"Le
destin frappe à la porte…."
C'était
inévitable ! Le Deblocnot' sans une chronique sur la 5ème symphonie de Beethoven, c'est comme un jour sans
pain, Paris sans la tour Eiffel, une chronique de BBP sans délire verbal. Les cinq
mesures initiales dites "le destin frappe à la porte" font partie du
patrimoine mondial du thème musical. Pam Pam Pam Paaaam, la rythmique de "Ici
Londres…, Rockin' parle au français". (Vous suivez sa campagne
présidentielle, j'espère !)
Trouver
un peu d'originalité dans cet article, à propos d'une œuvre aussi universelle, posait
problème. Il est notoire que même les personnes les plus allergiques à la
musique classique finissent par vibrer face à l'énergie évidente et immédiate
de cette partition. Je vais donner priorité aux interprètes et en particulier
aux enregistrements légendaires. Erich
Kleiber, le père quasi indigne de Carlos
Kleiber l'enregistre en 1953 à
Amsterdam. Le fils aura sa revanche
en gravant en 1975 à Vienne ce que
beaucoup considère comme LA version de référence du monument. Exagération de
discophile ? Réalité musicologique ? Prenons l'affaire par son début…
Beethoven et sa 5ème
symphonie
En
1808 Beethoven est déjà célèbre
(voir la biographie dans la chronique du Concerto l'Empereur). Certes son
caractère s'est assombri à cause de sa surdité qui progresse inexorablement
depuis 1802. L'Europe est à feu et à
sang, plongée dans les guerres napoléoniennes. Le compositeur, qui a été tenté
par le suicide, se réfugie dans la misanthropie. Il compose deux nouvelles
symphonies la 5ème et la 6ème dite "Pastorale"
- Beethoven pratiquait ainsi, écrivant des couples de symphonies en alternant
les climats -, "La pastorale", une œuvre plus sereine, à
programme bucolique. Le 22 décembre,
la création des deux ouvrages a lieu lors d'un concert fleuve de 4 heures.
Entre les musiciens mal préparés et la mauvaise audition du maître, c'est le
massacre. Comme souvent pour les innovations majeures, le public n'est pas
conquis, mais très rapidement les exécutions données en Europe provoqueront
l'enthousiasme et la popularité suivra.
Les
premiers accords nous sautent au visage. "Le destin frappe à la porte",
l'expression est restée. Peu d'œuvres, quel
qu'en soit le genre, possèdent une introduction aussi brutale pour ne pas dire
vindicative, un motif assené deux fois, qui cloue sur place. Les accords sont
pourtant d'une grande simplicité (ci-contre). Beethoven aimait à dire : "entre plusieurs
mélodies, je ne choisis pas la plus élaborée ou la plus belle, mais celle qui
frappe le plus". C'est réussi. C'est également la première
utilisation d'un leitmotiv, technique qui trouve son aboutissement chez Wagner.
L'ouvrage
avait été ébauché en 1805. C'est de
l'énergie à l'état pure, organisée très classiquement en quatre mouvements :
Allegro, Andante, Allegro (menuet sans reprise) pour attaquer sans pause l'Allegro
finale par un titanesque triple accord descendant. L'orchestration est étendue
vers un effectif plus romantique par l'ajout, à l'orchestre classique (2/2/2/2,
cordes, 2 trompettes, 2 cors et timbales), d'un picolo, de 3 trombones et d'un
contrebasson.
Dans
ses mémoires, Berlioz qui en 1828
découvrait l'œuvre entendit son maître Lesueur dire "C'est égal, il ne faut pas faire de la
musique comme celle-là !". Hector qui l'aurait dirigé avec
un sabre lui répondit, pince-sans-rire : "Soyez tranquille, cher maître, on n'en fera
pas beaucoup".
Les Kleiber, père et
fils, deux destins tourmentés
Nous
avons déjà rencontré Carlos Kleiber lors d'un article dédié à ses
enregistrements des valses de Vienne, miraculeusement interprétées lors des concerts
du nouvel an, en 1989 et 1992. Remontons d'une génération.
Erich Kleiber est né à
Vienne en 1890. En 1925, il prend la direction de l'opéra de Berlin. Moderniste, il crée "Wozzeck"
de Berg. L'arrivée du Nazisme envoie la musique de Berg et notamment "Lulu",
son second opéra, dans la catégorie "art dégénéré". Kleiber, peu sympathisant
du régime nazi, démissionne et part s'installer en Argentine. C'est avant cette
émigration que naîtra son fils Carlos en 1930. Il prendra la nationalité
argentine en 1938. En 1939, il rompt son contrat avec la Scala de Milan dans l'Italie
mussolinienne. "...
