Zachary Phillip Wielandt (né le 14 janvier 1967 à Bayonne), est l'homme qui insuffla une seconde jeunesse au père Ozzy, et par là accéda au statut envié de musicien reconnu, et de guitar-hero. (Même si ce dernier attribut est souvent galvaudé, car donné au moindre neuneu faisant des pirouettes - parfois bancales - sur son manche, perdant souvent l'aspect musical), Zakk Wylde, lui, est un vrai musicien, passionné et travailleur. Un bûcheur n'hésitant pas à explorer d'autres branches musicales, comme la musique classique, pour parfaire son éducation.
Il s'en fallut de peu qu'il végète quelques années de plus, voire à jamais, si la providence n'était pas venue frapper à sa porte. A son insu, un ami de Zakk, ayant foi en ses capacités, avait envoyé une de ses démos à la famille Osbourne qui recherchait alors un remplacement à Jack E. Lee. Ce fut Sharon (épouse et manager d'Ozzy) qui l'appela et lui envoya son billet d'avion pour une audition ; sans la réception de ces derniers, Zakk croirait encore à une mauvaise blague, et n'aurait pas bougé de son antre. Grâce à sa connaissance sur le bout des doigts des titres de Black Sabbath et d'Ozzy, soli y compris, couplée à une énergie débordante et une petite ressemblance avec Randy Rhoads, il passa l'audition haut-la-main, et tout s'enchaîna très vite. En mai 1987, à tout juste vingt ans, Zakk débuta une collaboration fructueuse qui dura presque 20 ans, (les breaks du père Osbourne compris, soit cures et show de télé-réalité). Il est le facteur qui relança la carrière d'Ozzy. A ce titre, Zakk fut surnommé le Magicien d'Oz. A ce jour, « No More Tears », le second disque studio d'Ozzy auquel il participa, demeure l'album du "prince des ténèbres" le plus vendu au monde (quadruple album de platine aux USA). Malgré tout, une ombre noire se faufila dans son nouveau monde de strass. Ozzy ne peut pas blairer une once de Country. Ainsi, malgré différents essais infructueux, Zakk ne pouvait jamais s'exprimer dans un idiome qui lui était cher : le Southern-rock, notamment celui de Lynyrd-Skynyrd qu'il porte aux nues (il a souvent vanté le travail de Gary Rossington) (1). Zakk ira même jusqu'à jouer au banjo « Loosin' Your Mind » à Ozzy qui lui arracha l'instrument des mains, lui priant sèchement d' »arrêter ces conneries ».
Lors de la tournée où White-Lion (2) fait la première partie, Zakk sympathise avec la section rythmique : James Lorenzo à la basse, et Greg D'angelo à la batterie. Dès 89, tout trois s'associent à l'occasion pour donner quelques concerts, interprétant diverses reprises dans des clubs sous le patronyme de Lynyrd Skinhead. Parfois même après le concert d'Ozzy. Juste pour le fun. Il existerait un disque, Wylde's Thing, sorti en 93, certainement un pirate.
Lorsque Ozzy a besoin de faire un break (presque une semi-retraite), c'est l'opportunité pour Zakk et ses compères de former officiellement un groupe et d'enregistrer un disque, avec Brian Tichy (Gilby Clarke, Billy Idol, Slash, Sass Jordan, Stevie Salas, Foreigner) qui s'installe derrière les fûts.
Exultant de pouvoir enfin s'exprimer sans barrières d'aucune sorte, Zakk se lâche. Ivre de liberté, il déborde d'énergie créative (près d'une heure trente où rien n'est à jeter - hormis un titre sur le CD bonus ?).
