de G à D : Ira Elliot, Daniel Lorca & Matthew Caws. |
Le virage pop/rock pris par NADA SURF se confirme encore davantage avec la sortie de leur 4ème album "The Weight Is A Gift" qui atterrit très rapidement sur ma platine au début de l'automne 2005. Pas la peine de chercher des titres transpirant le rock qui déchire sa mère, il n'y en a pas !!!!
Produit par Chris Walla (Death Cab For Cutie, The Decemberists, The Thermals...), l'album affiche tout au long de ses 11 titres, le penchant du trio pour la mélodie pop pure et la mélancolie.
The Weight Is A Gift (2005) |
A écouter également "All Is A Game" et "Blankest Year", qui n'ont rien à envier à des groupes comme The Posies.
NADA SURF va même toucher le sublime avec la ballade céleste "Comes A Time" qui nous rappelle les Beach Boys.
La magie opère encore sur "The Weight Is A Gift", mais il ne marque pas réellement de progrès notoires, comparé à "Let Go", son prédécesseur.
Un bien bel album quand même !!!
Depuis "Let Go", NADA SURF semble bien s'être définitivement arrêté sur le créneau de la pop mélodique et n'a vraiment plus grand chose à prouver. Le groupe semble ne pas changer musicalement depuis cet album et il ne faut certainement pas attendre de grands bouleversements sur leur nouveau skeud "Lucky" qui sort en février 2008.
Avec ce cinquième disque, le trio confirme que l'on ne modifie pas une recette qui marche. Les titres composés pour "Lucky" ont fait l'objet d'un long processus murement réfléchi, loin de la dictature des maisons de disque formatées et estampillées NRJ Machin, Radio CaCa ou Fun RadioTruc Moche !!!!
Le chanteur Matthews Caws le confirme en déclarant : "on ne se prend plus la tête avec des questions de business, il n'y en a plus tellement aujourd'hui parce que l'on est dans une situation plutôt confortable. On est là où on a toujours rêvé d’être : moyennement connus, un petit peu respectés, avec un public qui connait nos chansons" .
Sa voix d’éternel adolescent, douce et aérienne, nous entraîne irrémédiablement dans l’univers bercé de mélancolie de NADA SURF, du dramatique "See The Bones" qui donne d’emblée le ton de l'album en passant par "Whose Authority" avec son riff Springsteenien, sans oublier la série parfaite de pop-songs : "Beautiful Beat", "I Like What You Say", "From Now On" et "Ice On The Wind" qui rendraient certainement jaloux Adam Schlesinger de Fountains Of Wayne.
"Lucky" est un album discret mais sincère et authentique, des qualités désormais indissociables de la personnalité du trio New-yorkais.
Les fans des derniers albums n'ont pas été déçus, les autres ont déjà quitté le navire depuis 1998.
Deux ans plus tard, le 7 juin 2010, NADA SURF propose à ses fans un nouvel album au titre palindrome intitulé "If I Had A Hi-Fi". C'est un album uniquement composé de reprises, des morceaux de groupes plus au moins connus, allant de Depeche Mode au Moody Blues en passant par Kate Bush, mais aussi Micromina, Soft Pack, Bill Fox ???
Alors évidemment les mauvaises langues vont dire que le groupe, en roue libre depuis ses deux derniers albums, se trouve en panne d'inspiration ou veut boucler un contrat avec sa maison d'édition. Que nenni !!! Tout d'abord, le trio n'a jamais hésité à reprendre les chansons des autres et s'en est toujours bien sorti, sans oublier de garder son style personnel. Ensuite, le groupe a créé son propre label et n'a plus de comptes à rendre à telle ou telle compagnie de disques. Ben non...!!! il se font tout simplement plaisir et rendent hommage à des artistes qu'ils admirent.
Sans vraiment de grandes surprises ( à part la reprise électrique de "Questions" des Moody Blues et le "Love And Anger" de Kate Bush), le trio applique sa recette "Power Pop" ensorceleuse sur toute cette collection de titres hétéroclites et nous fait passer un bon moment.
A noter également la reprise d'un titre en français : "Bye Bye Beauté" de Coralie Clément, la sister de Benjamin Biolay et arrière petite fille de l'inventeur de l'Opinel.
Une agréable récréation en attendant le prochain album....
Bon, une chose est sûre, les fans de la première heure ne les suivent plus depuis des lustres, mais cela ne préoccupe pas vraiment le groupe et notamment Daniel Lorca, le bassiste aux dreadlocks qui déclare : "Je suis toujours flatté de voir que notre public connait vraiment la musique, prend le temps d’écouter nos albums en entier et fait attention aux paroles. Tous les fans qui n’en étaient pas vraiment, parce qu’ils n’aimaient que "Popular", sont partis et c’est très bien".
Bon, trêve de sarcasmes, que vaut vraiment ce nouvel album, leur 7ème, "The Stars Are Indiferrent To Astronomy" qui est sorti à la fin du mois de janvier de cette année ????
Bonne surprise, l'énergie laissée un peu de coté ces derniers revient de temps en temps sur cet album, notamment sur le morceau d'ouverture, le percutant "Clear Eye Clouded Mind" mais également sur "The Moon Is Calling" et "Looking Through".