[Puisque] la Scala est refusée aux Juifs ... alors tant comme Chrétien
qu'artiste, je ne peux plus coopérer."
De
cet homme a priori éclairé, on comprend mal le mépris envers le fils qu'il
estime "bon à rien", destiné ainsi à devenir chimiste et non
musicien, ce que pourtant l'enfant espère avec force. Cette époque est marquée
par un intense travail au Teatro Colón
de la capitale argentine.
Après
la seconde guerre mondiale, Erich Kleiber reprend son poste à l'opéra de Berlin
située en zone soviétique. Il constate qu'hélas le stalinisme ne vaut pas mieux
que le nazisme et ne donnera même pas un concert. Sa carrière va se poursuivre
comme chef invité jusqu'en 1956 date
à laquelle il meurt. Son fils Carlos avec lequel la réconciliation commençait,
le trouvera ensanglanté dans sa baignoire. Suicide ou mort naturelle ? Le
mystère reste entier.
La
vie et la carrière des deux hommes présentent de troublantes ressemblances.
Tous les deux joueront un répertoire restreint mais travaillé jusqu'à la
perfection, ils voyageront peu (seuls les évènements et les choix idéologique
d'Erich Kleiber expliquent son départ pour l'Amérique Latine), et rejetteront
des postes ambitieux. Carlos refusera en 1989
la succession de Karajan à la Philharmonie de Berlin, non par manque de talent, mais parce que son répertoire étroit
ne coïncide guère avec l'éventail sans limite d'œuvres connues par cœur par cet
orchestre forgé par le maître autrichien. Comme pour son père, c'est avec
"Wozzeck"
que sa carrière débutera. Atteint d'un cancer depuis de longues années, Il
meurt en 2004. On a évoqué un
suicide consécutif à la disparition de sa femme 7 mois auparavant. Même
interrogation que pour son père, je n'y crois guère. Mais qui mieux que ces
deux chefs, aux destins singuliers voire tragiques, pouvaient s'identifier au
chef-d'œuvre dramatique de Beethoven ?
Carlos
Kleiber enregistrera encore moins que son père, mais son patrimoine
discographique se situe à un tel sommet qu'il est difficile de l'ignorer quand
on évoque une œuvre qu'il a enregistrée (Richard Strauss, Wagner, quelques
Beethoven, Brahms, Schubert, et Johann Strauss comme nous l'avons vu en décembre
2011).
D'où
l'intérêt de confronter les conceptions de cette 5ème symphonie par
un père et un fils dont les personnalités sans concession avaient tendu leurs
relations à l'extrême.
Erich Kleiber (1953) Decca
1 - Allegro : Quatre coups
brefs. Un destin qui se fait péremptoire mais ni terrifiant ni fatidique. Erich
Kleiber s'abstient de tout effet de "traînage de notes" et de rubato,
tournant volontairement le dos au pathétisme affecté d'autres interprètes. Pour
ce chef rigoureux, la mesure est la mesure, le tempo est le tempo, il y a
Beethoven et uniquement lui. Dès l'énoncé du premier thème, le sentiment de
marche en avant est saisissant, implacable certes, mais curieusement le climat
en ressort dédramatisé. Le destin a frappé, mais l'existence doit se dérouler
sans crainte, la vie doit accepter un combat quotidien. Beethoven met-il en
scène le combat contre l'incompréhension, l'obscurantisme… la surdité ? Le
discours assuré par le Concertgebouw est d'une extraordinaire précision, les
bois chantent clairement, les cordes son magnifiques, à la fois brillantes et
arides. Erich Kleiber dirige d'une manière quasi concertante pour permettre à
chaque instrument ou groupe instrumental de jouer leur rôle, de s'affronter. Le
leitmotiv introductif réapparait comme une suite d'étapes, mais sa réminiscence
rappelle plutôt les jours qui s'écoulent, qu'une fuite éperdue vers la mort.
Erich Kleiber peint la vie, une vie aventureuse où cordes et timbales se
répondent sans se superposer, à tel point que l'on se demande qui, entre les
chocs des percussions et les notes franches des archets, assure la rythmique
féroce caractéristique de cette symphonie.
