jeudi 25 mai 2023

Carl NIELSEN – Symphonie N°5 Opus 50 (1922) – Jascha HORENSTEIN (1969) - par Claude Toon


- Retour du compositeur danois Nielsen, Claude… Étrange et moderne cette musique, la caisse claire au début me fait penser à Chostakovitch…

- Ça me fait plaisir cet intérêt croissant pour les chroniques du Blog en tout domaine Sonia. Très bien celle que tu as rédigée sur Beethoven et sa mandoline. Cette symphonie de Nielsen écrite après l'effrayante guerre des tranchées oppose violence et sérénité… Chostakovitch ? pas une mauvaise idée… tu dois penser à la symphonie Leningrad de 1942…

-  Jascha Horenstein a déjà fait la une pour la Faust Symphonie de Liszt. Tu as choisi cette version qui n'existe qu'en vinyle, une référence ?

- Oui, pas la seule de nos jours, mais hélas, ce chef illustre n'a jamais été en contrat permanent avec un label discographique durable… Unicorn a disparu et il existe des rééditions CD trop confidentielles ; ça sera aussi le cas pour la 3ème symphonie de Mahler dirigée par ce chef, un billet à venir, interprétation rarement égalé, il faut le dire…

- Sincèrement Claude, on ne le joue pas beaucoup en concert Nielsen je crois…

- En France Sonia ! Enfin mon petit, en France… comme tant d'autres… Nielsen est l'un des compositeurs postromantiques venus du nord parmi les plus essentiels de l'histoire de la musique… 


De gauche à droite : compositeurs en rouge, maestros en bleu :

Schnedler-Petersen, Robert Kajanus, Jean Sibelius, Georg Høeberg

Erkki Melartin, Wilhelm Stenhammar, Carl Nielsen, Johan Halvorsen.

On associe souvent la musique dite classique à une exclusivité de l'Europe occidentale : Allemagne, Autriche, Italie, France, l'ancien Empire Austro-hongrois, Angleterre,  etc. On ne peut nier qu'historiquement, depuis le début du baroque vers 1600, la majorité des compositeurs qui se sont fait un grand nom appartient à cette région, au sens large. Mais plus tardivement, la Scandinavie, la Finlande et la Russie ont su ajouter leur riche patrimoine à partir du XIXème siècle, soit l'époque romantique. La Russie a pris une place importante grâce à Tchaïkovski, au groupe des cinq puis à Prokofiev, Chostakovitch… des personnalités de premier plan !

Je me suis efforcé de nous faire découvrir dans le blog des ouvrages de compositeurs nordiques dont la plupart sont encore bien méconnus et, pire, rarement joués en concert, surtout en France, la lanterne rouge dans ce domaine. La photo ci-contre prise lors d'un concert le 20 juin 1919 réunit plusieurs de ces créateurs venus du Nord. Les pays sont ici représentés par :

Finlande : Jean Sibelius (le plus célèbre), Erkki Melartin

Danemark : Carl Nielsen, Georg Høeberg*, (Rued Langgaard est absent)

Suède : Wilhelm Stenhammar, (Kurt Atterberg est absent)

Norvège : Johan Halvorsen*. (Grieg est mort en 1907)

Tous ces messieurs (sauf ceux notés par *) ont été au centre d'une ou plusieurs chroniques dans le blog, le cycle des sept symphonies de Sibelius sera bientôt achevé. Les oubliés auront droit à leur billet autant que possible, par curiosité, mais je dois vous avouer que très peu d'enregistrements sont disponibles malgré le travail aventureux de chefs novateurs comme Neeme Järvi qui a notamment consacré l'une de ces innombrables intégrales à Johan Halvorsen


Carl Nielsen
XXX

Il est important de souligner que tous ces musiciens ont composé nombre de symphonies à une époque post-romantique où ce style n'était pas forcément le plus porteur. Même à Vienne, seul Gustav Mahler aura une production innovante, bizarre et généreuse dans ce style, comme en témoigne l'Index.