Bien que Wylde se réfère aux Lynyrd Skynyrd, Allman Bros, Albert Lee, Alvin Lee (et Queen !?), son Southern-rock est très largement plombé. C'est du raide ! Une charge d'Attila en furie ! Certains titres, comme « Toe'n the line' » (ouch ! Celui-ci est un brasier vivant) ou « Horse called war », annonce déjà la brutalité à venir de « Black Label Society ». En fait, en se basant sur une trame donc de Southern-rock, Zakk apporte une touche très personnelle, largement plus offensive, sauvage et agressive. Jamais le Southern-rock n'avait atteint un tel paroxysme dans la violence et la sauvagerie. Et, même si occasionnellement un banjo ou un piano viennent se greffer, apportant ainsi une touche plus « roots », cela reste une approche nettement Heavy-rock / Hard-rock. Car Zakk joue fort, à l'aide de sa LesPaul (gonflée aux micros actifs EMG - pour garder en définition même en mode « Grosse saturation ») soutenue par des Marshall JCM800, qu'il fait rugir. Sa gratte, parfois à la limite de la rupture, tel un démon sorti de l'Enfer, semble vouloir tout dévorer sur son passage. Le son est énorme. Même Rickie Medlocke (3) au zénith de sa carrière, semble, en comparaison, bien sage et timoré. Un pied dans une « relative tradition » des 70's, et un autre dans une modernité 90's, notamment par l'approche du son. En effet, Zakk idolâtre, du moins à cette époque, autant Hendrix et Jimmy Page, que Van-Halen et Randy Rhoads (en passant, évidemment, par Tony Iommi). Au point d'avoir leur photo collée sur la façade de son ampli. Il n'oscille pas entre ses multiples références, il les a assimilées, alliées ; un brassage d'où émerge ainsi sa propre personnalité.
Loosin' Your Mind, Shine On, Harvester of Pain, The Chosen One et Troubled Wine, n'ont en fait qu'une dose homéopathique de Southern-Rock, ou alors il est broyé par une attaque si virulente, qu'il faut être attentif – ou archéologue, ou inspecteur de police scientifique - pour en déceler des traces. Au point où il y a plus de chance que ces titres séduisent l'amateur de Stoner, de Rock Brutal de haute qualité, que le fin gourmet de Southern-rock travaillé.
Zakk semble s'amuser à jouer des intros acoustiques pour balancer la purée dès la mesure suivante ; histoire de donner encore plus l'impression d'agression sonore.
Machine Gun Man serait le seul titre qui pourrait vraiment s'apparenter au genre, sans risquer d'être traité d'hérétique... (je blague).
Zakk sait également se montrer sous un autre visage que celui du guerrier barbare sanguinaire, avec des chansons plus nuancées (dont la plupart anticipent « Book Of Shadows »).
« Lovin' Woman » est à mi-chemin entre une ballade Sudiste et un folk à la Led Zep. Sur « Sweet Jesus » et « Fadin' Away » (quel solo à la guitare acoustique !), deux ballades sombres et mélancoliques, assez intimistes, jouées (fort bien) au piano et saupoudrées de violons (avec l'aide de l'orchestre philharmonique de Seattle et de Paul Buckmaster - ce dernier est connu pour son travail pour Elton John -), et où Zakk dévoile une sensibilité à fleur de peau inattendue. Tout comme pour « Found a friend », véritable ballade heavy charnue mais poignante, avec arpèges de Wah-Wah et Chorus ponctués de soli déchirants.
Il y a de la beauté dans ces trois chansons ; une beauté de coucher de soleil automnal au large d'un golfe, d'une soirée au coin du feu dans une large forêt de chênes, de hêtres et de châtaigniers, qui incite à l'introspection, au calme et à la sérénité. S'il n'y avait cette voix si particulière, on aurait bien du mal à croire que ces compositions assez délicates et les assauts de vikings pris du spasme de furie, soient du même auteur. Cette voix rauque et légèrement étouffée, dans la lignée de celle de Jim Dandy de Black Oak Arkansas, en plus bourrue, sombre et voilée, et moins rocailleuse, ou de Dick Montana en moins jovial.
