Toc toc
- Entrez
- Ah c'est vous Sonia, vous en faites une tête! c'est Vincent qui vous a passé une heure de heavy metal scandinave ou quoi?
- Non, c'est pas ça, c'est au sujet de mon contrat, vous avez que mon stage se termine le 15 et...
-Ne vous inquiétez pas, vous êtes indispensables ici, on va vous proposer un contrat, Mr Claude va s'en s'occuper
- Merci, mais c'est que....
- Quoi? Parlez, enfin
- Ben j'ai trouvé autre chose
- Comment ça?
- Ben, euh, vous n'allez pas être content mais Mr Big Bad Pete me propose un poste de directrice générale-chroniqueuse-cuisinière et préposée aux canapés pour son blog..(big-bad-pete.blogs.fr)
- Il recrute chez nous maintenant lui? Et qu'est ce qu'il propose de plus que nous?
-Ben lui il donne des tickets restos et pi y'a une place de parking réservée..et pi c'est pas franchement le "de plus"... c'est surtout le "en moins" qui m'a décidé...
- Quoi ? hein ?!!
- M'sieur Rockin', ici y'a trop de bruit, entre les symphonies hurlantes de Monsieur Claude, les guitares de Monsieur Bruno, le heavy infernal de Monsieur Vincent, vous et votre blues, M'sieur Luc et son Dipeurpeule, Monsieur Freddie et son jazz band, M'sieur Christian et Magma, plus le Philou et son folk-rock... y'en a pas un qui écoute la même chose, une véritable cacophonie ! J'ai la tête comme ça moi, je carbure au Doliprane pour tenir! Mademoiselle Foxy et Elodie me l'ont dit souvent : impossible de lire tranquillement ici ! Tenez, m'sieur Luc qui s'enferme dans la salle cinéma... c'est pour y être au calme, non ?
- Mais Sonia, c'est justement ce qui fait l'intérêt du Déblocnot' , non ?
- Oh oui, j'ai appris plein de choses, mais entre le lire de chez soi et y travailler... pffff.... Chez Big Bad Pete c'est plus calme, plus feutré... et j'aurai qu'une chronique par semaine à taper..
- Je vois je vois..et bien bonne chance Sonia, vous voulez bien annoncer une dernière fois ma chronique s'il vous plait?
.....
- Aujourd'hui Rockin' va nous présenter un jeune groupe, plein de talent et de fantaisie , place donc à..brom brom brom (roulements de tambours) Kitty, Daisy and Lewis !
- Merci Sonia, au revoir
- Au revoir M'sieur Rockin', au revoir chers lecteurs!
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| kitty, Daisy, Lewis |
Kitty,Daisy & Lewis... non ce n’est pas le dernier Disney, mais un groupe anglais, singulier à plus d’un titre. En effet derrière ce patronyme de dessin animé se cache la fratrie Durham, Lewis le frangin et ses deux sisters , Kitty et Daisy, aussi craquantes l’une que l’autre, je sens que je vais devoir faire des infidélités à Joss Stone
Leurs parents, qui les accompagnent sur scène sont aussi de la partie puisque le père Graeme est un des fondateurs du studio de Londres the Exchange et guitariste, quant à la maman , Ingrid Weiss, elle fit partie des Raincoats comme batteuse, ici elle joue de la double basse avec ses enfants. Baignant dans une telle atmosphère musicale, Kitty, Daisy et Lewis sont tombés tout petits dans la marmite et sont tous les trois multi instrumentistes.
Kitty est la benjamine, 18 ans, elle chante, joue de la batterie, de l’harmo, de l’ukulélé , du trombone et de la guitare ;
Daisy, 23 ans est l’aînée, elle pratique piano, batterie, accordéon, xylophone et chante aussi, quant à Lewis, il est à la guitare mais tâte aussi le piano, le banjo, la batterie, la steel guitare et le chant à l’occasion . C’est aussi un collectionneur de 78 tours de Jazz, Rythm’n’Blues et Rock’n’Roll et c'est lui qui s’occupe de la production ; il a reconstitué un studio en équipements vintage récupérés à droite à gauche, à la BBC notament, inspiré par les studios de Sun (Memphis) ou de Chess (Chicago) ; ici pas d’ordi ni de digital, on grave à l’ancienne sur un antique 8 pistes.
Evidement la musique est à l’avenant, entre swing, rythm’n’blues, rock’n’roll des 50’s, country, jump blues, musique hawaiienne ; le tout mélangé dans un joyeux shaker explose en un feu d’artifice entraînant et festif . Attention, rien de passéiste là dedans, au contraire, c’est une cure de jouvence et un vrai dépoussiérage en règle qui nous sont proposés. Les influences sont à chercher du coté des blues shouters comme Louis Jordan, des bluesmen de Chicago (Muddy Waters, Sonny Boy) ou de la cote ouest (T Bone Walker), de la Stax ( Booker T, Rufus Thomas), de Ray Charles, Johnny Cash, Elvis ou Little Richard.
