Rumeurs,Succès et Règlements de comptes...
Suite à l'excellente chronique de notre brillant collaborateur Luc.B, "FLEETWOOD MAC" Live In Boston (1970), le service courrier du Déblocnot a reçu des centaines de lettres suppliant votre humble serviteur Philou de faire un petit papier sur le Fleetwood Mac américain.
Je ne pouvais donc pas manquer l'occasion de vous parler d'un de mes disques préférés, une pépite douce et savoureuse que j'écoute régulièrement et ce, depuis plus de 30 années maintenant, j'ai nommé le fabuleux "Rumours".
Fleetwood Mac a toujours été un groupe vomi par les critiques rock et détesté par les keupons de l'époque!!! Vous pensez, un groupe de blues qui a viré sa cuti et s'est orienté vers une musique plus commerciale qui passe en boucle sur les radios FM américaines... ouuuu...la honte !
"Rumours" fait pourtant partie de la liste des albums les plus vendus de tous les temps avec plus de trente millions de copies écoulées depuis sa sortie !!!Je ne pouvais donc pas manquer l'occasion de vous parler d'un de mes disques préférés, une pépite douce et savoureuse que j'écoute régulièrement et ce, depuis plus de 30 années maintenant, j'ai nommé le fabuleux "Rumours".
Fleetwood Mac a toujours été un groupe vomi par les critiques rock et détesté par les keupons de l'époque!!! Vous pensez, un groupe de blues qui a viré sa cuti et s'est orienté vers une musique plus commerciale qui passe en boucle sur les radios FM américaines... ouuuu...la honte !
Je vous l'avoue aujourd'hui et je pèse mes mots, "Rumours" est un disque vraiment génial, riche, complexe, mélodiquement lumineux et d'une rare inventivité musicale, en effet, on y trouve une sorte de mixture parfaite entre l'ancien style "British Blues" des rescapés du groupe et le nouveau courant "California Folk/Pop" apporté par les nouveaux arrivants.
Après un parcours chaotique, le formation anglaise formée dans les années 60 par Mick Fleetwood, John Mc Vie et Peter Green, décide de traverser l'Atlantique pour se retrouver à Los Angeles au milieu des seventies et essayer de se refaire une santé musicale.
Les anciens fans du groupe huent le trio Mick Feetwood + Mr et Mrs Mc Vie, qui n'ont pas trouvé mieux que d'embaucher un duo d'amoureux californien, le ténébreux Lindsey Buckingham et la superbe Stevie Nicks qui, entre autres défauts, présentait celui d'être un extraordinaire chanteur/guitariste inventif et original pour le premier et une chanteuse à la voix unique et envoutante pour la seconde.
Le groupe fait donc son come back en 1975 avec l'album Fleetwood Mac qui connaitra un succès mémorable avec les singles "Rhiannon", "Say You Love Me" et "Over My Head".
En février 1976, le groupe retourne en studio pour le second album avec les valises remplies de cocaïne et utilise les mêmes recettes que pour l'album précédent : harmonies vocales imparables, production minutieuse, arrangements somptueux, pop folk magique....
L'album sort le 4 février 1977 et les tubes défilent et s'enchainent comme des perles précieuses,"Second Hand News", "Dreams", "Don't Stop", "Go Your Own Way", "You Make Loving Fun" , sans oublier "Gold Dust Woman" une chanson d'une rare intensité dans laquelle Stevie Nicks expose ses problèmes d'addiction, "Oh Daddy" le slow incontournable et que dire de "Songbird" avec Christine Mac Vie toute seule au piano, même le plus cruel des Waffen-SS ne pourrait s'empêcher de laisser échapper un larme en écoutant cette bouleversante chanson.
Le travail collectif du groupe fait mouche sur le monstrueux "The Chain", un morceau d'anthologie, carré et agressif, la batterie de Mick Fleetwood et la guitare de Lindsay Buckingham se déchainent sur l'énorme ligne de basse de John Mc Vie.
En écoutant "Never Going Back Again", Lindsay Buckingham nous prouve qu'avec une simple guitare acoustique et sa voix, on peut créer un petit chef d'œuvre, le tout en 2 minutes et 15 secondes.
L'album a squatté les charts et les radios du monde entier et restera classé 31 semaines en tête du Billboard......
A consommer sans modération ( l'album !!! pas le contenu de la valise...)
(à lire sur le Fleetwood Mac "anglais" :http://ledeblocnot.blogspot.com/2010/11/fleetwood-mac-live-in-boston-1970-par.html)
Vaut effectivement bien mieux que la détestation dont il est habituellemnt l'objet.
RépondreSupprimerSomptueux. Est-ce titre-là ou "Don't stop", figurant sur le double live 77, qui avait été enregistré à Paris, au Palais des Sport ?
RépondreSupprimerNon, ce titre c'est bien "Go your own way"...
RépondreSupprimerje n'ai pas trouvé "Don'stop" live à Paris 77.
UN DES MES 10 PREFERES (sur 3000 c'est pas mal), et sans doute un des PLUS ECOUTES ( je crois que je connais toutes les chansons par coeur). RAMONE
RépondreSupprimerUne merveille
RépondreSupprimerStevie Nicks est belle à se damner.
RépondreSupprimerMais pas le groupe... aaaah pourquoi Peter Green est-il resté collé au plafond ???
Lindsay Buckingham n est pas un manchot tout de même !!!!
RépondreSupprimeravec Stevie Nicks, ça aurait été dommage d'etre manchot....
RépondreSupprimerUn putain de grand disque au succès colossal amplement justifié !
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