Plus nettement country par contre, « Cry me a River », sans aucun rapport avec Julie London et « Hate your Guts », genre « chanson à boire », dans le style de Dick Montana des Beat Farmers.
Zakk Wylde, sous ses airs de joueur en dilettante, est un véritable technicien, maîtrisant tous les plans du Classic-rock des 70's, en passant par le Rock sudiste (qui incorpore aussi des éléments country) et le Heavy-Metal des 80's. En solo, les bends gargantuesques côtoient des cavalcades de notes effrénées, et des harmoniques sifflées récurrentes qui seront sa marque de fabrique. De temps à autre, il enclenche une pédale de Chorus (Stereo-chorus de Boss), pour épaissir ses riffs, ou encore une disto complémentaire (Boss SuperOverdrive), pour les plus lourds. En grand fan de guitaristes des 70's, la Rotovibe (qui imite l'effet Leslie) fait aussi partie de son arsenal, ainsi qu'une Wah-Wah Cry-Baby (il possède maintenant un modèle signature). Il y a même quelques passages à la slide (du genre épais).
Musicien accompli, il n'hésite pas à jouer du banjo, de la mandoline ou de la guitare folk (Gibson « Dove in Flight »), ainsi que du piano et de l'harmonica.
Zakk Wylde, sous ses airs de joueur en dilettante, est un véritable technicien, maîtrisant tous les plans du Classic-rock des 70's, en passant par le Rock sudiste (qui incorpore aussi des éléments country) et le Heavy-Metal des 80's. En solo, les bends gargantuesques côtoient des cavalcades de notes effrénées, et des harmoniques sifflées récurrentes qui seront sa marque de fabrique. De temps à autre, il enclenche une pédale de Chorus (Stereo-chorus de Boss), pour épaissir ses riffs, ou encore une disto complémentaire (Boss SuperOverdrive), pour les plus lourds. En grand fan de guitaristes des 70's, la Rotovibe (qui imite l'effet Leslie) fait aussi partie de son arsenal, ainsi qu'une Wah-Wah Cry-Baby (il possède maintenant un modèle signature). Il y a même quelques passages à la slide (du genre épais).
Musicien accompli, il n'hésite pas à jouer du banjo, de la mandoline ou de la guitare folk (Gibson « Dove in Flight »), ainsi que du piano et de l'harmonica.
Si l'on considère Pride & Glory comme un groupe de Southern-Rock, alors des groupes comme Hogjaw (lien) ou Catawonpus, considérés actuellement comme les poids lourds du genre (pas toujours appréciés d'ailleurs), font en comparaison pâle figure. Seul Rebel Pride (qui revendique ouvertement l'influence de Zakk) s'approche de la puissance de feu de Pride & Glory. Cependant, au niveau de la qualité d'écriture, il n'a pas son talent, ni même celui des deux sus-cités.
Un disque à part, parfois considéré comme la meilleure réalisation, albums d'Ozzy inclus, de cet iconoclaste du Heavy-rock. A considérer plus comme son premier effort solo qu'une réalisation de groupe car toutes les compositions sont intégralement de Zachary.
En 1999, Spitfire Records réédite l'album sous forme d'un double CD offrant, outre une très bonne remasterisation, cinq titres en bonus, dont trois reprises. « The Wizzard » du Sab' avec harmonica déjanté, « In my time of dyin' » de Led Zep (la plus réussie – à sa manière, il restitue l'essence de ce titre somptueux), et « Come Together » des Beatles (dans une version inattendue, et molle, avec un piano en remplacement de la guitare), et deux chutes de studio, dont un pur Country (The Hammer a The Nail) où le banjo est roi, et une ballade évoquant autant les Allman que les Eagles et Neil Young (Torn & Tattered).
Un titre des sessions de 1994, bien que joué en concert par le groupe, est resté absent des bonus. Il s'agit de la première version de Mother Mary, retravaillé pour Sonic Brew (le 1er disque de Black Label Society).