Ils ont à ce jour 3 albums à leur actif « A-Z from Kitty Daisy and Lewis- the roots of rock’n’roll » (2007), composé de reprises de classiques du rock’n’roll ; « Kitty Daisy & Lewis » (2008) et « Smoking in heaven » (2011) ; nous allons écouter les 2 derniers ensemble, installez vous confortablement, là dans le canapé, à coté de Foxy Lady, prenez une bière, si Philou en a laissé..
Leurs parents, qui les accompagnent sur scène sont aussi de la partie puisque le père Graeme est un des fondateurs du studio de Londres the Exchange et guitariste, quant à la maman , Ingrid Weiss, elle fit partie des Raincoats comme batteuse, ici elle joue de la double basse avec ses enfants. Baignant dans une telle atmosphère musicale, Kitty, Daisy et Lewis sont tombés tout petits dans la marmite et sont tous les trois multi instrumentistes.
Kitty est la benjamine, 18 ans, elle chante, joue de la batterie, de l’harmo, de l’ukulélé , du trombone et de la guitare ;
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| le studio "high tech" de Lewis.. |
Daisy, 23 ans est l’aînée, elle pratique piano, batterie, accordéon, xylophone et chante aussi, quant à Lewis, il est à la guitare mais tâte aussi le piano, le banjo, la batterie, la steel guitare et le chant à l’occasion . C’est aussi un collectionneur de 78 tours de Jazz, Rythm’n’Blues et Rock’n’Roll et c'est lui qui s’occupe de la production ; il a reconstitué un studio en équipements vintage récupérés à droite à gauche, à la BBC notament, inspiré par les studios de Sun (Memphis) ou de Chess (Chicago) ; ici pas d’ordi ni de digital, on grave à l’ancienne sur un antique 8 pistes.
Evidement la musique est à l’avenant, entre swing, rythm’n’blues, rock’n’roll des 50’s, country, jump blues, musique hawaiienne ; le tout mélangé dans un joyeux shaker explose en un feu d’artifice entraînant et festif . Attention, rien de passéiste là dedans, au contraire, c’est une cure de jouvence et un vrai dépoussiérage en règle qui nous sont proposés. Les influences sont à chercher du coté des blues shouters comme Louis Jordan, des bluesmen de Chicago (Muddy Waters, Sonny Boy) ou de la cote ouest (T Bone Walker), de la Stax ( Booker T, Rufus Thomas), de Ray Charles, Johnny Cash, Elvis ou Little Richard.
Ils ont à ce jour 3 albums à leur actif « A-Z from Kitty Daisy and Lewis- the roots of rock’n’roll » (2007), composé de reprises de classiques du rock’n’roll ; « Kitty Daisy & Lewis » (2008) et « Smoking in heaven » (2011) ; nous allons écouter les 2 derniers ensemble, installez vous confortablement, là dans le canapé, à coté de Foxy Lady, prenez une bière, si Philou en a laissé..
KITTY, DAISY & KEWIS (2008)
L'album commence avec la reprise d’un des titres phares de Canned Heat going up the country, belle partie d’harmo de Kitty, beat sautillant, piano jazzy, une belle entrée en matière. Buggin’ blues est une des 2 seules compositions du trio sur l’album, un chicago blues enlevé où la voix rocailleuse de Daisy renvoie aux blues singers d’avant guerre. Polly put the kettle on est un rockabilly dansant entrecoupé de belles parties d’harmo, il s’agit d’une vieille comptine anglaise adaptée. Du fog anglais on passe au soleil d’Hawaï avec Honolulu rock-n –oll-A pour un rock hawaïen, ukulélé de rigueur bien sur, rafraîchissant. Got my mojo working, nous ramène à Chicago, c’est un des standards du Chicago blues, dans une version proche du Muddy Waters période “folk singer”, avec encore l’harmo de Kitty en vedette.
Ensuite Man son of a gun, titre du répertoire de Johnny Horton (1925-1960), revisité dans une version dynamique et irrésistible.
Hillbilly music comme son nom le sous entend est un morceau country, le seul de l’album ; la musique hillbilly désignait aux States la musique traditionnelle des blancs par opposition au rythm’n’ blues des noirs, des années 20 à 40, elle deviendra ensuite la country music.