Je vous invite à lire la biographie de Carl Nielsen dans l'article consacré à sa 4ème symphonie de 1916 dite "Inextinguible". Le compositeur aimait sous-titrer ses symphonies, les 1ère et 5ème font exception à cette règle.

Résumons : Nielsen est né en 1865, ce qui en fait le contemporain des postromantiques majeurs que sont Sibelius, Mahler et Richard Strauss. Pourtant, le compositeur commencera à produire plus tardivement que ces maîtres plus célèbres que lui de nos jours, Nielsen s'étant d'abord investi en tant que violoniste virtuose. Cela dit, sa musique paraît à l'écoute plus moderniste que celle de ses confrères, moins héritière des formes académiques. N'oublions pas que Jean Sibelius ne composera plus à partir de l'année 1924, date à laquelle il achève sa 7ème et dernière symphonie, un ouvrage d'avant-garde lui aussi, une suite de mouvements enchaînés tournant le dos à la tradition quadripartite et à la structure sonate. Ses deux premières symphonies, écrite un quart de siècle ans auparavant ne pouvaient nier l'influence des dernières symphonies de Tchaïkovski. L'écriture de la 8ème sera abandonnée et ses ébauches détruites.

Cycle majeur de sa production prise dans sa globalité, les six symphonies de Carl Nielsen, trouvent les racines de leur originalité fracassante dans l'admiration portée pour le triptyque mahlérien des symphonies N°5 à 7, œuvres purement orchestrales et au style mêlant burlesque, humour noir et tragique dans des partitions d'une durée très ambitieuse et à l'orchestration grandiloquente (1904-1908)… La 1ère symphonie de Nielsen date de 1892 et la 6ème et dernière de 1925. Nielsen ne décèdera qu'en 1931, vingt ans après Mahler, mais ne reviendra jamais plus à la forme symphonique. Dès 1926, cardiaque, désabusé par la cruauté des temps, Nielsen confiait ne plus vraiment croire en l'utilité de l'art… Un sujet à aborder dans une chronique sur sa 6ère symphonie.

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Jascha Horenstein

Expressionisme, musique à programme qui s'ignore, plaidoyer pacifiste… on pourrait philosopher des heures sur les intentions qui sous-tendent cette symphonie composée après les tueries de la Grande Guerre. Bien que revendiquant sa neutralité, le Danemark se trouvait pris en otage par l'Allemagne. (30 000 paysans du Jutland furent enrôlés de force et plus de 5000 ne revinrent pas… ce n'est pas directement le sujet du billet, pour en savoir plus - Clic)

Nielsen doutait lui-même d'avoir été influencé par l'horreur guerrière et planétaire des tranchées pendant la composition. Pourtant, à l'écoute, les omniprésentes métaphores musicalement féroces de cette œuvre farouche laissent supposer une inspiration obnubilée par l'affrontement entre le bien et le mal, par les éternelles luttes fratricides et ineptes de l'humanité, humanité jugée somme toute bien peu altruiste dans l'esprit tourmenté de Nielsen.

Le musicologue Deryck Cooke a jugé cette partition comme "La plus grande symphonie de ce siècle". Pour mémoire Deryck Cooke a assuré l'écriture de la version exécutable de la 10ème symphonie de Mahler dont seul l'adagio introductif était achevé et orchestré. Alma Mahler donna son feu vert pour la création de la version de 1972 par le chef Wyn Morris. Cooke énonça ce jugement lors d'un entretien avec Jascha Horenstein lors des répétitions en 1971 d'une exécution de la 5ème symphonie de Nielsen retransmise par la BBC avec le Philharmonia. En avance sur son temps, Horenstein assura dès 1927 la préparation d'un concert à la demande de Wilhelm Furtwängler qui dirigea l'œuvre en réponse à une sollicitation de Mme Nielsen … N'oublions pas quand même certaines symphonies de Mahler comme les 6 et 9 dans ce palmarès des symphonies hors norme du XXème siècle avant les années 70. Ne disposant pas de la gravure du Live de la BBC, nous écouterons l'enregistrement réalisé avec le même orchestre pour Unicorn.