Malheureusement, la carrière de Pride & Glory s'arrête rapidement. James LoMenzo quitte le groupe pendant la tournée japonaise (remplacé par son « vieil ami, John De Servio). Pride & Glory s'éteint sur les planches le 10 décembre 1994, à Los Angeles. Zakk, qui doit encore un album à Geffen Records, doit réaliser le second pratiquement seul : le splendide "Book Of Shadows" (lien), l'unique disque édité sous son seul patronyme (d'artiste).
Ensuite, c'est l'aventure Black Label Society, où, malheureusement, toutes traces de Country ou Southern-Rock ont disparu.
CD 1
CD 1
- "Losin' Your Mind" - 5:28
- "Horse Called War" - 5:00
- "Shine On" - 6:44
- "Lovin' Woman" - 3:46
- "Harvester of Pain" - 5:06
- "The Chosen One" - 6:49
- "Sweet Jesus" - 3:48
- "Troubled Wine" - 5:39
- "Machine Gun Man" - 4:56
- "Cry Me A River" - 4:37
- "Toe'n The Line" - 5:19
- "Fadin' Away" - 4:56
- "Hate Your Guts" - 4:36
CD 2 - Bonus
- "The Wizard" - 4:44 (Black Sabbath)
- "Torn and Tattered" - 5:45
- "In My Time of Dyin'" - 7:30 (Led Zeppelin)
- "Found A Friend" - 6:03 - pas un bonus : parachuté sur le 2sd certainement pour parvenir à une certaine qualité d'enregistrement.
- "The Hammer & The Nail" - 2:38
- "Come Together" - 3:55 (Lennon / McCartney)
(1) Zakk a été un moment pressenti pour incorporer Lynyrd Skynyrd ; cependant la puissance de feu du jeune Wylde, qui ne changea pas d'un iota son niveau de saturation, ne put se fondre dans la musique de la bande de Jacksonville.
(2) Ricky Medlocke se fit connaître en tant que chanteur, guitariste, leader et bête de scène de Blackfoot. Un combo de Southern-Rock plongé jusqu'aux cuisses dans un Heavy-rock-bluesy velu, exacerbé en live. De 1975 à 1982 (par la suite il se fourvoya dans une mélasse FM) il représentait la facette la plus dure du genre. Medlocke a rejoint en 1997 un de ses premiers groupes (où il officiait alors à la batterie - voir disque "Skynyrd's First... and Last"), Lynyrd Skynyrd. Beaucoup le tiennent responsable de la quasi perte de la couleur Country-rock de Lynyrd au profit de compositions nettement plus Hard-Rock.
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(3) Groupe de Hard-rock américain assez mélodique où évoluait Mike Tramp au chant (toujours en activité en solo) et Vitto Bratta (qui a été un moment désigné comme le successeur de Van-Halen.
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(4) La fameuse Les Paul "Confédérée" de Wylde, appelée ainsi à cause du design abordant le drapeau de guerre des confédérés de la guerre de sécession (le Dixie Flag). Échappée de justesse à la mise à feu (!) d'Ozzy Osbournes (les traces de brûlures) qui n'aimait pas vraiment la décoration, elle a depuis été décoré de plusieurs capsules de bières par son propriétaire (en partie pour cacher les cicatrices de la dame).
Du lourd,
du moins lourd,
du champêtre.
yes, un grand disque couillu mais pas bourrin que j'écoute régulièrement depuis..sa sortie, je crois qu'il avait eu à l'époque une très bonne critique dans Hard Force. J'ajouterai des traces de blues rock, certains morceaux approchant des efforts des "Barefoot servants" de Jon Butcher sorti la même année. On peut aussi y entendre Zakk à l'harmonica sur plusieurs titres. Question: Les 6 titres du second CD bonus sont ils indispensables ou n'apportent ils pas grand chose?
RépondreSupprimerLe défunt "Guitares & Basses" avait fait également preuve d'un enthousiasme communicatif. En conséquence, j'étais parti harceler mon disquaire, qui dû se montrer très réactif...