Les autres chansons sont toujours aussi finement ciselées, la production de Chris Shaw (Bob Dylan, Leonard Cohen, Public Enemy, Lou Reed, Jeff Buckley, Derek Trucks, Weezer, Wilco etc...) est un plus musclée que sur les autres albums, le trio délaisse par la même occasion les arrangements sophistiqués de leurs albums précédents et nous propose un style plus direct.
Alors bien sûr, faut pas s'attendre à un album révolutionnaire, un chef d’œuvre incontournable, un disque à emporter sur une ile déserte. C'est juste à un album au charme intemporel, rempli de chansons aux mélodies ensorcelantes sublimement distillées par la voix nostalgique de Matthew Caws.
Comme les étoiles sont indifférentes à l'astronomie, le plus français des groupes américains, semble rester indifférent au chiffre d'affaires, et ce, j'espère, le plus longtemps possible....
PART I à lire ici : Nada surf story part one
"Whose authority" , de l'album "Lucky":Avec ce cinquième disque, le trio confirme que l'on ne modifie pas une recette qui marche. Les titres composés pour "Lucky" ont fait l'objet d'un long processus murement réfléchi, loin de la dictature des maisons de disque formatées et estampillées NRJ Machin, Radio CaCa ou Fun RadioTruc Moche !!!!
"Lucky" (2008) |
Sa voix d’éternel adolescent, douce et aérienne, nous entraîne irrémédiablement dans l’univers bercé de mélancolie de NADA SURF, du dramatique "See The Bones" qui donne d’emblée le ton de l'album en passant par "Whose Authority" avec son riff Springsteenien, sans oublier la série parfaite de pop-songs : "Beautiful Beat", "I Like What You Say", "From Now On" et "Ice On The Wind" qui rendraient certainement jaloux Adam Schlesinger de Fountains Of Wayne.
"Lucky" est un album discret mais sincère et authentique, des qualités désormais indissociables de la personnalité du trio New-yorkais.
Les fans des derniers albums n'ont pas été déçus, les autres ont déjà quitté le navire depuis 1998.
If I Had A Hi-Fi (2010) |
Deux ans plus tard, le 7 juin 2010, NADA SURF propose à ses fans un nouvel album au titre palindrome intitulé "If I Had A Hi-Fi". C'est un album uniquement composé de reprises, des morceaux de groupes plus au moins connus, allant de Depeche Mode au Moody Blues en passant par Kate Bush, mais aussi Micromina, Soft Pack, Bill Fox ???
Alors évidemment les mauvaises langues vont dire que le groupe, en roue libre depuis ses deux derniers albums, se trouve en panne d'inspiration ou veut boucler un contrat avec sa maison d'édition. Que nenni !!! Tout d'abord, le trio n'a jamais hésité à reprendre les chansons des autres et s'en est toujours bien sorti, sans oublier de garder son style personnel. Ensuite, le groupe a créé son propre label et n'a plus de comptes à rendre à telle ou telle compagnie de disques. Ben non...!!! il se font tout simplement plaisir et rendent hommage à des artistes qu'ils admirent.
Sans vraiment de grandes surprises ( à part la reprise électrique de "Questions" des Moody Blues et le "Love And Anger" de Kate Bush), le trio applique sa recette "Power Pop" ensorceleuse sur toute cette collection de titres hétéroclites et nous fait passer un bon moment.
A noter également la reprise d'un titre en français : "Bye Bye Beauté" de Coralie Clément, la sister de Benjamin Biolay et arrière petite fille de l'inventeur de l'Opinel.
Une agréable récréation en attendant le prochain album....
Bon, une chose est sûre, les fans de la première heure ne les suivent plus depuis des lustres, mais cela ne préoccupe pas vraiment le groupe et notamment Daniel Lorca, le bassiste aux dreadlocks qui déclare : "Je suis toujours flatté de voir que notre public connait vraiment la musique, prend le temps d’écouter nos albums en entier et fait attention aux paroles. Tous les fans qui n’en étaient pas vraiment, parce qu’ils n’aimaient que "Popular", sont partis et c’est très bien".
Bon, trêve de sarcasmes, que vaut vraiment ce nouvel album, leur 7ème, "The Stars Are Indiferrent To Astronomy" qui est sorti à la fin du mois de janvier de cette année ????
Bonne surprise, l'énergie laissée un peu de coté ces derniers revient de temps en temps sur cet album, notamment sur le morceau d'ouverture, le percutant "Clear Eye Clouded Mind" mais également sur "The Moon Is Calling" et "Looking Through".
Les autres chansons sont toujours aussi finement ciselées, la production de Chris Shaw (Bob Dylan, Leonard Cohen, Public Enemy, Lou Reed, Jeff Buckley, Derek Trucks, Weezer, Wilco etc...) est un plus musclée que sur les autres albums, le trio délaisse par la même occasion les arrangements sophistiqués de leurs albums précédents et nous propose un style plus direct.
Alors bien sûr, faut pas s'attendre à un album révolutionnaire, un chef d’œuvre incontournable, un disque à emporter sur une ile déserte. C'est juste à un album au charme intemporel, rempli de chansons aux mélodies ensorcelantes sublimement distillées par la voix nostalgique de Matthew Caws.
Comme les étoiles sont indifférentes à l'astronomie, le plus français des groupes américains, semble rester indifférent au chiffre d'affaires, et ce, j'espère, le plus longtemps possible....
PART I à lire ici : Nada surf story part one
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire