jeudi 1 septembre 2011

WHITESNAKE "Forevermore" (2011) par Vincent The Chameleon


Forever mort.

David a beau être Coverdale, son (super) groupe, même avec de pareilles pointures, n'a définitivement plus rien à nous offrir de réellement réjouissant. Déjà que son prédécesseur, Good to be Bad (2008), n'était déjà pas folichon, puisque construit sur une accumulation de son "back catalogue" et des sempiternelles références à Led Zeppelin (toujours les mêmes en plus !), mais alors là, franchement...
Son illustration aurait pourtant dû me mettre en alerte puisque depuis
 1987 (l'album) Coverdale ne cesse de décliner (au propre comme au figuré) le logo de son groupe. Au moins ici il n'y a pas trace du dirigeable. Ouf ! ... L'était temps. 


Whitesnake 2011

Comme je suis sensible à l'esthétisme du support CD, je choisi fréquemment son édition Deluxe avec son supplément DVD.

1/ Le packaging de Forevermore est d'une pauvreté et d'une banalité affligeante.
2/ David aime tellement ses fans, en plus d'avoir tellement de choses à nous raconter sur son album (ça tient en 15 minutes), qu'il nous fait don de la superbe plastique de sa nouvelle (jeune) femme, le temps d'un clip et de son "making of". Sympa ! Et comme on est jamais mieux servi que par soit même, David s’auto-promotionne en nous annonçant (en exclusivité !!!) la sortie imminente d'un DVD centré sur la période Slip of the Tongue dont personnellement je me fiche... Complètement. Pas gêné aux entournures le gars David quand même. Au moins ça il aura osé.

Au registre des consolations (faut bien se raccrocher à quelque chose), on savourera (toujours dans son édition avec Bonus) la très belle version acoustique de "Forevermore", seul vrai bon morceau du disque en définitif.

La production de l'album est quant à elle à peu près semblable à celle de Good to be Bad, c'est à dire noyée dans de la réverb', quand bien même les guitares respectives de Doug Aldrich et de Reb Beach (bi*ch ?) parviendraient d'avantage à se différencier cette fois ci les unes des autres. Re-ouf ! 


Doug Aldrich et...
En résumé, et pour ce qui me concerne ici (c'est à dire pas grand chose), si le roi David n'est peut être pas (vocalement) tout à fait mort... WHITESNAKE en revanche l'est ! Passons à autre chose, il y a tant d'autres formations autrement plus réjouissantes et inspirées à écouter ici et là.

Never More For Me ...



10 commentaires:

  1. Elle est bien loin l'époque bénie des Ready an' Willing, Love Hunter, Come And Get It, et le FABULEUX Live... In The Heat Of The City, faut dire qu'il ne reste plus que David, des références en terme de composition, d'arrangements comme Jon Lord, Bernie Marsden, Mickey Moody, Ian Paice, Cozy Powell, David 'Duck' Dowle ou Neil Murray manquent cruellement maintenant, en terme d'inspiration à ce groupe !!!

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  2. S'il n'y avait que ça... Mais David C. est devenu impossible à regarder ! Pire que Steven Tyler ! Quand je pense à la classe incroyable de Robert Plant (du même âge) ou à la simplicité de Ian Gillan, tout grisonnant...

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  3. Le coin du musicologue : effets répétitifs et appuyés ; aucune surprise ou variation mélodique qui étonne (pour cette vidéo).
    Autre question (qui rejoint sans doute l'avis de Luc.). C'est qui qui a fait le lifting du chanteur ? Frankenstein ?

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  4. C'est la faute à Philou !!!! C'est lui qui m'a forcé à tenter une nouvelle fois l'essai, en me persuadant que celui si était au moins supérieur au précédent. Perdu ! Tu m'dois un pack de Grotambourg Philou (même tiède m'en fiche).