RépondreSupprimerQuelques traces de Blues-Rock ? Oui, en quelques sortes, en mode sur-électrifié.
Personnellement je ne ferai pas la liaison avec le très bon 1er opus de "Barefoot Servants", qui est nettement et plus franchement Blues (cependant je réécouterai). Toutefois, effectivement, la voix de Butcher se rapproche de celle de Wylde
Le CD "Bonus Tracks" n'est pas indispensable.
RépondreSupprimerToutefois, la remasterisation, elle, vaut vraiment le détour : le son est plus définie et même à fort volume (dans la limite du raisonnable, soit avant que les voisins, armés de fourches et de torches, n'enfoncent la porte - que j'ai renforcée d'ailleurs... hé, hé, hé... -) cela ne sature pas. Gros son, idéal à la sortie de la douche, pour sécher rapidement les cheveux.
Seuls, à mon sens, Torn and Tattered et la reprise In My Time of Dyin' valent vraiment le détour ; et ce sont les seuls que j'écoute.
Found A Friend a été mis avec les bonus. On a parlé d'erreur de pressage, mais je pense, qu'en toute logique, il a été déplacé pour parvenir à restituer un son de meilleur qualité. Dans son intégralité, l'original dépasse les 72 minutes, or, pour une bonne qualité d'écoute, il est conseiller de ne pas dépasser les 70 mn. En réduisant la durée totale, il y a plus de place pour les informations, d'où une meilleure définition, et une "clartée" accrue.
Le fin gourmet confirme que Medlocke fait perdre son âme à Lynyrd Skynyrd. En plus, c'est un guitariste assez limité.
RépondreSupprimerA propos de l'album "No More Tears: Lorsque tu parles d'album le plus vendu au monde, c'est bien en ce qui concerne la discographie d'Ozzy et uniquement d'Ozzy ?
RépondreSupprimerVincent.
Medlocke guitariste limité ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas analysé mais je ne crois pas.
Par rapport à Satriani, Beck, Segovia, Blackmore, Yepes, Wylde, Roeser, Rossington même, et bien d'autres, oui, peut-être, mais qu'importe.
Dans la musique, ce ne doit pas être la technique qui prédomine.
J'aime bien le jeu et la voix de Medlocke. Avec Blackfoot (excellent Highway Songs Lives - je sais, avis non partagé - ), et même avec Lynyrd. Toutefois, entre le Lynyrd des 70's et celui d'aujourd'hui, il n'y a pas photo. Mais est-ce vraiment Medlocke le fautif ? Du moins à part entière ?
Oui Vincent. "No More Tears - l'album le plus vendu au monde" de la discographie d'Osbournes.
RépondreSupprimer(j'ai complété en conséquence). Thx.
Il suffit de prendre les derniers DVD du groupe avec Thomasson (lui, remarquable ,comme avec les Outlaws) pour voir que quand Medlocke prend un solo, on change de registre, et pas en bien: trop de notes, jeu à l'arraché, aucune fluidité...
RépondreSupprimerPossible, je ne sais pas, je ne suis pas très DVD. Je préfère écouter la musique plutôt que la regarder dans la boîte à images. Même si de temps à autres. Toutefois, Medlocke, à l'époque de Blackfoot se focalisait sur la rythmique et les parties de slide, s'autorisant quelques soli concis favorisant l'efficacité et la gamme blues. Les interventions plus longues et plus travaillées, plus "raffinées" étaient l'oeuvre de Hargrett.
RépondreSupprimerJe viens de visionner quelques extraits sur Youtube où l'homme sandwich Thomasson jouait quelques plans fameux, mais vu qu'un seul et court (et bon) solo de Rickey.
Aujourd'hui Thomasson est remplacé par un certain Mark Matejka, déjà présent sur le controversé "God & Guns".
Essaie de trouver des extraits du concert Austin City Limits.
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