lundi 5 juillet 2010

PAUL SHORTINO’S THE CUTT – " Sacred Place " (2002) par Bruno



 
     Paul Shortino est un chanteur américain qui eu son heure de gloire dans les 80's avec le groupe Rought Cutt (groupe qui eu comme guitaristes, à ses débuts, juste avant son envol, Jake E Lee, puis Graig Golby). Un succès gagné avec seulement deux albums de Heavy-Rock US californien, typique de cette époque (Hair-Metal), mais avec en plus une bonne dose de Hard-Blues ; cet ingrédient étant renforcé par le timbre chaleureux et voilé de Paul, quelque part entre David Coverdale, Eric Martin et John Lynn Turner, Kelly Keeling (en éraillé).
     En 2002, Paul a engagé un nouveau projet, pour une musique somme toute pas très éloignée de Rough Cutt, modestement baptisé « Paul Shortino's The Cutt ». Pour mener à bien son entreprise, Paul a requis les services de son pote Howard Leese (Heart, Lita Ford, Paul Rodgers, et tout récemment Bad Co), de son compagnon de route Sean McNabb, de Jimmy Crespo (Flame, Aerosmith, Adam Bomb, Stress, Webb Wilder, Rod Stewart, Rough Cutt, Phoenix), et de J.T. Garrett pour les claviers et la production.

Ainsi, « Sacred Place » propose un Heavy-Rock puissant, parfois sombre, reposant essentiellement sur la voix de Paul et des guitares omnipotentes. Un Heavy-Rock aux forts accents de Coverdale-Page, de Bad Company mark II, de Kingdom Come, de Ratt, de Page-Plant (album Walking into Clarksdale), de Whitesnake (entre « Slide it in' », « 1987 », et « Good to be bad »), du « Presence » de Led Zep, le tout gonflé à un son de guitare épais, large, puissant, entre Tony Iommi, Soundgarden et un gros Heavy-Rock californien millésimé 80's. Entre « gros rock qui tâche » et Classic-Rock mélodique. On connaissait Howard Leese fin artilleur, là on redécouvre Jimmy Crespo en véritable orfèvre de grattes saturées, (et principal compositeur, avec Garrett, et après Shortino).

Artwort différent suivant les rééditions
Rien à jeter, même si les « Sacred Place », « I Believe », et « Love Keep On Shinin' » (qui devrait enchanter les Whitesnake's addicts) se placent nettement au sommet. Une seule ballade (« Be There »), « slow Hard-Rock » typique de ce qui faisait fureur fin 70's – début 80's. Le reste, c'est gros calibre (pas purement Heavy-Metal pour autant).




Pour donner une bonne idée du contenu : avec Jimmy Crespo (béret & guitare)

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