dimanche 12 octobre 2025

BEST-OF BWV 618


MARDI : après The Shaggs, Pat a encore raclé ses fonds de poubelles pour ressortir « Glitter » le premier disque de Gary Glitter, le Liberace du glam-rock, qui recyclait riffs et postures, a eu son petit succès avant la descente aux enfers. Il devient quoi ? Il croupit en taule.

MERCREDI : il n’y a pas que l’écolier en short et Gibson SG à faire du rock en Australie, il y avait aussi The Angels dont le « Two minutes warning » n’a pas toujours bonne presse, une production trop américaine. Bruno s'insurge, c’est une de leurs meilleures galettes !


J
EUDI : Sonia pensait que Bach était un pilote allemand collectionneur de BMW, Claude lui a expliqué gentiment que non, le signe BWV signifie Bach-Werke-Verzeichnis, le catalogue indexant les oeuvres du compositeur (qui n’avait même pas son permis) comme les « Cantates BWV 8, 125, 138 », grandes prières qui s'appuient sur la spiritualité ardente et lumineuse du compositeur. Chœurs légers et instrumentation colorée... 

VENDREDI : du dessin animé, et du meilleur, avec la seconde réalisation de Hayao Miyazaki, mais distribuée sur le tard en Europe, « Nausicaä de la vallée du vent » est un formidable récit d’aventures SF riche en action, batailles aériennes, qui rassemble les thèmes qui forgeront l’œuvre du maître japonais.

👉 La semaine prochaine, dès lundi, on aura plaisir à retrouver Nema pour un roman de Valérie Tong Cuong, en musique on écoutera les groupes Caravan avec Pat, Grand Funk Railroad avec Bruno et Tangerine Dream avec Benjamin. Au cinéma on découvrira les coulisses de "A bout de souffle" grâce à Richard Linklater


La triste nouvelle est tombée un peu tard pour lui rendre l'hommage qu'elle mérite. Elle était de ces actrices qui ont marqué leur époque, une figure, une icône. 

Un dernier salut à la merveilleuse Diane Keaton, compagne, muse et actrice de Woody Allen, qui avait reçu un oscar pour ANNIE HALL (1977) avec son falzar trop haut, son gilet cintré, comme Chaplin, une silhouette androgyne, trop cool et sexy, elle avait crée un personnage mythique. 

On l'avait vue avant dans TOMBE LES FILLES ET TAIS TOI (1972), elle était évidemment dans MANHATTAN, INTERIEURS, ou RADIO DAYS, jusqu'à l'étincelant MEURTRE MYSTERIEUR A MANHATTAN

On se souvient aussi du tragique MISTER GOODBAR (1977) de Richard Brooks, de la fresque grandiose REDS (1981) de Warren Beatty, du sympathique TOUT PEUT ARRIVER de Nancy Meyer, où elle cabotinait avec le divin Jack Nicholson. Même genre de numéro facile avec un Harrison Ford ronchon dans MORNING GLORY, benêt mais addictif. 

Et bien sûr, Diane Keaton était madame Michael Corleone dans les trois volets du PARRAIN. Parmi toutes les scènes mémorables, je retiens celle où elle avoue à son mari, Al Pacino, qu'elle a avorté plutôt que de donner naissance à un potentiel monstre. Et le plan final du premier épisode, congédiée du bureau, désormais sanctuaire des hommes de la famille.  

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