2 - Andante
:
Après le choc du premier mouvement, dans l'andante, nostalgie et mystère architecturent
un moment de réflexion, tantôt serein, tantôt anxieux quand ressurgit le
leitmotiv, de variation en variation. On retrouve de nouveau cette rigueur dans
la lecture à travers une forme de staccato élégant qui gagne tout l'orchestre. A
l'écoute, on devient réellement acteur et non témoin de cette alchimie
symphonique, nourrie bien avant l'heure, de peurs dites existentialistes, mais
aussi d'espoir et de volonté.
3 - Allegro (Scherzo) : Erich
Kleiber prolonge ce climat de réflexion dans les premières mesures du scherzo,
un lointain rappel de l'andante. L'interprétation adopte sans faillir une
conception refusant tout épanchement et donc, par opposition, un phrasé ciselé.
Erich Kleiber invente ainsi le paradoxe d'une aura intériorisée. Et, si
Beethoven n'avait en rien composé un "tuba mirum" de requiem avant
l'heure ? Pourtant, certains chefs l'imaginent dans les vaines outrances
dramatiques de leurs conceptions. Les contrebasses ne grondent pas, l'orchestre
ne rugit pas de manière "sépulcrale". Les pizzicati et le chant des
bois du "trio" nous interpellent sans nous inquiéter. Il y a bien sûr
cette attente, cette tension, le sentiment d'approcher un évènement terrible,
mais le maître nous y entraine sans terreur. Le jeune Schumann qui découvrit
l'œuvre vers 7 ans, chuchota "j'ai peur" pendant ce sombre passage.
Aurait-il réagi de même en entendant cette mosaïque sonore de facture peu
romantique, au sens échevelé, brutal voire douloureux du terme. Malgré la
monophonie, rarement le génie de Beethoven n'a semblé aussi analytique.
4 - Allegro : Et
l'évènement attendu survient : ce triple accord crescendo sans aucun legato,
souverain, martial. Combien de fois l'avons-nous entendu (pour ceux qui
connaissent l'œuvre) appuyé, avec une emphase explosive ? Erich Kleiber l'interprète comme une ultime
et conquérante introduction du final où tous les pupitres se répondent avec
énergie mais sans frénésie. Le maestro n'accélère jamais, laissant tous les
motifs et les variations sur le leitmotiv originel s'épanouir dans toutes les
dimensions, ni militaire ni métaphysique, uniquement l'homme, ses luttes avec
le destin donc avec lui-même. Le chef prendrait-il son temps dans la coda pour
obtenir cette minutie totalement aboutie ? Eh bien non, en 32 minutes, tout est dit avec
une simple mais généreuse vitalité.
Cette
version s'impose comme un témoignage de l'art de la retenue, du souci extrême de
fidélité au compositeur. Erich Kleiber s'efface en tant qu'interprète de la
partition, et pourtant il la domine note après note.
Le
CD comporte également la 3ème symphonie "Héroïque", un
enregistrement de 1950, excellent bien entendu, mais concurrencé par d'autres
gravures qui font références. Mais cela sera une autre histoire…
Carlos Kleiber (1975)
Dgg
1 - Allegro : Le destin
frappe à la porte. Avec Carlos Kleiber, ladite porte est arrachée par un vent
furieux qui va balayer tout le premier mouvement. On n'échappe pas à son destin
facilement, le chef d'orchestre qu'il a pu devenir malgré l'opposition
paternelle en sait quelque chose. Les cors raillent l'humanité empêtrée dans ses
doutes. Le legato est plus prononcé que chez son papa, mais la beauté des
sonorités, le claquement des archets, les trompettes gémissantes, le halètement
de l'orchestre, la sentence des cuivres, le chant désespéré du hautbois, la
révolte du basson nous plongent dans un univers fatidique. Le son, celui de la
Philharmonie de Vienne, vous englobe, devient une matière palpable comme un
éther. La prise de son est d'une clarté et d'une dynamique prodigieuses.
Carlos
Kleiber obtient de son orchestre un équilibre polyphonique d'une farouche
lisibilité. Dans le développement, chaque plan, chaque motif prend sa place
dans la logique beethovenienne. Et quand je parle de logique, c'est le mot
évidence qui me traverse l'esprit dans le sens où quiconque ne connaîtrait pas ce
morceau peut y pénétrer sans aucune difficulté, se laisser entraîner par ce
flux. Une attention redoublée de mélomane
averti n'est jamais requise. Sous cette baguette, la musique coule de source.
C'est
bien simple, on semble subjectivement avoir écouté 4 minutes de folie et non
7'22".