Mohair Sam est un titre signé Dallas Frazier, chanteur country qui eu son heure de gloire dans les années 50-60 (également songwriter reprit notamment par Elvis ou Jerry Lee Lewis) , qui fut un hit en 1965 chanté par Charlie Rich. Ici superbe version chaloupé, entre swing et rock n roll, la grande classe, un des titres forts de l’album.
Ooo Wee, alors là je dis Oh Oui ! Un classique rythm’n’blues déjà chanté en son temps par le grand Louis Jordan, ici dans une version Rockabilly qui donne envie d’aller suivre des cours de danse rock’n’roll , tu viens Luc, on s’inscrit ? Tu verras pour draguer c’est impecc , et puis t’as déjà la banane! Quoi ? pas pour draguer des jeunettes ? ben faut savoir ce que tu veux, jamais content, c’est pas toi qui râlait l’autre jour au concert de Christophe Maé parce qu’il n’y en avait pas une de majeure ?!
Après ça un peu de repos s’impose avec l’instru Swinging Hawaï, qui invite au surf sur les vagues d’Oahu (célèbre spot hawaïen) .
En bonus tracks, 3 compos du trio, une jazzy (baby hild me tight), un beau blues drivé par l’harmonica (say you ‘ll be mine) et un instru boogie (ride) pour bikers, avec ses bruits de choppers.
Ensuite Man son of a gun, titre du répertoire de Johnny Horton (1925-1960), revisité dans une version dynamique et irrésistible.
Hillbilly music comme son nom le sous entend est un morceau country, le seul de l’album ; la musique hillbilly désignait aux States la musique traditionnelle des blancs par opposition au rythm’n’ blues des noirs, des années 20 à 40, elle deviendra ensuite la country music.
Mohair Sam est un titre signé Dallas Frazier, chanteur country qui eu son heure de gloire dans les années 50-60 (également songwriter reprit notamment par Elvis ou Jerry Lee Lewis) , qui fut un hit en 1965 chanté par Charlie Rich. Ici superbe version chaloupé, entre swing et rock n roll, la grande classe, un des titres forts de l’album.
Ooo Wee, alors là je dis Oh Oui ! Un classique rythm’n’blues déjà chanté en son temps par le grand Louis Jordan, ici dans une version Rockabilly qui donne envie d’aller suivre des cours de danse rock’n’roll , tu viens Luc, on s’inscrit ? Tu verras pour draguer c’est impecc , et puis t’as déjà la banane! Quoi ? pas pour draguer des jeunettes ? ben faut savoir ce que tu veux, jamais content, c’est pas toi qui râlait l’autre jour au concert de Christophe Maé parce qu’il n’y en avait pas une de majeure ?!
Après ça un peu de repos s’impose avec l’instru Swinging Hawaï, qui invite au surf sur les vagues d’Oahu (célèbre spot hawaïen) .
En bonus tracks, 3 compos du trio, une jazzy (baby hild me tight), un beau blues drivé par l’harmonica (say you ‘ll be mine) et un instru boogie (ride) pour bikers, avec ses bruits de choppers.
Un superbe album qui revisite la musique américaine des années 20 à Woodstock (avec Canned Heat) en passant par Chicago et Hawaï, étonnant de la part de gamins anglais…
Le tout avec fraîcheur et bonne humeur, on ressent à l’écoute une joie de jouer évidente et communicative.
13 titres 42'17
Le tout avec fraîcheur et bonne humeur, on ressent à l’écoute une joie de jouer évidente et communicative.
13 titres 42'17
La circulaire XZ-235 bis dans son alinéa 78ter nous imposant désormais des chroniques de moins de 2000 mots, j’arrête là et vous donne rendez vous Mardi prochain pour écouter l’album suivant « smoking in heaven ».
Comment ? Oui Claude, Luc ? Vous mettre en grève ? Vous n’y pensez pas, vous n’allez pas prendre en otage nos lecteurs, et puis je suis sur que vous y arriverez à faire des articles plus courts sur Dipeurpeule et Chostakochose...
Extrait 1: Poly put the kettle on , Kitty chant harmo, Daisy batterie, Lewis guitare, papa à la guitare et maman à la contrebasse.
Extrait No2: Mean son of a gun
MDR Dipeurpeule et Chostakochose !!!! Partez pas Sonia !!
RépondreSupprimerQuelle belle famille et quelle énergie ! mention spéciale à Daisy!
De la joie de vivre en musique!!
Aaaaahhh !!! Heureusement que m'oiselle Sonia vient chez moi... Débordé !!! Je suis absolument débordé !!! (à lire avec la voix de Jacques Chirac d'y a 18 ans...)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l’énergique batteur sur l'extrait 1... Il est sexy, comme batteur.
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