LE BEST-OF À 12 CORDES

MARDI : Pat et Bruno se sont frittés à coups de six cordes, quel duel ! Pat a dégainé le premier avec la Stratocaster élimée de Rory Gallagher et du « Live in Europe » qui transpire le blues, en version électrique mais aussi acoustique, comme le folk lorsque le barde du Donegal empoigne sa mandoline.  

MERCREDI : du coup, Bruno a sorti la Firebird de Johnny Winter, du blues encore mais nettement plus costaud sur ce « Captured live » qui flirte avec le hard parfois, l’albinos du Texas y éclate les formats dans un déluge de solos virtuoses épaulé par Rick Derringer.

JEUDI : Claude et le billet classique. Hector Berlioz, notre génie français, autodidacte, invente l'orchestration moderne en ce début du romantisme. Il se fera la main en composant « 7 Ouvertures » pour opéra, pour concert, etc. Claude nous explique en quoi Berlioz sera l'inventeur des orchestrations surchargées et rutilantes en recourant à des instruments zarbi.  Colin Davis, le maestro british grand maître de Berlioz dirige…

 

VENDREDI : Luc s’était carrément barré aux Antilles, loin du chaos, sur les traces des zombies de « Vaudou » réalisé par Jacques Tourneur, qui loin des monstres de foire nous fout les pétoches avec ses images sombres, mystérieuses, lardées d’ombres menaçantes.   

👉 On se retrouve la semaine prochaine avec un recueil nostalgique de Philippe Delerm, un portrait sanglant (et cinglant ?) d’Alice Cooper, et un must du Film Noir signé (encore ?!) Jacques Tourneur. 

Et un dernier salut à Robert Towne, 90 ans aux nougats, grand pote de Nicholson et Polanski, scénariste de la période Nouvel Hollywood, qui nous a pondu des trucs comme Bonnie & Clyde, Chinatown, Shampoo, Yakusa, Missouri Breaks, et plus tard Greystock, Frantic, La Firme… Le gars faisait vibrer sa Remington comme Rory et Johnny leurs guitares !