, claude à écouté "O fortuna" par Trans Siberian Orchestra... j'ai fait le 15, je te tiendrai au courant.... Ah heuu ça va mieux ?
Oui oui, mieuuuuxx, mererci Vincentcent... t'es un vrai pote.... c'est rigolo.. Orff and Beethoven are dead on again :o))
Mozart était le Hard Rockeur de son époque. Il a bousculé pas mal de rigidités dans le classique.
SupprimerLe Hard, c'est le renouveau de la Zik Classique, qu'on se le dise, merde alors !
Mozart le Hard-Rockeur, pourquoi pas ? Je ne sais pas si on peut parler de rigidité (cadavérique) pour Bach, Monteverdi ou Haendel qui le précèdent. Mais Ok ! Tous les grands (Beethoven, Wagner, Debussy, Schoenberg, Stravinski… etc.) ont un point en commun : ils ont révolutionné l'écriture par une invention quelconque (Le chromatisme, le sérialisme, la gamme tonale, la polyrythmie….).
SupprimerJe suis moins d'accord sur "Le Hard, c'est le renouveau de la Zik Classique, qu'on se le dise, merde alors" (sic). Le Rock est une musique avec des "perles" qui s'est développée à partir de la culture populaire (en opposition à "savante") et grâce à l'industrie du disque et la possibilité d'offrir des musiques différentes et moins codifiées à un grand nombre, on pourrait dire la même chose du blues, de la pop…
Le "renouveau de la musique classique" existe mais reste trop confidentiel car parfois mal servie par des compositeurs intellos qui font école entre eux ! C'est dimanche, je ne balance pas de noms !
Je situe le "start" de la musique d'avant-garde dans les années vingt avec Edgar Varèse et les premières expériences électroacoustiques. Actuellement, il y a un renouveau de la musique contemporaine "classique" qui ne prend pas forcément la tête mais renouvelle complètement l'exploration du son : voir mes chroniques sur Gorecki, Kaija SAARIAHO ou Philip Glass…. Et je pense aussi à John Corigliano et Arvo Pärt qui attendent leur tour….
Bref, mon humble avis sur la question :
Rock (Hard ou pas) + Metal + Blues + Pop + Jazz + Classique (depuis la nuit des temps jusqu'à cet instant) + BONNE musique = LA MUSIQUE tout court.
Ouele, Ouele... mais bon nombre de boutonneux juvéniles ont découvert la Zik Classique par des reprises ou des "Concerto avec Le Grand Groupe de Hard Machin Chose..."
SupprimerEt puis il y a des claviéristes de Hard qui ont vulgarisés le Classique, prenons Jon Lord du Deep Purple.
Pour le Trans Siberian, j'avoue donner ma langue au chat. Jamais écouté à dire vrai. Mais d'après ce qu'on m'en avait dis...
RépondreSupprimerMalmsteen ? Heu c'est rigolo non ?
Noooon !!!!!!!
Ah bon, je croyais.
A Maggy: Le bouche à bouche pour ce pauvre Claude. je vois que ça.
Quant à moi, je m'en vais sur la pointe de pieds... Cloug cloug cloug (cordes pincées d'un violon avec les doigts, comme dans les dessins animés).
Mama mia !!! Je ne m'attendais pas à tant de réactions !^^ Enfin pas dans ce sens la ! Mozart hard rockeur; je dis non, mais qu'il ait bousculé et même révolutionné la musique de son époque oui ! Comme tant d'autres aprés. Mais en résumé de ce que dit Claude, quels que soient tes gouts il ne reste que la musique dans son ensemble !
RépondreSupprimerJ'ai grandi avec le dessin animé des Schtroumpfs dont la bande-son est un medley de multiples phrases de musiques classiques. Un jour, la télé diffusait un numéro de patinage artistique avec la Symphonie Inachevée de Schubert et j'avais fais : "Oh, la musique de Gargamel."^^
RépondreSupprimerSinon, je ne connaissais pas les Ekseptions mais en matière de viol musical, il y a aussi la série des Hooked on Classics qui est assez redoutable : http://www.youtube.com/watch?v=17dP0QvjsOU
Shawn Lee's Ping Pong Orchestra a même rendu hommage à cette série le temps d'un album bien plus digeste : http://www.youtube.com/watch?v=oMfegrJgbDg
Mais pour un authentique massacre, rien ne vaut le grand Spike Jones!
http://www.youtube.com/watch?v=T1fSnzmCtGQ