    Je tiens à préciser que je n'ai jamais rien eu contre le virage "Hard FM à l'américaine" pris par Coverdale au milieu des 80'. Vous l'jure ! Mais là franchement ça ne s'appel même pas racler les fond de tiroirs. C'est surtout que l'on nage en pleine ringardise.
    Ce genre de production permet au moins de vérifier à quel point les musiciens de la première période (Paice, Lord, Powell, Mardsen, etc...) étaient bien plus que de simple faire-valoir au service de la voix chaude et suave de cet ex très grand chanteur. De putains de musiciens jouant avec goût et feeling, voilà ce qu'ils étaient.
    Quant à la plastique de David, ben là aussi, c'est à l'image de la musique. Ca s'casse la gueule... Méchamment.

    Courage, fuyons... Bouaff !!!

    Le chameleon.

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  5. Et bien. Le vilain petit canard que je suis adore cet album. Il y a ceux qui restent nostagiques des années 77/87 et puis ceux qui accomagnent le groupe dans son évolution "FM à l'américain" avec du trés bon comme "1987" et "Forevermore" et du médiocre comme "Good to be bad". Et j'ai l'impression de DC a rerouvé sa voix ce qui est déjà une bonne nouvelle.
    Quant aux considérations "plastiques". Oui DC est agé, ridé, à 60 ans et alors ?

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  6. Il est vrai que je suis comme vous MR JEAN, les considérations sur le physique de la personne, je m'en moque un peu. David fait ce qu'il veut (peut)... Avec ses cheveux !
    Là ou vous me surprenez, c'est que vous trouviez ce disque supérieur au précédent. Mais en quoi ?! Car mise à part l'absence d'influences Led Zep, je les trouves tout à fait semblable en terme d'inspirations en berne ces 2 albums. Pardon d'en remettre une couche, mais les capacités vocales de David, même retrouvées, moi, c'est loin de me satisfaire. J'en attendais plus. Beaucoup plus.

    Merci de ton passage MJ. Et bonne écoute à toi. Car si tu aimes, c'est bien là le plus important.

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  7. Les titres de ce dernier opus sont mieux écrits, plus inspirés, plus variés, mieux interpretés et pas uniquement vocalement, un certain feeling est revenu et je persiste a croire que c'est du bon Whitesnake et que la nostalgie ne sert qu'a nous rassurer.
    Et puis DC continue a publier des albums alors qu'il n'en ai pas obligé (il n'a plus rien a prouver et est à l'abri financierement je pense).
    Respect.

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  8. Des arguments qui (je l'espère sincèrement) convaincront les derniers septiques. Ma parole n'est en effet pas parole d'évangile. Juste un vif ressentiment à l'égard de ce groupe que j'ai souvent beaucoup aimé, et même défendu.

    Merci MR JEAN.

    Le chameleon.

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  9. Ha... j'aime bien les commentaires qui chatouillent les susceptibilités.

    - Pour répondre à Anonyme (fidèle lecteur du blog), effectivement David a perdu, ou semé, pas mal de grands musiciens. Toutefois, il convient de rappeler qu'à l'origine, Whitesnake, n'était qu'un projet solo de Coverdale. De plus, je ne pense pas que Mel Galley, Vanderberg, Sarzo, Aldridge étaient manchots.

    - A Luc : Steven Tyler demeure, encore à son âge (même s'il s'est cassé la figure il y a quelques mois en finissant une pirouette en tombant dans la fosse), un des plus grand showman et chanteur de Rock. Vouaille !

    - A Claude. effectivement, à mon sens, c'est parfois (souvent ?) par là que Whitesnake a péché : aucune surprise ou variation mélodique. Ou plutôt peu. Mais c'est son style (le S'tailleu). Maintenant, à côté des Ramones, c'est hyper, super méga chiadé.

    Mais malgré tout ce que l'on peut reprocher à cet album, cela ne m'empêche aucunement de l'apprécier.
    Par contre, encore une fois, il aurait été profitable d'éliminer quelques titres, pour présenter ce disque dans un format plus court, en ne sélectionnant que le meilleur.

    Pourquoi s'évertuer à balancer 70 minutes de musique lorsque quelques compositions s'avèrent faibles, moins consistantes ?

    Qu'en pense monsieur Ramone ?...

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  10. Dans cette époque ou la moindre économie peut soutenir la zone euro ayez le bon réflexe de ne pas acheter ce CD.

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