La guerre enjambant une localité, 1914
XXX

Nielsen ne sera pas le seul musicien ou artiste à s'interroger sur l'ambiguïté de l'homme éternellement plongé dans un combat intérieur entre un comportement vertueux et, inversement, l'abandon de toute valeur morale pouvant conduire de manière individuelle ou collective à la bestialité, sachant que ce choix n'apparaît pas comme définitivement dichotomique.

Dans sa 3ème symphonie surnommée "Pastorale", l'anglais Ralph Vaughan-Williams joue à merveille de cette incertitude en enchaînant quatre mouvements de type adagio, mélancoliques certes et pourtant d'esprit paisible. La vision de petits moutons paissant avec flegme dans les verts pâturages du Yorkshire est une image d'Épinal courante évoquée à propos du style méditatif de cet œuvre. La symphonie composée au retour de l'enfer des tranchées où le compositeur british avait connu l'indicible paraît, le temps passant, plus abstraite et suggérant les rêves d'un soldat grelottant assoupi dans la boue, tentant d'opposer à la mitraille le paysage verdoyant de sa patrie (Clic)… Inversement, Vaughan-Williams semblait prévoir la monstruosité que sera le second conflit mondial et compose l'antithèse de la "Pastorale", la 4ème symphonie, une furie sonore fracassante et angoissée (Clic).

Nielsen ne cherche-t-il pas lui aussi dans sa composition prémonitoire à opposer fraternité et brutalité dans un seul ouvrage, non pas de manière narrative, encore moins descriptive ou spirituelle, mais par l'abstraction musicale, ceci expliquant l'étrangeté formelle de l'œuvre et son rejet du conformisme dans l'écriture symphonique : deux mouvements, pas de forme sonate, options aboutissant à réfuter toute notion de divertissement.

En choisissant deux œuvres picturales de Paul Klee (1879-1940), je tente d'illustrer par l'art graphique ma pensée. "La guerre enjambant une localité, 1914" exprime le désarroi d'un peintre allemand trentenaire face aux ruines d'un village pulvérisé ; entrelac de ferrailles, maison éventrée, lavis ou aquarelle dans un sinistre registre de gris… La seconde peinture date de 1931, année du décès de Nielsen et exécutée deux ans avant l'émigration de Klee en Suisse pour fuir l'obscurantisme nazi, porte le titre "Une étoile se lève". Appartenant à la période disons "pointilliste", le tableau ébauche un visage spectral surmonté d'un graphisme "stellaire", une peinture aux couleurs positives et oniriques : doré, bleu, quelques rouges pâles. On y retrouve des teintes indistinctes mais chaudes que le psychologue suisse Max Lücher évaluait dans ses tests émotionnels comme celles liées à la volonté, à l'empathie et à la joie de vivre. Deux peintures qui sont les axes supportant la symphonie N°5.


(clic SUR l'image) 

Une étoile se lève

Laissons le sage Maître Yoda adepte de la Force et l'infâme Dark Vador corrompu par le côté obscur débattre eux-aussi de cet antagonisme idéologique tendance éthologique 👼👿. Eh oui, le 7ème art a beaucoup traité de la doctrine "des bons et des méchants". Nielsen organise sa symphonie en deux parties, elles-mêmes comportant deux sections pour la première et quatre, plus courtes, pour la seconde. Quand je parlais de non conformisme… 

L'orchestration n'est plus celle du romantisme, nous avons :  3 flûtes + piccolo, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons (+ contrebasson dans l'édition de 1950), 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, timbales, cymbales, triangle, 2 tambourins (petit et grand), caisse claire, célesta et cordes.

