THE BLACK KILLER OF HELL, bizutage de et par Claude Toon !

Comme vous le savez, Claude Toon a rejoint l'équipe du DEBLOCNOT' pour parfaire notre culture musicale. Déjà que certains considèrent le Blues, voire le Rock, comme de la "musique de vieux", alors imaginez les remarques que doit endurer Claude lorsqu'il met sur sa platine des enregistrements écrits par des gus emperruqués, poudrés et en collants... (On compatit Claude...). Pour rejoindre l'équipe de déblocnoteurs, Claude s'est gentiment plié à un examen de passage. Le sujet était : un feuillet sur le disque (fictif) "Dark blood in my eyes" par les non moins fictifs THE BLACK KILLERS OF HELL. Et vous savez quoi ? Deux jours plus tard il rendait sa copie !  Nous n'avons pas résisté à l'envie de vous faire partager ce grand moment de... de... n'importe quoi ! La parole est à Claude :

                                                                                                                                                     


THE BLACK KILLERS OF HELL avec de gauche à droite :
 Jc, Kevin, Jean-Edouard, Robert, Johnny et Fifi.

 Dark blood in my eyes" par The black killers of hell...



Cool !

Pour mon bizutage, j’ai trouvé la vidéo de "Dark blood in my eyes" par The black killers of hell...

Je clique. Ah mince, il y a avant une pub pour un film façon « The descent ». Dépêchez-vous de vous noyer bande de nazes pour que je bosse mon sujet… Ah, ça commence. Heuuuu, c’est à qui le gros chien à l’air défoncé et malveillant ? La trouille ! Je flippe à mort comme chante Renaud ! Il m’a fait peur le molosse. J’ai failli vomir mon quatre heures sur le clavier. L’acide gastrique qui bouffe le clavier et qui corrode l’épigastre, je suis bon pour un ulcère. J’ai la langue toute râpeuse (Wouaf Wouaf, ce n’est pas moi qui fait un jeu de mot pourri, c’est le chien qui aboie). Tiens, c’est rigolo, le Musical Producer s’appelle Mozart Jones ! C’est fou… un parent ? Il faut faire attention avec les personnes sensibles ! Et si j’avais un enfant penché au-dessus de mes frêles épaules ? Et puis à mon âge, une image terrifiante, et on est bon pour « l’infractus » ou l’AVC (Association Volontairement Conne). Je continue. MUSIQUE :

Boum boum bam ! Boum boum bam ! Boum boum bam ! Boum boum bam ! retour en début de ligne. Ce n’est pas une fugue, ou je n’ai pas bien entendu la réponse et le contre sujet. Pour la strette on verra à la fin.

Il répète quoi niveau texte ? On dirait de l’anglais doublé par les borborygmes du clebs. Un gros Black qui étrangle, égorge, ou les deux à la fois, des mecs. J’ai pas bien vu : return. Ah OK : une guibole pleine de sang dans un sac poubelle. Je commence à comprendre le thème : un type d’un quartier pauvre qui cherche son dîner. Forcément, ça mange beaucoup et trop gras les costauds comme lui, la guibole semble plus maigre que ses biceps. Quoique ; j’ai entendu le mot Fuck, je suis sans doute hors sujet.

Mon anglais étant très limité, je ne peux suivre que les images (sniff) : un volant de Toyota (Sponsor ?), un type qui crame. Le big Black poursuit d’autres péquins avec un couteau, puis un marteau, une vraie caisse à outils sur pattes. Ah, on distingue des flashs vaguement sataniques dans cet univers distingué. Il risque (Le big Black) de se tôler par une fenêtre avec son portable. Ah ça le reprend, la récidive absolue, il coupe un pied humain (flèche sur la vidéo avec mention « Human Foot » pour ceux qui ne suivent pas). C’est du « blood » pur sang. Musicalement, c’est sans doute inventif, mais dites, le lion qui rugit en fin de clip, c’est un enregistrement en live d’un vrai lion qui fait équipe avec big Black ou un synthé ? En plus, un bruit de verre pilé pour conclure, le lion a cassé ses lunettes, sans dec’. Ca me rappelle « Street Trash » en style comédie musicale, genre « la mélodie du dégueu ».

Ma maman qui a 88 ans m’a dit qu’elle aimait le Rap ; je vais voir si je trouve le CD. Je n’ai pas trouvé sur Amazon !! Mince. En fait c’est l’écoute sur PC qui brise le charme. Faudrait que j’écoute sur ma chaîne « haut de gamme » ; restaurer la suavité des voix, le moelleux de l’accompagnement, la richesse des harmoniques. Difficile pour le non initié de dire si les musicos assurent en polyrythmique ou monorythmique.

Bon pour me détendre je vais écouter « Ah vous dirais-je maman » de Mozart, Na ! Pour Vincent, un clip hyper Hard.

Nota : j’habite à 500m de l’hôpital Saint-Anne à Paris. Un renseignement utile.



Claude photographié à St Anne, en convalescence, après l'écoute d'un second disque de Black Métal.