Elton Still Standing In 1975 !!!
"Rock Of The Westies" réalisé en 1975 est le dixième album de Mr Reginald Kenneth Dwight, enregistré au Caribou Ranch (USA) et produit par Gus Dudgeon.
Après la noirceur de son chef d'œuvre autobiographique "Captain Fantastic" sorti quelques mois auparavant, le Sir Elton John a besoin de se détendre un peu et de prendre un peu de recul après une sérieuse dépression.
Le Elton John Band se voit d'ailleurs sérieusement remanié suite au départ du batteur Nigel Olsson et du bassiste Dee Murray. Les anciens Ray Cooper (percussions) et Davey Johnston restent mais c'est Roger Pope (batterie), Caleb Quaye (guitare), Kenny Passarelli (basse) et James Newton Howard, en doublure d'Elton aux claviers, qui intègrent le groupe.
Dés la sortie de "Rock Of The Westies", la saveur tropicale de l'imparable single "Island Girl" va propulser l'album à la 1 ère place des charts US.
Avec des titres comme "Dan Dare", "Street Kids" ou "Hard Luck Story", le ton est donné, Elton veut s'éclater et cela s'entend car le groupe mélange allègrement et joyeusement les riffs puissants, les vocoders, les vibraphones, les synthés, les percus et la basse ronflante de Kenny Passarelli nous balance un groove impressionnant.
Les mélodies sont accrocheuses et énergiques, "Grow Some Funk Of your Own" est un rock bien pêchu, dans la même veine que "The Bitch Is Back" ou "Saturday Night's Allright For Fighting", emmené par la guitare de Davey Johnston qui lorgne un peu du coté des barbus Texans.
La seule et unique chanson sombre de l'album, c'est la ballade "I Feel Like A Bullet (In The Gun Of Robbert Ford)" qui parle d'une rupture où Elton utilise intelligemment l'éternelle histoire de l'assassinat de Jessie James pour composer cette émouvante chanson.
On dirait qu'il y a un peu de monde, non ?
Pour conclure, je dirai qu'il n'y a pas
vraiment de chef d'œuvre sur cet album, juste une collection de
bonnes chansons qui tiennent sacrément bien la route apportant une
bonne bouffée d'air frais à l'auditeur.
Ensuite, après un très bon album "Blue Moves",
suivi par le plutôt intéressant "A Single Man",
Elton aura beaucoup de mal à traverser les années 80. Il
aura tendance à sniffer un peu trop de poudre blanche comme il le
précise dans la chanson "White Lady White Powder".
Pendant les années qui suivront, on attendra en vain le retour de l'inspiration et du style éblouissant des albums publiés dans les années 70. Malheureusement, à chaque parution d'un nouvel album et même si on notera une intention de retour aux sources, le résultat s’avérera finalement bien décevant. En effet, au fil des années, la musique d'Elton glissera inévitablement vers cette variété haut de gamme où l'ex-génial pianiste s'est installé bien confortablement.La sensibilité musicale qui fit la gloire du jeune pianiste anglais a bel et bien aujourd'hui disparu et Reginald Kenneth Dwigh est devenu au fil des années, Sir Elton Hercules John, une attraction grand public pour Palais Omnisport.
Avec la version vintage de "Grow Some Funk Of Your Own", s'il vous plait, on se refuse rien sur le Déblocnot' !!!
J'ai compté... la tête d'Elton a fait 157 tours pendant la chanson... Je proposerai dans quelques temps la version live de "Dazed and confused" (28 minutes) filmée de la même manière.
RépondreSupprimerFaux Luc !!! 158 tours + 1/4 de tours....
RépondreSupprimercelui là aussi fait partie des albums d'Elton que j'aime encore beaucoup, avec le tubissime "Island Girl", mais quelle pochette à la noix !!!!!!!!!!! surtout en vinyl, catastrophe. a + Ramone
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