La motivation de Nielsen pour composer cette symphonie atypique et la date à laquelle sont couchées les premières notes sur les portées restent incertaines. Elle est achevée mi-janvier 1922 et créée à Copenhague neuf jours plus tard par l'auteur lui-même, soit une durée de répétition nettement insuffisante pour un ouvrage aussi innovant. Le premier mouvement fut plutôt bien accueilli tant par les critiques que le public, à l'inverse du second ressenti comme confus et braillard ! La symphonie, comme l'œuvre au sens plus général de Nielsen mettra du temps à s'imposer. Une exécution en 1924 provoqua même un scandale à l'image du Sacre du Printemps de Stravinski ; toujours ce comportement d'un certain public intolérant face à la modernité. On peut ne pas aimer d'emblée (ça m'est arrivé) et fermer sa gueule par respect du travail du créateur.

Le novateur Nielsen ne connaîtra la reconnaissance hors du Danemark qu'après la seconde guerre mondiale, même si son ami Georg Høeberg grava dès 1933 la symphonie en 78 tours. C'est le disque culte de Leonard Bernstein enregistré à New-York en 1962 qui mettra fin à cet ostracisme. J'ai découvert la symphonie avec le disque de Horenstein… De nos jours il existe de nombreuses intégrales.

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(clic SUR l'image) 

L'homme sauvage (1922)
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Mouvement 1

1 - Tempo giusto : La section initiale (épisode 1) débute par quatre mesures jouées aux altos seuls, do-la. Cette ligne mélodique glaciale de trilles en doubles croches, sans inflexion, dévoile l'appréhensions du compositeur envers la malveillance de la civilisation évoquée dans le texte ci-dessus, une musique d'une totale ambiguïté : mystère ou inquiétude ? Après ce court prologue, les bassons exposent en duo un groupe thématique primordial, complexe, d'esprit gaillard au départ puis aux accents bucoliques qui évoluent vers un ton lugubre, thème bizarre qui s'achève fébrilement sur une mesure hâtive : un arpège descendant sur deux octaves. Étrange contraste que cette chute face à la linéarité mélodique qui précède.

Imaginons un voyage astral interrompu par "une prise de conscience que le temps est une dimension" commente le musicologue Robert Simpson. Les altos furibonds répondent aux deux bassons. Le discours erratique se poursuit au cor, puis à la flûte puis les deux ensemble, enfin la clarinette intervient, excentricité de timbres toujours soutenue par les altos. [01:35] Un délicat bruissement de la cymbale, le groupe des cordes entonne une complainte onirique. L'association instrumentale, très versatile, voire fantasque est une caractéristique orchestrale qui s'impose d'emblée dans l'œuvre.

[03:52] Telle une charge d'escadron au galop, martelée aux timbales, violoncelles et contrebasses jouant staccato, se déchaîne une marche guerrière. Obsessionnels, la rivalité du triangle et des roulements arythmiques de la caisse claire nous jettent dans une lutte exaltée. Sonia a raison, Chostakovitch développera dans le premier mouvement de la symphonie "Leningrad", une série d'une douzaine de variations, non pas du motif immuable de base, mais par un jeu crescendo d'orchestration évolutif comme dans un certain Boléro, une mécanique brutale et barbare, mais là, jusqu'à la folie, pour symboliser la charge des armées nazies ou l'essor de la cruauté stalinienne ? Un climax nous assaille, rutilant de percussions, avec ses hululements ff paroxystiques des clarinettes et des flûtes, le fracas des tambourins…

Citons de nouveau Robert Simpson, "sauvages et d'un égoïsme destructeur" écrit-il à propos de ce passage d'apparence disloquée dans sa structure solfégique et par l'affrontement infernal entre les instruments. L'interrogation quant aux oppositions entre la déraison et la sagesse humaine tourmentant Nielsen trouve son illustration dans cette première section scindée en deux épisodes antagonistes. Toute la symphonie épouse cette forme fracturée et indomptable. Deux idées viennent à l'esprit. Premièrement, on ne s'étonne guère du trouble justifié d'un public confronté au conflit entre un flot décousu et assourdissant, une furie percussive quasi inconnue à l'époque ou, tout au contraire, un apaisement tel une résurgence des modes d'écriture de l'époque classique. 