Et
si Carlos Kleiber criait ainsi in memoriam sa révolte envers un père, certes
génial, méticuleux et exigeant dans son art, mais tout aussi intraitable avec
son entourage ? Un père qui voulut imposer ou voler la destinée de son fils. La
fulgurance du trait est-elle animée par une inconsciente rancœur même après la
réconciliation de 1956.
2 - Andante
:
L'andante nous renvoie à la symphonie N°3 "héroïque" (ex Napoléon,
mention biffée après son auto proclamation comme empereur). L'introduction aux
cordes suggère une pause méditative dans l'œuvre, une calme réflexion initiale
qui se conclut par un motif rebelle et martial. On retrouve dans ce début et
dès les premières variations, un discours charpenté, extraordinairement
intelligible de nouveau. Le contraste avec le premier mouvement incisif est
marqué par de subtiles phrases interrogatives, des changements brusques dans le
récit, mais en fait aucune angoisse. La symphonie "héroïque" peut être
évoquée par le climat épique et volontaire, le refus de l'abnégation qui se
dégage de cette conception.
3 - Allegro (Scherzo) : Carlos
Kleiber redonne nettement vie au thème du destin, à ce leitmotiv implacable.
Les cuivres de Vienne sonne quasiment le jugement dernier. Le trio tente de nous arracher à ces incertitudes jusqu'au
menaçant motif scandé par les timbales. Ici, on ressent dans nos trippes cette obscure
vibration intérieure qui avait apeuré le jeune Schumann.
4 - Allegro : Carlos
Kleiber souligne nettement les intentions héroïques du final. Les trilles des
cordes, les traits volontaires des cuivres, les dialogues raffinés des bois
nous amènent sur un terrain inattendu, celui de la victoire et de la joie. La
musique reste combative mais avec une direction d'une souplesse qui balaye
toute confusion orchestrale. La coda est d'une élégance sans affectation. Oh,
ce n'est pas une surprise. En fait, Carlos Kleiber ne retrouve-t-il pas le même
désir obsessionnel que son père : laisser conclure Beethoven et personne
d'autre.
Le
CD est complété par la 7ème symphonie, également de référence,
enregistrée un an plus tard.
Discographie Alternative
Comment conclure ? Erich ? Carlos ? Père et fils ennemis réconciliés grâce à Beethoven ? Avec Erich Kleiber, nous étions encore dans le monde assez classique, celui des philosophes du siècle des Lumières exaltant le courage face à l'adversité. Carlos Kleiber nous guide vers les transports romantiques de l'homme face à son destin, mais sans les affres maniérés présents dans bien des versions. Il est évident que la stéréophonie exceptionnelle apporte une plus-value réelle à l'enregistrement de 1975 de Carlos Kleiber. La direction analytique d'Erich Kleiber permet de découvrir la magique construction de ce chef-d'œuvre avec une facilité déconcertante. Carlos avait 20 ans de moins que son père lors de la gravure, une raison qui peut expliquer l'ivresse romantique d'un homme jeune qui conduisait (enfin) le meilleur orchestre du monde.
Bien
entendu, il y a une multitude de réussites dans ce passage initiatique des
chefs d'orchestre. Furtwängler (pour
les inconditionnels), Karajan avec 4
versions (au moins) m'a fait définitivement tombé dans la marmite
"classique" avec sa vision cataclysmique et sombre de 1963. On
trouvera des conceptions solides, même si moins hors norme que les Kleiber père et fils, avec Fritz Reiner à Chicago (RCA), Mravinsky à Leningrad (Erato). La jeune
génération n'a pas peur de l'ombre des grands ainés, et le jeune Gustavo Dudamel a commencé sa carrière
discographique avec les 5 et 7 chez Dgg (non Luc pas un 5 à 7, ça n'a rien à
voir) avec le Simon Bolivar Youth
Orchestra of Venezuela en 2006
(réédité en 2012). A 27 ans, le vin est un peu vert, l'orchestre n'est ni
Vienne ni Amsterdam, mais la fougue un peu anarchique du jeune homme ne laisse
pas dans l'ennui !
Et
puis il y a l'inverse. Même l'immense Kurt
Masur avec le Gewandhaus de Leipzig
rate son départ, et la suite aussi, sans logique, sans âme, bref une lecture métronomique
mais sans exaltation. C'est inexplicable de la part d'artistes de ce niveau. La
5ème de Beethoven renfermerait-elle une clé secrète, un code crypté,
que seuls quelques chefs savent percer ?
