jeudi 4 août 2011

SAXON - "Unleashed the Beast" (1997) - par Vincent The "Biff" Chameleon



Le renouveau d'un vétéran du Heavy Metal anglais.
A l'aube des années 2000, un sursaut d'inspiration semblait de nouveau gagner les rangs de la bande à Biff.Byford. Rien pourtant ne pouvait laisser présager d'un tel retour en grâce de la part de cette (déjà) vieille garde du Heavy Metal "made in Angleterre". La surprise est d'autant plus énorme qu'à cette période de sa carrière (n'ayons pas peur de le dire) SAXON s'en revient presque d'entre les morts. Dans tous les cas, et à l'écoute de cette album, le verdict est sans appel, Unleashed The Beast sonne comme une véritable résurrection. Ce disque est une vraie bombe incendiaire. Variant les plaisirs à foison, le disque bénéficie en plus d'une très bonne production mettant chaque musiciens bien en valeur. 

Doug Scarratt (guitare), Nigel Glockler (Batterie), Biff Byford (chant), Paul Quinn (Guitare) et Nibbs Carter (Basse).

Ainsi le groupe est-il parvenu à insuffler une énergie nouvelle à sa musique, aidé sans aucun doute par l'arrivée en son sein d'un nouveau guitariste (Graham Oliver ayant été remercié), Doug Scarratt, six-cordiste doté d'un savoir faire peu commun en matière de riffs et de solos tout à la fois tranchants et remplis de feeling. Le groupe a décidément frappé un grand coup en dépoussiérant sensiblement son écriture. Restant certes assez classique dans la forme, SAXON semble toute fois avoir compris que pour redorer son blason, il n'était nul besoin de suivre les modes, mais de simplement rester lui même tout en n'ayant nulle crainte de durcir un tant soit peu sa musique, histoire de ne pas être relégué au rang de formation "has been". Sans donc renier de ce qu'il aura été au début des années 80, on peut légitimement affirmer que la formation franchit là un nouveau cap ô combien salvateur pour elle, voyant ainsi son avenir avec d'avantage de sérénité. D'ailleurs, ce tour de force ne restera pas sans lendemain, comme en attesteront les albums suivants: Metalhead (1999), Killing Ground (2001) ou Lionheart (2004). Unleashed the Beast reste néanmoins un ton au dessus de ces derniers selon moi, car il possède ce petit quelque chose qui fait parfois... Toute la différence.


Seule petite ombre au tableau: Biff mériterait qu'on lui ferme son micro en intro de certains morceaux. Les "Mmhumhun !", "Yenhouan !", "Hééyeaah !", qu'il laisse ça aux bêêêleuses de R'n'Bite... Elles le font tellement mieux que toi Biff.  






3 commentaires:

  1. Waouuuuu, quelle énergie ces petits gars (enfin petits....)
    La pochette me file la trouille, hyper gothique !!!

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  2. Les musiciens de Hard continuent de jouer, encore et toujours, sur cette imagerie vaguement subversive ou effrayante, et que certain trouveront encore aujourd'hui un peu désuète (ridicule ?). Je n'y ais, pour ma part, toujours vu qu'une forme de symbolisme imagé, démontrant par la même toute la force et la puissance du style en question. Un peu puérile tout ça quand même... A leurs âges !!!

    Vincent (le chameleon).

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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