lundi 12 septembre 2011

BLUE ÖYSTER CULT - " Spectres " - (1977) par Philou



Touche pas à mon Cult...

Publié en novembre 1977, "Spectres"  est le 5ème album du BLUE ÖYSTER CULT et confirme le virage amorcé par "Agents Of Fortune" sorti un an auparavant, en délaissant le métal lourd des premiers albums, pour une musique plus élaborée, plus sophistiquée... plus accessible.
Longtemps critiqué et dénigré par les critiques et les fans, cet album contient pourtant quelques véritables perles, étouffées certes par une production manquant un peu de puissance, mais ces dix chansons méritent, avec du recul, que l'on s'attarde un peu plus sur ce soit-disant mauvais "Spectres"


Le Cult "On Stage"
En effet, l'album débute par le monstrueux "Godzilla" et son riff pachydermique qui mettra les foules en délire lors de leurs concerts quelques mois plus tard, un authentique classique du Cult... GO GO GO GODZILLA !!! acouphènes garantis !
Le très bon "Golden Age Of Leather" commence a capella et se poursuit pendant près de 6 minutes dans un festival de guitares virevoltantes emmené par la basse "groovy" de Joe Bouchard.
"Death Valley Nights" est une ballade nostalgique emmenée par les notes de piano syncopées d'Allen Lanier et la guitare incisive de Buck Dharma.
Allen Lanier remet le couvert (en argent) avec l'excellent "Searching For Celine", le chant d'Eric Bloom devient plus agressif sur ce titre et on ne s'en plaindra pas.
"Fireworks" est très pop et léger avec un refrain très accrocheur, combinant
les multiples couches de guitares et les harmonies vocales. Les fans métalleux de la première heure doivent certainement détester ce morceau bien trop lisse à leur gout (et je les comprends parfaitement !)

Heureusement, Eric Bloom, arrive en trombe sur "R.U. Ready To Rock", il remet les pendules à l'heure et nous rassure, OUI !!! le Cult est toujours prêt à rocker et ce fabuleux morceau restera longtemps un de leurs classiques sur scène.
Ensuite, c'est vrai le Cult va lorgner un peu trop du coté des Charts et essaye par la même occasion de donner suite aux
aspirations pop de l'album précédent . Avec  "Celestial The Queen" et "Goin' Throught The Motions" (co-écrit avec Ian Hunter), le BLUE ÖYSTER CULT sonne comme du rock "West Coast" style TOTO ....Bon, c'était la mode à l'époque et il faut bien payer ses impôts, non ? 
La fin de l'album est grandiose avec la sublime ballade "I Love The Night" où la plume magique de Buck Dharma fait encore des merveilles et surtout avec un véritable chef d'œuvre méconnu "Nosferatu", sombre et inquiétant, la ligne mélodique du piano du maestro Allen Lanier nous transporte directement en Transylvanie, dans le sinistre château du Comte Orlok, le vampire aux mains griffues. 


Au final, un bon album du Culte De l'Huitre Bleue, honteusement sous estimé, à redécouvrir et j'ajouterai qu'il ne mérite certainement pas les (mauvaises) critiques que j'ai pu lire ici et là. 







Le Cult Live : GO GO GO GODZILLA !!!

1 commentaire:

  1. Grand disque, merveilleux musiciens, superbes compos.
    Citer Toto est un compliment, un beau compliment!!
    What else?..

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