Seconde idée qui elle me concerne : la difficulté pour votre rédacteur de détailler au-delà du raisonnable des commentaires musicologiques étendus à l'ensemble de l'œuvre. La modernité est désormais démontrée, la 5ème symphonie trouvera lors de l'écoute (dans notre psyché) des émotions et interprétations contradictoires, une forme d'exhortation à fuir un univers dément ; ce qui était le but de Nielsen voulant partager son angoisse existentielle.


Et la lumière fut

2 - Adagio non troppo [09:40] : La première section se terminait dans une sérénité rythmée par des notes éparses de tambourin, triangle, timbale s'assoupissant pppp ! Une note de hautbois marque le passage au tempo adagio à ¾. Cette page féerique apparaît comme l'antithèse de la première section agressive. Une mélopée legato élégiaque des cordes illuminée de trilles des vents donne le sentiment d'une possible réconciliation universelle. Il n'en sera rien. [13:44] Les trombones viennent assombrir l'espoir, le fracas de la caisse claire et du groupe des percussions fait son retour sur une thématique décousue similaire à celle du première épisode. [15:35] Curieusement, une transition tonale et un rythme plus régulier peuvent faire songer à une victoire inattendue !? La clarinette conclut bien seule un mouvement qui n'a guère apporté de réponse positive à la tragédie…

Mouvement 2

3 – Allegro [18:27] : Une chorégraphie allante apporte un peu de gaieté après le sombre premier mouvement. Les cordes chantent une danse ondoyante. Diverses interventions des vents m'évoquent des festivités populaires. Il y a cependant comme une course au précipice… mais lequel ?

4 - Presto [24:11] : Étrange presto que cette fugue diabolique des violons que vient marteler les timbales puis les vents. Nielsen ne semble jamais pouvoir s'écarter de toute rage fût-elle cocasse ou… absurde.

5 - Andante un poco tranquillo [27:36] : L'andante également fugué semble réservé aux cordes psalmodiant un thrène, une ballade crépusculaire devenue indispensable à la survie, un besoin de cultiver sa propre sérénité.

6 - Allegro [31:22] : Précipité et démoniaque, ce final puissant et déstructuré résiste à une analyse pertinente. Robert Simpson hésite lui-même à en traduire le sens (prudence valable pour tout le premier mouvement). Certes l'andante se veut d'une nature optimiste sur un avenir de paix, mais nul ne peut douter à l'écoute de l'allegro qu'un tel espoir est à l'évidence un peu vain…


Écoute au casque ou avec des enceintes additionnelles plus que conseillée.

Le son des PC, sauf exception, est vraiment une injure à la musique…



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On ne sort pas indemne de la première écoute de la 5ème symphonie de Nielsen, impression qui peut s'appliquer à d'autres 5ème : Beethoven bien entendu, Sibelius, Bruckner, Mahler… Mystère de la numérologie 😊.

On déniche facilement le LP de Horenstein pour Unicorn à des prix acceptables (en complément le poème symphonique Saga Drøm). Une seconde version de 1972 en live pour la BBC, très réputée également, est introuvable sauf à des pris délirants, dommage car l'ouvrage complète une 6ème symphonie de Mahler surement fascinante.

La version survoltée de Bernstein à New-York a été rééditée dans diverses anthologies avec la 3ème captée au Danemark (Sony – 5/6). (YouTube + Partition défilante)

On ne sera pas surpris que des chefs scandinaves ou finlandais abordent avec gourmandise de cycle symphonique. Attendons la 5ème par Thomas Dausgaard dirigeant le Seattle Symphony non encore enregistrée dans une intégrale en cours qui semble très bien accueillie par la critique. On peut se consoler avec John Storgárds et l'orchestre de la BBC. Comme toujours Chandos offre une prise de son de premier ordre bénéfique à cette musique survoltée (Chandos – 6/6). (Deezer)




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