Vidéos
À gauche, la symphonie en entier par Carlos Kleiber. (Le report en CD est parfait) Les cors et les cordes de Vienne, le hautbois pathétique, l'énergie du phrasé ; hallucinant car halluciné. "La force est avec toi Carlos…"
À
droite, sombre, dramatique, implacable, Erich Kleiber à Amsterdam. La
moins-value sonore est évidente sur cette vidéo (de qualité moyenne, le CD
remasterisé est excellent). Ben oui c'est en mono, mais prêter l'oreille, la
confrontation des cordes et de la timbale à 5'45 est vraiment flippante… Il est souhaitable d'écouter ces deux vidéos en marquant une pause de plusieurs minutes pour s'affranchir de l'inégalité technique. (Écoute au casque recommandée.)
XXXles 2 disques
Afin de rendre ton article et tes choix saisissants, voici une version pourrie de ce cher Ludwig...
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=j7SzwugqiXc
Et une version brutale !!!
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=YzOF9w8kG-c
42 282 marioles ont "aimé cela !!!!! Merci BBP de m'avoir enfin donné une bonne raison de me suicider....
SupprimerAlors, voyons... Ah enlever la sécurité.... Boouuum........................................................................................
Et un truc sous amphèt' !!!
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=4fGPB0Lsmso
Yngwie... le mauvais gout personnalisé...
alors... elles sont belles, hein, les versions du Claude !!!
Entendu, en vacances, deux musiciens de rue, qui nous faisaient la 5ème avec deux accordéons, seulement, et c'était vraiment formidable. Rarement je n'ai vu un tel attroupement ! Ce n'était pas simplement histoire de jouer une mélodie célèbre, il y avait eu un gros travail d'arrangement, pour que deux accordéons sonnent comme un orchestre, traduisent les nuances. J'en suis allé de tout mon porte monnaie ! Le talent, ça se respecte !
RépondreSupprimerAccordéon : Ennemi héréditaire du Rock.
SupprimerCette ancienne star d'émissions radiophoniques réservées aux routiers en finette symbolisait les valeurs tricolores de l'époque pré-guitare électrique (tiercé - musette - cravatapois).
L'accordéon tente depuis quelques années de nous faire oublier son passé collabo en s'encanaillant dans l'univers Rock.
Méfions-nous de l'outre à soufflet qui peut entraîner dans son sillage ses copains de musette (clairon, haut-bois ou pire... pipeau).
Source : "Le petit rocker illustré de A à Z"
Pas certain. Qui n'a pas fredonner (pour ceux qui ont connus les années 80) "elle est si jolie, avec ses souliers vernis, avec ses tâches de rousseurs, sur son jolie postérieuuureee ooohhh" ??
SupprimerDe Gérard Blanchard : http://www.youtube.com/watch?v=PzsbvDQ7VnE
Ne pas oublier le Zydeco.
L'accordéon peut s'émanciper du musette. Il paraît également que le vrai Musette est une musique riche. Personnellement, je n'en sais rien, c'est Robert Crumbs qui l'a rapporté.
Avec une bonne Wah-wah ou une cabine Leslie, cela doit sonner d'enfer non ?
Sans oublier Richard Galliano, et l'accordéon dans le jazz...
SupprimerLes accordéonistes à Luc, je crois que j'aurais aimé : rigolo, dans la rue, sans prétention mercantile...
SupprimerTiens ça existe aussi en mode disco
Un certain Walter Murphy .... http://youtu.be/kGQVETVVGf0
Ben ouais, Saturday Night Fever (ce que mentionne déjà BBP) - faut suivre -. Dans la "BOF", il y avait aussi un remix de "Une nuit sur le mont chauve".
SupprimerLes joies du Disco.
Et le prix absolu du grotesque (toute catégorie) est attribué à.... scritch scratch... je lis :
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/octrJ5dpZwg
Aahhh... un peu d'humour. Si cela les amusent.
SupprimerJ'ai pas pleuré moi (quoique... à vrai dire...) lorsqu'ils ont fait Khasmir à la sauce Rap, ou quand Minik Minaj (je crois qu'elle s'appelle la pouffe) a volé le chorus de "Always with me, always with you" pour y poser sa "voix" et balancer une grosse boîte à rythme genre "Ra-poum ! Ra-poum !". Là, là ça fait vraiment mal.
Il y a eu aussi la BO de "Candy" en version Hard-Rock.